FIDA (agriculture)

FONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE (FIDA)

Historique 

Alors que la population ne cesse de croître, la faim dans le monde devient un enjeu de plus en plus alarmant. La communauté internationale convoquera la Conférence mondiale sur l’alimentation en 1974 à Rome dans un contexte où les stocks de nourriture sont en baisse et où les cas de famines semblent se multiplier. (1) On y élaborera comme principe que chacun a un « droit inaliénable d’être libéré de la faim et de la malnutrition » (2) Comme on peut se l’imaginer, mener ce but à terme ne sera pas évident. Les populations rurales sont très souvent les plus pauvres et le développement des régions n’est pas facile à faire. Pour assister financièrement les projets des plus démunis, la communauté internationale fera ainsi naître trois ans plus tard le Fonds international pour le développement agricole. 

Mandat et objectifs 

Le FIDA se donne le mandat de favoriser les initiatives agricoles mises de l’avant par les agriculteurs des pays en développement. Par contre, comme ces derniers connaissent dans bien des cas la pire qualité de vie au monde(3), il est très difficile pour eux de trouver les ressources nécessaires pour prospérer. Le FIDA se donne ainsi comme principal objectif « de mobiliser et de fournir à des conditions de faveur des ressources financières supplémentaires pour la croissance du milieu agricole des États membres en développement. »(4) Les capitaux sont débloqués pour financer les initiatives des agriculteurs en leur fournissant des prêts à petite échelle. Ces projets peuvent être de nature agraire, mais le développement des infrastructures d’élevage et de pêcherie est aussi financé, comme un des objectifs au coeur du FIDA est ultimement d’éliminer la faim dans le monde. 

Membres 

Tout État membre d’un organisme international comme l’Organisation des Nations Unies ou l’Agence internationale de l’énergie atomique peut devenir membre du FIDA. D’ailleurs, un État qui accorde à un palier supranational, l’Union européenne par exemple, des compétences compatibles avec celles du FIDA peut aspirer à devenir membre, mais le critère le plus souvent considéré demeure l’adhésion à l’ONU. Il y a aujourd’hui 164 membres au Fonds. 

Un des critères intéressants dans le processus d’adhésion au Fonds est que chaque pays aspirant doit posséder une « monnaie librement convertible ». (5) Comme les investissements fais par le Fonds sont une forme d’injection de capital pour le développement économique d’un pays, chaque membre doit posséder une monnaie échangeable. Ceci expliquera vraisemblablement l’absence de la Russie et de plusieurs pays de l’ancienne sphère d’influence soviétique dans les États membres du FIDA. Le premier de ce bloc à y adhérer sera l’Arménie en mars 1993 (6) après l’effondrement de l’URSS. Néanmoins, certains pays communistes se joindront tout de même au Fonds, comme la Chine en 1980, tant que les membres s’entendent sur une valeur d’échange pour la monnaie du pays. 

Les États Membres du Fonds international de développement agricole sont séparés selon trois listes différentes ; les listes A (pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques), B (pays membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole) et C (pays en développement). Cette dernière liste est à son tour séparée en trois sous-divisions régionales, soit l’Afrique (C1) ; l’Europe, l’Asie et le Pacifique (C2) ; et l’Amérique latine et les Caraïbes (C3)(7). Il faut noter que les États Membres financent le Fonds international, et ce sont souvent ceux de la liste A qui ont les moyens de le faire. 

Structure 

Trois structures principales existent afin de gérer le Fonds au sein du Bureau du Président; le Bureau du Président et du Vice-président en tant que tel, le Bureau d’appel interne, qui gère les demandes d’appel si contestation il y a dans la répartition des fonds, et le Bureau du Conseil général. Ce dernier comprend le secrétariat des principaux organes du Fonds international pour le développement agricole ; le Conseil des gouverneurs et le Comité exécutif. Ces deux derniers sont d’ailleurs les principaux organes preneurs de décisions. 

