Algérie / La corruption : Les causes et les remèdes

Par zoubir Zemzoum

De toutes les dérives sécrétées par la mondialisation du capitalisme, celle de la corruption est, sans nul doute, le mal le plus pernicieux que les gouvernants ont du mal à circonscrire car son virus s’est enraciné profondément dans les sphères décisionnelles du pouvoir politique, de l’administration, des institutions publiques à caractère économique, financier, commercial ainsi qu’au niveau des organismes chargés de le combattre comme les services de sécurité, les impôts, les douanes et la justice.

Les dégâts de la corruption sont innombrables. Ils portent atteinte à la souveraineté des États, réduisent les efforts de développement des nations et anéantissent les espoirs des peuples, notamment les plus démunis d’entre eux, d’espérer une amélioration de leur situation matérielle et immatérielle.
La puissance, la solidité et l’efficience d’un État reposent sur l’engagement, la compétence et l’intégrité de l’encadrement de ses  institutions, particulièrement les dirigeants de  l’administration, les magistrats de la justice, les responsables des corps sécuritaires, des impôts et des douanes, sur, aussi, la probité de ses dirigeants politiques et des élus du peuple.
Or, aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation du capitalisme, toutes ces institutions de l’État-Nation, dominées par les puissances de l’argent qui gouvernent réellement le monde, sont contaminées par le virus de la corruption. Ne disposant plus de toute sa souveraineté, l’État ne dispose plus de l’autorité exigée pour lutter contre un fléau dont la propagation est encouragée par le développement de l’économie souterraine et le marché parallèle.

Du fait de la nature nouvelle du système politique, du modèle de développement économique et social imposés par cette mondialisation, les gouvernants des États, hommes politiques et technocrates, gagnés dans leur majorité à la cause des tenants de ce libéralisme, ont tendance à obéir beaucoup plus aux injonctions des multinationales qu’aux revendications de leurs populations, notamment les franges les plus touchées par les retombées négatives des réformes structurelles imposées à leurs nations. Cette mainmise des puissances de l’argent, propre ou sale, sur l’État, explique, dans une certaine mesure, la diffusion de ce virus (corruption) dans le personnel politique, technocratique et gestionnaire des institutions et des entreprises de l’État.
La corruption n’est pas l’apanage de la seule économie administrée puisqu’elle a trouvé dans le libéralisme économique du capitalisme son expression la plus négative avec le développement, sans précédent, de l’économie souterraine.

Le développement du marché parallèle, qui en est la source et le stimulant, a contribué, dans une large mesure, au développement de ce phénomène. L’importance grandissante de la rente qui en découle, non comptabilisée dans les comptes des États, non taxée et non imposée, grève les budgets de celui-ci, diminue ses possibilités d’investissements dans le renouvellement et le développement des infrastructures du pays, retarde la relance de son économie, la lutte contre le chômage et l’amélioration des prestations sociales croissantes de sa population. Son enracinement profond et sa diffusion dans tous les rouages du pouvoir politique, économique, administratif, judiciaire, sécuritaire jusqu’aux assemblées élues du peuple, nous donne une première explication à l’émergence et au développement du marché noir englobant tous les trafics imaginables (armes, drogues, spéculation financière et fuite des capitaux, crimes organisés, financement des hordes terroristes, etc.), autant de maux qui expliquent, dans une large mesure, le dérèglement de la politique économique des États et accentuent toutes les fissures qui lézardent le régime républicain reposant sur la démocratie représentative.

  Aux méfaits générés par la corruption et le marché parallèle viennent s’ajouter les retombées négatives, sur les sociétés, des réformes de restructuration, imposées à tous les États de la planète, par les multinationales qui gouvernent le monde. Ce sont toutes ces atteintes à la souveraineté des États, aux économies des nations, aux intérêts majeurs des peuples qui expliquent et justifient, aujourd’hui, la montée des mouvements contestataires et revendicatifs de la société universelle, l’élargissement de la lutte des peuples contre la mondialisation du capitalisme, contre son régime politique, son modèle de développement économique, social et sociétal.

