Algérie / De faux réfugiés refoulés au sud du pays

Ils ne possèdent aucune identité, même pas un papier prouvant leurs origines. Leur point de départ, la Turquie, mais aussi la Jordanie. Ceux-là même après avoir tout perdu en Syrie se sont tournes vers l’Algérie, non pas de leur propre initiative, mais suivant des ordres. 

Ils sont des dizaines, voire des centaines à longer les frontières algériennes pour tenter d’y accéder. Ces faux réfugiés, comme qualifiés par les autorités algériennes, venus d’Orient, s’avèrent, selon des sources très bien informées, être des missionnaires. Ils ne possèdent aucune identité, même pas un papier prouvant leurs origines. Leur point de départ, la Turquie, mais aussi la Jordanie. Ceux-là même après avoir tout perdu en Syrie se sont tournés vers l’Algérie, non pas de leur propre initiative, mais suivant des ordres. 
Il a été rapporté que ce sont des pays arabes avec la complicité de la Turquie qui ont fait que l’Algérie se retrouve face à de nouvelles menaces. Le but est de déstabiliser le pays. Se nourrissant de l’idée que l’Algérie embrasse une crise politique, voire une instabilité sociale, ces séditieux comploteurs s’activent à relancer une guerre. 

Fort heureusement, les desseins de cet outrage à un pays souverain ont été décelés. L’Algérie avait déjà eu vent de certaines informations, faisant état que des clans occultes cherchent à ressusciter le venin du terrorisme dans le pays. Les investigations ont ainsi permis de lever le voile sur les acteurs. 
Les quantités de d’armes et de munitions découvertes par l’Armée nationale populaire au Sud en étaient un signe révélateur. L’ANP a réussi grâce à son expérience à filer ces terroristes venus de la Syrie en passant par la Turquie qui a facilité et financé leur déplacement jusqu’au Niger. Une première tentative parle de 120 terroristes qui ont échoué à passer à travers l’Algérie. 

Tamanrasset est sur une poudrière! Cette wilaya de l’extrême sud du pays a vu la semaine dernière des djihadistes syriens tenter de s’infiltrer en Algérie, à travers les vastes frontières de cette région. Le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, a de suite dépêché sur place son ministre de l’Intérieur afin de rassurer les populations locales, mais surtout envoyer un message fort aux ennemis de l’Algérie qui tentent de la déstabiliser, en lui faisant perdre le…sud! 

http://www.lexpressiondz.com/actualite/307224-les-masques-du-complot-sont-tombes.html 
http://www.lexpressiondz.com/actualite/307225-bedoui-au-chevet-des-zones-frontalieres.html

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Chiffre du jour : 295 000

Le ministère turc de l’Intérieur a annoncé samedi que quelque 295 000 Syriens sont rentrés dans leur propre pays depuis la Turquie en 2018. Parallèlement, près de 270 000 migrants en situation irrégulière ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de traverser illégalement les frontières, et 55 894 d’entre eux ont été déportés, a annoncé le ministère sur son compte de réseau social. Le vice-ministre turc de l’Intérieur, Ismail Catakli, a déclaré lundi dernier que davantage de Syriens devraient retourner dans leur pays après les opérations militaires turques en Syrie. «Nous pensons que ce nombre augmentera encore davantage dans la période à venir parallèlement au développement de la situation (en Syrie)», a déclaré M. Catakli, cité par l’agence de presse Anadolu. La Turquie accueille un grand nombre de réfugiés depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011. Le nombre de réfugiés syriens enregistrés en octobre dernier s’élevait à environ 3,59 millions, selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Source : lecourrier-dalgerie

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