Le FIDA est dirigé par un Conseil de gouverneurs, où chaque pays membre désigne un gouverneur et un second qui peut le remplacer. Ces derniers possèdent un droit de vote(8) qui porte principalement sur l’allocation des ressources et sur le budget de l’organisme. Toutes les décisions du Fonds doivent être acceptées par le Conseil de gouverneurs.(9) 

Un Comité exécutif est également formé pour décider comment seront répartis les investissements du Fonds. Ils acceptent ou refusent les projets soumis, examinent la candidature des États aspirants et formulent un budget annuel.(10) Évidemment, chacune de ces décisions dépend de l’approbation du Conseil des gouverneurs. Il y a 18 membres du Comité et 18 membres seconds qui sont élus par le Conseil : 8 membres et seconds proviennent de la liste A (pays membres de l’OCDE : 23 pays) ; 4 de la liste B (pays membres de l’OPEP : 12 pays) ; et 6 de la liste C (pays en développement : 129 pays), soit 2 par sous listes régionales (C1, C2 et C3).(11) 

Un Comité d’évaluation(12) sera lié au Comité exécutif et évaluera les demandes d’emprunts afin de réaliser les différents projets. Il y gardera un suivi, afin d’apprendre des erreurs du passé et d’améliorer les projets futurs. En bref, c’est lui qui choisit quels projets mériteront les fonds du programme. Ses membres sont appointés par le Comité exécutif pour des mandats de trois ans. 

Le département des affaires externes s’assure, avec ses différents organes, de faire le pont entre le Fonds et le monde extérieur. Il voit à ce que sa vision de « pro-populations rurales pauvres » soit promue sur la scène internationale. (13) 

Le département des finances et de l’administration va à son tour veiller à la répartition des fonds allouée aux membres, une fois que la quantité sera votée par le Conseil des Gouverneurs. Il planifie le budget, gère les investissements et calcule les risques encourus par le Fonds selon la répartition de son capital.(14) 

Le département de gestion des programmes va veiller à la distribution même des investissements dans leurs différentes formes aux pays membres.(15) Il sera divisé en fonction des régions géographiques qui composent les différentes listes de membres. 

Instruments de décision 

Depuis la victoire du capitalisme sur les systèmes communistes, nous connaissons dans les pays en développement un désengagement de l’État de plus en plus poussé. Cela entraîne habituellement une concentration des richesses dans les milieux urbains ; les régions rurales sont souvent délaissées et les institutions financières refusent de prendre le risque d’octroyer des prêts à des populations sans ressources. 

Le Fonds international de développement agricole a donc conçu un système dont il est le pionnier, soit le microcrédit. Chaque agriculteur est responsable de son prêt, aussi petit soit-il, et doit rentabiliser son investissement. Malgré un taux d’intérêt souvent élevé, cela permet de débloquer des fonds pour les petits agriculteurs qui se responsabilisent devant leur marge de crédit. Cela permet aux emprunteurs de rentabiliser de façon surprenante leur capital : « L’emprunt se fait par le biais d’un partenaire financier : banque locale, coopérative de crédit ou encore ONG qui s’est transformée en caisse de dépôt. Chaque emprunteur est personnellement responsable du crédit qu’il reçoit. Surprise : il est plus fiable que les ménages des pays nantis. Le taux d’intérêt est élevé – au-delà de 20% – mais le taux de remboursement atteint par exemple 97% au Bénin et en République dominicaine. » (16) Il est aussi reconnu que chaque dollar investi dans les économies locales de cette façon en crée deux dans l’économie mondiale. (17) 

Le système d’allocation de prêts est très décentralisé. Le FIDA va souvent encourager le développement des institutions de microfinance (IMF), institutions de gestion de prêts destinés aux agriculteurs, qui gèrent les besoins locaux sur le terrain. En décentralisant leur système et en reléguant la tâche de répartir les investissements à des systèmes indépendants, le Fonds s’assure que les besoins les plus urgents sont ceux auxquels on s’adresse en premier. (18) 