Point n’est besoin, pour nous, d’engluer, encore aujourd’hui, notre pensée dans le magma des théories explicatives et justificatives des aspects négatifs ou positifs de l’économie souterraine et du marché parallèle sur le développement global des économies nationale et mondiale, défendues par les économistes des différents courants idéologiques, car toutes ces théories, post-opératoires, n’apportent, en vérité, aucune solution curative au mal originel, au virus malfaisant qui a gangrené tout le projet de société du capitalisme. La corruption est une tumeur cancérigène qui a besoin d’une opération chirurgicale pour l’extirper du corps de l’État et de la société. C’est le seul moyen de stopper la progression de la gangrène répandue dans ses institutions, la contamination de ses hommes politiques, ses agents administratifs, ses cadres technocratiques et ses corps de sécurité chargés de son éradication.
Nous parlons, là, d’une opération chirurgicale des plus délicates qui requiert l’intervention de spécialistes dans les domaines idéologique, politique, juridique et économique car la plaie ouverte, par cette opération chirurgicale, ne peut être exécutée et réussir qu’après la formulation et l’instauration du nouveau projet de société et l’institution d’un régime politique fondé sur la démocratie participative. Seule la gouvernance d’un tel régime politique sera en mesure d’entreprendre une telle opération chirurgicale et de la réussir. Dès lors qu’elle disposera de la reconquête de sa souveraineté, de sa liberté, de son droit et de sa détermination de lutter contre ces fléaux.

Pour réussir cette opération chirurgicale, elle aura toute latitude à s’attaquer à la source du mal, à la racine première et profonde de la tumeur — la source de la corruption – à la personnalisation du pouvoir de décision accordé aux dirigeants à tous les niveaux de l’édifice institutionnel du pays. Tout le monde sait qu’il n’y a pas de corrupteurs sans l’existence des corrompus. Pour protéger les décideurs de toutes les tentatives de corruption par les corrupteurs, les argentiers contrôlant les sphères politique, économique et commerciale du pays, il faut bannir la personnalisation du pouvoir et la remplacer par la collégialité du pouvoir de la décision à caractère politique économique ou commercial au niveau de toutes les institutions, de la base au sommet de l’État.
Par cette mesure, on a toutes les chances de stopper, dans un premier temps, la propagation du mal, avant d’entreprendre la véritable politique d’extraction progressive de toutes les ramifications de cette tumeur cancérigène qui se dissimulent dans tout le corps du régime actuel, régenté par le multipartisme et la démocratie représentative, imposé par la mondialisation du capitalisme, par les multinationales qui gouvernent le monde. L’application d’une telle loi ne peut que faciliter l’extraction de cette tumeur cancérigène du corps de la nation, de son État, de ses institutions et de son encadrement politique, administratif et technocratique

Partant, nous estimons, à présent, qu’il est temps d’arrêter de disserter sur les traitements à imaginer pour venir à bout des méfaits de l’économie souterraine et du marché parallèle sur le développement global du pays et l’amélioration des conditions de vie du citoyen. N’est-il pas plus utile de se poser, tout d’abord, les questions suivantes : qui est à l’origine de ces maladies chroniques, que l’on retrouve dans les économies administrées comme celles dites libérales ? Qui est responsable de l’essence de la corruption et sa propagation dans le corps de la nation ?
Les réponses à ces questions nous amènent à situer les facteurs agissants qui déclenchent l’éclosion du virus de la corruption que le corrupteur peut manipuler à sa guise. Le corrupteur n’existe que parce qu’il y a un corrompu. Ce sont ces agents, l’un détenteur du pouvoir personnel de décision et l’autre celui de la manne financière, qui provoquent, par leurs relations mafieuses, par les pratiques qu’ils instituent dans les relations commerciales, l’éclosion des phénomènes de la corruption, du développement et de la généralisation de l’économie souterraine, du marché parallèle, ceux-là mêmes qui désorganisent le fonctionnement de la production, du marché et des finances, et dévient le développement de l’économie nationale de ses finalités sociales et sociétales souhaitées par le peuple.
L’origine du mal ainsi cernée, il est aisé pour nous de désigner le premier responsable du déclenchement de la corruption, de la propagation de ce virus, et, par voie de conséquence, celui du développement de l’économie souterraine et du marché parallèle. Celui qui dispose du pouvoir personnel de la décision a toute la liberté d’entretenir des relations mafieuses avec le corrupteur, le détenteur de la manne financière.

