Actualités / AU FIL DES JOURS

17.01.2019

1. Surprenante mais utile initiative du président guinéen, début janvier 2019, à l’ endroit des ses ministres. Les chefs de départements sont appelés à informer les populations (et à discuter avec elles… sans tomber dans la «derdacha» tape-à-l’œil, et sans pour autant obligatoirement tenir compte des avis, ce que semble oublier bien de nos ministres) sur les stratégies, les programmes, les acquis et les défis à relever dans leurs domaines d’activité. Un accent sera mis sur le chemin parcouru, les résultats atteints et les perspectives, à court et moyen termes, afin d’évaluer l’action gouvernementale. 

2. Les dix événements qui marqueront l’année 2019 selon «Les Echos.fr» : Brexit : ça passe ou ça casse : Etats-Unis/Chine : le choc des géants / Une nouvelle vague populiste redoutée au Parlement européen / En Inde, Modi veut arracher un deuxième mandat / Instabilité en Arabie saoudite et en Iran / Au Brésil, les cent premiers jours décisifs de Bolsonaro / Poutine continuera de pousser ses pions / Salvini devrait capitaliser sur sa popularité / La nouvelle ruée vers l’espace / Présidentielle en Algérie avec ou sans Bouteflika 

3. Le FMI a révélé, récemment, que l’Economie mondiale n’a jamais enregistré autant de dettes depuis les années 1950. L’endettement global (public et privé) des 190 pays observés a atteint la somme de 184.000 milliards de dollars, à la fin de l’année 2017. C’est l’équivalent de 225 % du Produit Intérieur Brut (PIB) de ces quelque 200 pays. En moyenne, la dette mondiale dépasse, maintenant, 86.000 dollars par habitant, soit plus de 2 fois et demie le revenu moyen par habitant. Le secteur privé dont l’endettement a triplé, depuis 1950, constitue le moteur principal du gonflement de la dette mondiale. Au total, les trois principaux emprunteurs dans le monde – les Etats-Unis, la Chine et le Japon – représentent plus de la moitié de la dette mondiale, dépassant leur part de la production mondiale. Par zone géographique, les pays industrialisés constituent le gros de la troupe. Et les pays émergents ont vu leur endettement s’accroître. 

4. La récente tentative de «coup d’Etat» par des militaires au Gabon, tentative qui a échoué, doit-elle surprendre ? A mon avis, non. Car entreprise par de jeunes soldats ne saisissant pas, au vu de leur façon de faire et surtout au vu des images diffusées lors de leur déclaration, l’importance de leur action. Une sorte de «harga» militaro-politique, suicidaire, due bien plus à une désespérance incontrôlée face à des situations n’ayant que trop duré. Un signe de changement des comportements des «jeunes» de l’armée ? En tout cas, un avertissement… adressé aux tenants des pouvoirs a-démocratiques. 

5. Les principaux leaders (ou représentants) des parti (e)s de l’opposition qui avaient animé les conférences 1 et 2 de Mazafran, après l’élection présidentielle de 2014, se sont retrouvés, récemment, au grand complet ou presque. Mais , cette fois-ci, en banlieue… parisienne, à Saint Denis, sur le plateau de la chaîne islamiste ‘Al Magharibia’, appartenant, dit-on, au fils de Abassi Madani. Nostalgiques et pugnaces, les animateurs de la chaîne islamiste ont tout tenté pour revenir sur l’arrêt du processus électoral, en janvier 1992, autour du thème générique, «27 ans après le coup d’Etat qu’est ce qui a changé en Algérie ?»… Tout un programme ! 

A noter que ces débats politiques, organisés dans les locaux d’ ‘Al Magharibia’, qui ont duré tout le week-end, l’ont été sur trois plateaux distincts, en Français, en arabe et en Tamazight

Belkacem Ahcène Djaballah

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