Autres informations intéressantes 

La manière dont le droit de vote est réparti aux comités décisionnels du FIDA est assez particulière. Au Conseil des gouverneurs, il y a un total de 1800 votes d’alloués pour les représentants. De ce total se divisent deux types de votes ; 790 sont accordés équitablement aux 164 pays adhérents, conférant un minimum de 4,846 votes par membre, et 1010 votes répartis selon la contribution versée à l’organisme. (19) 

Même si les pays en développement sont très majoritaires, une bonne partie des votes sont alloués à ceux qui ont le moyen d’investir dans le Fonds. Il est vrai qu’ils ont le droit d’avoir un suivi et de décider où iront leurs investissements, mais cela se fait aux dépens de la majorité des membres, ceux qui en bout de ligne en bénéficieront. 

Interventions récentes 

À partir de 2001, le FIDA va repenser la façon dont il répartira ses ressources. Après la Déclaration du millénaire, le Fonds réitérera son objectif principal ; éliminer la pauvreté extrême dans les zones rurales. Cependant, certaines infrastructures de base sont très peu développées dans bien des cas. Un des problèmes frappants dans certaines régions les plus reculées est l’absence d’un système routier. Le développement des terres se fait très souvent dans l’ordre, mais le manque d’infrastructure de transport pour développer un marché efficace est parfois le plus grand obstacle aux agriculteurs. Pour trouver une issue viable aux problèmes de développement, le FIDA doit se pencher également sur la question d’accession aux marchés pour les paysans.(20) Il financera donc des projets pour développer le transport des marchandises des producteurs aux consommateurs, c’est-à-dire en finançant la construction d’un système routier plus efficace.   /Perspective Monde/ 22.12.2018/

Références 

1. Ministry of Foreign Affairs of Japan, Bluebook of 1994, 2e Section, http://www.mofa.go.jp/policy/other/bluebook/1974/1974-3-2.htm 

2. Food and Agriculture Association, Résolution 2/95 de la FAO, 31 Octobre 1995, http://www.fao.org/wfs/resource/french/resolutf.htm 

3. Groupe Associatif CIDR, « Stratégie régionale du FIDA en finance rurale en Afrique Centrale et de l’Ouest », http://www.groupecidr.org/travaux-d-etudes-et-de-recherche/institutions-de-microfinance/strategie-regionale-du-fida-en-finance-rurale-en-afrique-centrale-et-de-l-ouest-article31.html 

4. FONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE, Accord portant sur la création du Fonds International de Développement Agricole, p.4 

5. FONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE, Accord portant sur la création du Fonds International de Développement Agricole, p.4 

6. TRAITÉS MULTILATÉRAUX DÉPOSÉS AUPRÈS DU SECRÉTAIRE-GÉNÉRAL, Accord portant sur la création du Fonds International de Développement Agricole, http://untreaty.un.org/FRENCH/bible/frenchinternetbible/partI/chapterX/treaty18.asp 

7. INTERNATIONAL FUND FOR AGRICULTURAL DEVELOPMENT, IFAD Member States, http://www.ifad.org/governance/ifad/ms.htm 

8. D’ailleurs, le droit de vote des organismes est fait de façon très particulière, comme il est expliqué dans la section « Autres informations intéressantes ». 