À ce stade de la réflexion, nous estimons que seule la démocratisation du pouvoir de décision et la collégialité de la prise de décision, engageant l’autorité de l’État, à tous les niveaux de responsabilité de ses institutions, pourront protéger les responsables de ces institutions, du sommet à la base de la hiérarchie du pouvoir, de la prédation des corrupteurs et rétabliront l’ordre, aux plans politique, économique, commercial, financier et social et sociétal, dans la gouvernance de l’État. Cette vision que nous avons de la lutte contre la corruption, sa responsabilité dans la généralisation de l’économie souterraine, le marché parallèle, à l’échelle planétaire, et son implication dans la multiplication des fléaux sociaux qui s’y greffent, trouve toute son expression thérapeutique dans la participation accrue de la société à la gouvernance de l’État et à la gestion de son économie

La solution à tous les phénomènes de malversation générés par la corruption réside, aussi, dans la vérité des prix, dans la spéculation que celle-ci engendre sur le marché. L’exemple du trafic de l’essence sur nos frontières de l’Est, du Sud et de l’Ouest en est le plus édifiant. Il y va de même pour les produits de première nécessité, importés par l’État. La spéculation organisée sur ces produits et leur commercialisation dans les marchés des pays limitrophes ont développé la corruption, constatée dans tous les corps constitués de l’État, et grevé l’enveloppe en devises de son budget.
Contrairement à tous les arguments avancés par ceux qui, au nom des intérêts des opérateurs économiques et du citoyen, se sont toujours opposés à l’application de la vérité des prix sur tous ces produits soutenus par l’État, pour des raisons évidentes, l’application d’une telle politique est la plus salutaire pour le pays. Non seulement elle met un terme à la corruption engendrée par la spéculation organisée sur ces produits, elle permet, également, à l’État de diminuer l’enveloppe de ses importations, d’économiser des milliards de dollars. L’État sera en mesure, grâce à cette cagnotte, de financer les pertes occasionnées par nos entrepreneurs et nos citoyens, par tout un éventail de mesures à sa disposition, et d’assainir, en fin de compte, nos institutions de ces pratiques mafieuses instaurées dans le pays, des pratiques  qui nuisent à la moralité et à l’éthique des agents de l’État dont la mission première est de défendre les intérêts majeurs du pays et du peuple et non de s’enrichir à leurs dépens.

En conclusion, nous pouvons affirmer que la lutte contre la corruption ne sera entreprise sérieusement que lorsque le pays se débarrassera du système politique actuel basé sur la démocratie représentative pour instaurer celui fondé sur la démocratie participative qui permettra au citoyen de s’impliquer dans l’élaboration, l’exécution et le contrôle de la décision engageant son devenir et celui du pays.
À ce titre, la volonté du pouvoir de faire du mouvement associatif le socle de la nouvelle organisation démocratique de la société constitue le meilleur indicateur d’une orientation politique, salutaire, qui mènera le pays vers l’instauration de la nouvelle République attendue par le peuple, une République qui nous permettra de nous débarrasser de tous ces maux qui rongent le pays et la société.
Z. Z.


