Burkina Faso: 12 millions d’euros auraient été alloués par la DGSE pour la diffusion des Fakenews

 

Au moment ou le média du Quai d’Orsay France 24  réagit sans convaincre,au communiqué du gouvernement burkinabé, qui fait état de sa suspension « sine die » de  diffusion sur son territoire, des médias panafricanistes révèle un complot en préparation pour saboter la montée en puissance de l’armée Burkinabé.

Selon les mêmes sources, des médias français reçoivent 12 millions d’euros, pour faire la publication des vidéos et images montées par la DGSE. Les médias panafricanistes citent le journal français Libération  qui fait état  d’exactions des jeunes. Pour les médias panafricanistes,la vidéo diffusée par Libération a son côté très flagrant, puisque dans cette vidéo, la langue utilisée est dans le but de faire croire qu’elle a été réellement réalisée au Burkina Faso. L’objectif de cette vidéo comme par hasard présentée par les médias français, est d’avoir le soutien de l’ONU, l’UA et l’UE, pour sanctionner les autorités du Burkina Faso. Les observateurs Africains se mobilisent pour dénoncer cette attitude de la France qui est connue.

D’autres éléments sonores sont en cours de préparation, pour manipuler le peuple Burkinabé en particulier et la communauté internationale.. Il convient de mentionner que, ce complot qui était déjà dénoncé avant sa publication par le média Libération .


                          Le Burkina Faso suspend la diffusion de France 24

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Les autorités de transition du Burkina Faso ont décidé de suspendre la diffusion de France 24 après une interview prise par la chaîne d’information du chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)*. Un autre média français, RFI, a été suspendu fin 2022.
La chaîne d’information France 24 est suspendue de diffusion au Burkina Faso, ont annoncé le 27 mars les autorités de transition du Burkina Faso. En cause, l’interview du chef de l’organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)*.
Le Burkina Faso « se désole de voir que le chef d’une organisation terroriste comme AQMI* et reconnue comme telle par l’ensemble de la communauté internationale puisse bénéficier des largesses éditoriales de France 24 pour s’exprimer longuement sur les antennes de la chaîne », selon le communiqué du gouvernement du pays.

« Le gouvernement a décidé en toute responsabilité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, de la suspension sine die de la diffusion des programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire national », indique le document.

L’interview en question

Cette décision tombe quelques semaines après que France 24 avait pris l’interview du chef du groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)*. Le 6 mars, la chaîne française avait annoncé que ce terroriste, Abou Obeida Youssef al-Annabi, avait répondu à 17 questions posées par France 24.
La chaîne a publié un court extrait, comme elle explique, pour prouver son authenticité. Les réponses du chef des terroristes ont été rapportées par le journaliste de France 24. L’une des questions concernait le sort d’Olivier Dubois, journaliste français pris en otage depuis avril 2021 et libéré le 20 mars 2023.

Tensions avec les médias français

Au Burkina, la chaîne française avait déjà été mise en demeure début février après l’audition de son correspondant au Burkina Faso en janvier. Selon le Conseil supérieur de la communication (CSC) du pays, en janvier, France 24 a diffusé une « fausse information » sur les femmes enlevées à Arbinda, dans le nord du pays. Ainsi, les auteurs de l’enlèvement ont été qualifiés de « rebelles islamistes » par la chaîne, tandis que les autorités du pays africain avaient précédemment déclaré qu’il s’agissait de « groupes armés terroristes ».
France 24 n’est pas le seul média auquel les autorités burkinabés de transition, au pouvoir depuis fin septembre 2022, présentent des réclamations. En décembre 2022, le gouvernement a suspendu Radio France Internationale (RFI) « jusqu’à nouvel ordre ». Il a reproché au média un « manquement grave » et l’a accusé de propager une « information mensongère ».

De plus, dans un contexte de contestation de la présence française, le 18 janvier, les autorités d’Ouagadougou avaient demandé le départ, dans un délai d’un mois, de la force française Sabre. L’accord d’assistance militaire, conclu avec la France en 1961, a été dénoncé fin février.


*Organisation terroriste interdite en Russie.


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