9. Idem, Governing Council, http://www.ifad.org/governance/ifad/gc.htm 

10. Idem, Executive Board, http://www.ifad.org/governance/ifad/eb.htm 

11. Idem, IFAD Governance, http://www.ifad.org/governance/ifad/gb.htm 

12. Idem, IFAD Executive Committee, http://www.ifad.org/governance/ifad/ec.htm 

13. Idem, External Affairs Department, http://www.ifad.org/governance/internal/ed.htm 

14. Idem, Finance and Administration Department, http://www.ifad.org/governance/internal/fad.htm 

15. Idem, Programme Management Department, http://www.ifad.org/governance/internal/pd.htm 

16. Richard HEUZÉ, LE FIGARO, mercredi 12 janvier 2005, « les cinq dollars qui ont changé la vie d’Ibu Sahnun, 

17. LE FIGARO, mercredi 5 mai 2004, « Les paysans multiplicateurs de richesse » 

18. Groupe Associatif CIDR, « Stratégie régionale du FIDA en finance rurale en Afrique Centrale et de l’Ouest », http://www.groupecidr.org/travaux-d-etudes-et-de-recherche/institutions-de-microfinance/strategie-regionale-du-fida-en-finance-rurale-en-afrique-centrale-et-de-l-ouest-article31.html 

19. Idem, Member’s Votes, http://www.ifad.org/governance/ifad/vote.htm 

20. INTERNATIONAL FUND FOR AGRICULTURAL DEVELOPMENT, Strategic Framework for IFAD 2002-2006, http://www.ifad.org/sf/index.htm 

Bibliographie 

LE FIGARO, mercredi 5 mai 2004, « Les paysans multiplicateurs de richesse », trouvé sur Biblio Branchée, 1p. 

FONDS INTERNATIONAL DE DÉVELOPPEMENT AGRICOLE, Accord portant sur la création du Fonds International de Développement Agricole, Rome, Équipe de publications et micro-édition du FIDA, première version 30 Novembre 1977 et dernières modifications en Avril 1998, 27p. 

FOOD AND AGRICULTURE ASSOCIATION, Résolution 2/95 de la FAO, 31 Octobre 1995, http://www.fao.org/wfs/resource/french/resolutf.htm 

GROUPE ASSOCIATIF CIDR, « Stratégie régionale du FIDA en finance rurale en Afrique Centrale et de l’Ouest », http://www.groupecidr.org/travaux-d-etudes-et-de-recherche/institutions-de-microfinance/strategie-regionale-du-fida-en-finance-rurale-en-afrique-centrale-et-de-l-ouest-article31.html 

Richard HEUZE, LE FIGARO, mercredi 12 janvier 2005, « Les cinq dollars qui ont changé la vie d’Ibu Sahnun » 

Richard HEUZE, LE FIGARO ÉCONOMIE, samedi le 22 février 2003, « Kofi Annan : « Ne pas oublier la pauvreté » », p.3 

INTERNATIONAL FUND FOR AGRICULTURAL DEVELOPMENT, IFAD Member States, http://www.ifad.org/governance/ifad/ms.htm 

Idem, IFAD Executive Committee, http://www.ifad.org/governance/ifad/ec.htm 

Idem, External Affairs Department, http://www.ifad.org/governance/internal/ed.htm 

Idem, Finance and Administration Department, http://www.ifad.org/governance/internal/fad.htm 

Idem, Programme Management Department, http://www.ifad.org/governance/internal/pd.htm 

Idem, Governing Council, http://www.ifad.org/governance/ifad/gc.htm 

Idem, Executive Board, http://www.ifad.org/governance/ifad/eb.htm 

Idem, IFAD Governance, http://www.ifad.org/governance/ifad/gb.htm 

Idem, Member’s Votes, http://www.ifad.org/governance/ifad/vote.htm 

Idem, Strategic Framework for IFAD 2002-2006, http://www.ifad.org/sf/index.htm 

Idem, Internal Organisation, http://www.ifad.org/governance/internal/index.htm 

MINISTRY OF FOREIGN AFFAIRS OF JAPAN, Bluebook of 1994, 2e Section, http://www.mofa.go.jp/policy/other/bluebook/1974/1974-3-2.htm 

TRAITÉS MULTILATÉRAUX DÉPOSÉS AUPRÈS DU SECRÉTAIRE-GÉNÉRAL, Accord portant sur la création du Fonds International de Développement Agricole, http://untreaty.un.org/FRENCH/bible/frenchinternetbible/partI/chapterX/treaty18.asp 