         Quelle place pour la «petite» corruption ?

par Abdelkrim Zerzouri

La corruption, un fléau qui s’est propagé de haut en bas de l’échelle sociale, fait toujours l’objet de l’attention des pouvoirs publics et du législateur sans pour autant limiter ses graves dégâts. Dans ce cadre de la lutte et la prévention de la corruption, l’Algérie s’attelle à revisiter le contenu du texte réglementaire afférent, ainsi que sa philosophie, car «il est impossible de continuer sur la même voie», selon un aveu du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati.

Non sans tirer un lien avec les affaires de corruption commises par une bande de malfaiteurs qui a ruiné le pays, qualifiées de délits et non de crimes. Laissant clairement entendre que la réflexion en cours sur le sujet porte sur la révision du volet préventif et coercitif de cette loi, où figurent la constitutionnalisation de la Haute autorité pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, la déclaration des biens par les hauts cadres, élus ou nommés au Parlement ou élus locaux avant et après la prise de fonction, tout en s’assurant du respect de la gouvernance rationnelle dans la gestion des affaires publiques de la lutte contre l’abus de pouvoir. Mais, faut-il le souligner, les textes réglementaires, aussi fignolés soient-ils, ne peuvent rien contre la corruption sans la volonté politique.

Maître mot d’efficacité des lois de la lutte et la prévention de la corruption, la volonté politique joue un rôle majeur, sans lequel tout restera encore sur papier. D’où l’insistance qu’il serait utile de rappeler dans ce contexte d’une Algérie qui va vers des changements radicaux dans la gestion des affaires publiques, notamment. A ce niveau de la «corruption», qui est définie en tant que fait de solliciter, d’offrir, de donner ou d’accepter, directement ou indirectement, une commission illicite, ou un autre avantage indu qui affecte l’exercice normal d’une fonction ou le comportement requis du bénéficiaire de la commission illicite, ou de l’avantage indu ou de la promesse d’un tel avantage indu, la loi pourrait avoir des résultats probants en peu de temps à travers une forte volonté politique et une transparence dans la gestion des affaires publiques. Est-ce pour autant l’occasion pour crier victoire ?

Probablement, non. Car la corruption a atteint tous les échelons du corps social, à telle enseigne qu’elle est devenue une règle, un «cadeau» accordé entre les uns et les autres pour services rendus. Il serait, donc, très important de prendre en considération la « petite » corruption, qui touche directement les poches des citoyens. Une « petite » corruption contre laquelle s’est insurgé le président de la République, promettant de mener une lutte sans répit contre ce phénomène qui a chamboulé les valeurs sociales. Sans oublier de faire référence à « la conscience », qui façonne l’individu « incorruptible », plus grand rempart contre la corruption.


Lire aussi :  Corrupteur-corrompu, «rassa ouahda !»


        Dénoncé comme une «trahison»

Le Covid en Afrique offre un nouveau marché aux corrompus

Une enquête a été ouverte après la publication d’une conversation, largement partagée sur les réseaux sociaux, entre l’ambassadrice ougandaise au Danemark et son adjoint, qui discutent sur Zoom des moyens de détourner des fonds Covid.

 

Fonds détournés, contrats passés auprès de sociétés politiquement amies, surfacturations et fraudes: l’Afrique du Sud est confrontée à une embarrassante série de scandales de corruption liés aux fonds alloués pour lutter contre le coronavirus. Comme d’autres pays sur le continent. Pendant deux semaines, les soignants ont manifesté bruyamment tous les jours à l’heure du déjeuner dans les grandes villes sud-africaines, pour dénoncer le manque d’équipement de protection. Ils ont déjà perdu 240 collègues en raison de la maladie, sur les 27.000 infectés au travail. «On ne peut plus se taire. Les soignants meurent», dénonce l’infirmier Frans Mokgope, mettant en cause le manque criant de gants, lunettes et blouses pour se protéger.

