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Belkacem Ahcene-Djaballah

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– C’est en 1986 que les écoles des cadets de la Révolution, dont celle de Koléa ont fermé. Et, il a fallu attendre un décret d’octobre 2008 pour assister à la renaissance de ces institutions de formation (voir Décret présidentiel 10-97 portant statut du Cadet de la Nation in Joradp, n° 19 du 21 mars 2010).

La première qui a ouvert ses portes le 13 septembre 2009 est celle d’Oran. 160 élèves ont rejoint les bancs des classes.

L’Ecole des cadets de Nation remplace l’ancienne école des cadets, mais l’esprit reste le même.

Dix écoles dont trois lycées formeront l’ossature de ces nouvelles écoles dont les élèves sont sélectionnés par concours.

Les écoles furent créées alors que le combat libérateur n’avait pas pris fin. En mars 1960, l’état-major de l’ALN avait mis en place ces cadres de formation et de prise en charge. Implantées sur les frontières Est et Ouest, elles furent destinées aux enfants et de réfugiés. Elles étaient conçues comme un creuset pour renforcer le sens patriotique des jeunes et fournir l’encadrement de l’Algérie indépendante.

En mars 1963, fut créée l’Ecole nationale des cadets de Koléa… et le romancier Yasmina Khadra (Moulessehoul), venu de Tlemcen, évoque dans son livre L’écrivain, des aspects de la vie et de la scolarité. Inaugurée par le président Houari Boumediène, alors ministre de la Défense, elle accueillait les élèves de divers horizons.

La nouvelle école a accueilli, à sa première rentrée (2009), des élèves âgés de 10 à 16 ans (celle de Blida a été inaugurée jeudi 3 octobre 2013 et celle de Béchar dimanche 10 novembre 2013). On aura par la suite celle de Laghouat et celle de Bejaia… et les filles seront, aussi, admises, pour l’instant à partir du niveau du secondaire.

La tutelle est double : celle du ministère de la Défense et, sur le plan pédagogique, celle du ministère de l’Education. Les cadets, au bout d’un cycle qui culminait avec le bac, ont la possibilité de rejoindre les universités et les instituts de formation supérieure de l’ANP (AMIA de Cherchell, Ecole d’administration militaire d’Oran, ENITA…).

L’admission aux écoles est subordonnée à un concours, après une présélection sur étude des dossiers.

Le concours comprend des épreuves écrites, sportives et une visite médicale approfondie consolidée par un test psychologique (source : www.almanach-dz.com/défense/formation).


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