Partenariat entre l’IFAD et le Zimbabwe pour réduire la pauvreté dans le pays

Rome, Italie (PANA) – Pour sa première visite au Zimbabwe en tant que nouveau président du Fonds international pour le Développement de l’Agriculture (IFAD), M. Gilbert F. Houngo va rencontrer le Président zimbabwéen, Emmerson Dambudzo Mnangagwa, et d’autres personnalités pour discuter des investissements visant à améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition dans le pays, et à fournir des emplois en faveur de la jeunesse dans le monde rural, sans oublier la réduction de la pauvreté.

L’IFAD a déclaré ce jeudi, que la visite de son patron qui aura lieu du 3 au 5 décembre 2018, va se focaliser sur le rôle des petits agriculteurs dans la sécurité alimentaire au Zimbabwe, sur les défis liés au changement climatique, sur la nécessité d’investir dans l’agriculture et sur les opportunités offertes par l’Agriculture pour les jeunes vivant dans le monde rural.

Au Zimbabwe, l’agriculture assure les moyens de subsistance à plus de 70% de la population et supporte 1/3 de la main-d’œuvre. En plus de cela, elle représente 15-18 % du PIB et contribue à plus de 40% des recettes d’exportations.

Cependant, la sécheresse qui sévissait dans le pays et les problèmes liés à la sécurité alimentaire se sont accentués au cours des dernières décennies, exposant ainsi des millions de personnes à l’insécurité alimentaire et nutritive.

En dehors de son audience avec le Président Mnangagwa, le chef de l’IFAD va également avoir des rencontres avec le ministre des Finances et du Développement économique, Mthuli Ncube,  et celui en charge des Eaux, du Climat et de l’Habitation en milieu rural, en l’occurrence M. Perrance Shiri, et le gouverneur de la Banque de Réserve du Zimbabwe, John Panonetsa Mangudya. Il va également rencontrer, lors de son séjour, les représentants des agences onusiennes et les bailleurs bilatéraux et multilatéraux qui travaillent dans le pays.

Toujours dans le cadre de sa visite, M. Houngbo se préoccupera de l’état d’avancement du programme d’irrigation pour les petits agriculteurs soutenus par l’IFAD et rencontrera les participants à ce projet pour voir en personne la manière dont celui-ci a impacté leurs vies. Par exemple, le projet 24 pour l’amélioration des techniques d’irrigation a profité à environ 2000 ménages de petits agriculteurs.

Selon l’agence spécialisée des Nations unies, les preuves ont montré que les foyers impliqués dans le projet d’amélioration des techniques d’irrigation à l’intention des petits agriculteurs sont dans de meilleures situations en terme de production alimentaire, de revenus, de nutrition et de bien-être général que ceux qui dépendent uniquement d’une agriculture basée sur la pluie.

Plus de la moitié des systèmes d’irrigation au Zimbabwe ne sont pas fonctionnels ou ne le sont que partiellement. Pour faire face à ce problème et améliorer la sécurité alimentaire et nutritive, de même que réduire la pauvreté, l’IFAD soutient un nouveau plan de revitalisation de l’irrigation pour les petits agriculteurs (SIRP) qui a débuté cette année, en janvier 2018.

Dans le cadre du SIRP, 6100 hectares dans 152 réseaux d’irrigation existants pour les petits agriculteurs, seront revitalisés et vont profiter à 148.750 petits propriétaires dans les provinces de Manicaland, Masvingo, Matabeland Sud et les terres situées à l’intérieur du pays.

Depuis 1983, l’IFAD a financé six programmes et projets pour le développement rural au Zimbabwe à un coût total de 266,9 millions de dollars, avec un investissement d’IFAD à hauteur de 95,6 millions de dollars américains. Ces projets et programmes ont bénéficié à 1.168.000 foyers dans le monde rural.
/PANA AR/BAD/BEH/SOC 29nov2018/



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