Les enquêteurs sud-africains ont déjà dans les mains 600 dossiers d’entreprises soupçonnées de corruption, sur plus de cinq milliards de rands (250 millions d’euros) de contrats destinés à fournir matériel, aide sociale et distributions alimentaires. Les entrepreneurs pilleurs de fonds Covid sont si nombreux qu’ils ont hérité d’un néologisme: les «Covidpreneurs». Et cette corruption n’épargne pas d’autres pays africains. De Nairobi à Lagos, responsables gouvernementaux et entreprises ont été pris la main dans le sac à pandémie. Le continent a été frappé moins fort par le virus qu’initialement redouté – 31.893 décès sur plus de
1,3 million de cas, dont près de la moitié en Afrique du Sud (14.678 morts pour 635.000 cas).

Mais des centaines de millions de dollars prévus pour y faire face ont disparu. Des hôpitaux se retrouvent avec du matériel pas aux normes, des équipements ou désinfectants inefficaces. Les deux tiers des contrats de fourniture de matériel de protection en Afrique du Sud ne respectent pas les règles fiscales, ou ne sont pas déclarés, a fait savoir jeudi le commissaire du fisc Edward Kieswetter. Beaucoup de ces entreprises ne connaissaient d’ailleurs rien à ce secteur, a-t-il ajouté sur la chaîne SABC, «ce qui a pu contribuer au nombre de morts de soignants», en raison de la mauvaise qualité de ces fournitures. En Afrique de l’Est, des images postées par des médecins et infirmiers kényans, montrant du matériel défectueux dans les services de réanimation, ont largement circulé, gênant le gouvernement. Et en République démocratique du Congo, les accusations de malversations financières font rage: en mai, le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba affirmait avoir décaissé 10,7 millions de dollars pour lutter contre le coronavirus.

Un mois plus tard, le responsable de ces programmes disait n’avoir reçu que 1,4 million. Le vice-ministre de la Santé Albert M’Peti Biyombo a même dénoncé l’existence des «solides réseaux mafieux créés pour détourner ces fonds» au sein de son ministère et qui exigent, selon lui, des «rétro-commissions jusqu’à hauteur de 35% auprès des structures bénéficiaires de ces fonds». En Ouganda, quatre responsables gouvernementaux risquent la prison pour avoir empoché un demi-million de dollars sur un fonds destiné à nourrir les plus vulnérables. Un autre, qui entassait dans sa maison des sacs de maïs et de haricots destinés aux pauvres, n’est pas passé inaperçu. Une enquête a été ouverte après la publication d’une conversation, largement partagée sur les réseaux sociaux, entre l’ambassadrice ougandaise au Danemark et son adjoint, qui discutent sur Zoom des moyens de détourner des fonds Covid. Le nombre de ces affaires fait enrager le patron de l’OMS, l’Ethiopien Tedros AdhanomGhebreyesus. «Aucune forme de corruption n’est acceptable.

Mais celle qui concerne l’équipement de protection (EPI), qui peut sauver des vies, c’est carrément du meurtre», a-t-il dénoncé le mois dernier. Le détournement de ces équipements ou «de fonds destinés à sauver des vies doit être puni autant que possible», a renchéri le directeur du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) de l’Union africaine, John Nkengasong. Ces affaires ne font que rappeler l’omniprésence de la corruption sur le continent, soupirent des organisations civiles exaspérées. «C’est fermement ancré, enraciné», regrette le directeur de l’ONG Corruption Watch auprès de l’AFP. «Les profiteurs de guerre étaient autrefois exécutés sur-le-champ (…) C’est comme ça que je vois les choses. Quand un pays est en guerre contre une pandémie et que certains volent et sapent cet effort à leur profit, c’est de la trahison.» Une association de chefs traditionnels sud-africains s’est alarmée cette semaine de ces «vols barbares» de fonds publics: «C’est une mutinerie contre les citoyens de ce pays qui revient à de la trahison.»


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