France / La dernière étude de l’OFCE confirme que Macron est le Président des riches

Selon une étude de l’OFCE, «les ménages appartenant aux 5% les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros sous l’effet des mesures socio-fiscales mises en œuvre entre 2018 et 2020», tandis que les 5% les plus riches gagneront 2.905 euros de plus.

Un récent rapport confirme une nouvelle fois les craintes selon lesquelles Emmanuel Macron favorise les plus riches. En effet, l’étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) publié le 5 février indique que les mesures socio-fiscales du budget 2020 contribueront à enrichir les plus aisés tout en diminuant le niveau de vie des plus pauvres.

En calculant les effets cumulés par les mesures mises en place par le gouvernement entre 2018 et 2020, l’OFCE a calculé que «les ménages appartenant aux 5 % les plus pauvres devraient voir leur niveau de vie se réduire d’environ 240 euros».

D’un autre côté, la tranche des 5% les plus riches devraient gagner 2.905 euros de plus. Quant à la classe moyenne (entre 1.675 et 4.000 euros mensuels), elle devrait profiter d’un gain de pouvoir d’achat estimé entre 600 et 800 euros sur l’année.

La baisse de la taxe d’habitation, la suppression de l’ISF, la hausse de la CSG, l’augmentation de la taxe carbone ou encore la réforme de la fiscalité du capital sont autant de mesures qui ont influencé, positivement ou négativement, le revenu des ménages depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.

«Sur les 17 milliards d’euros distribués aux ménages depuis le début du quinquennat, plus du quart sont ainsi allés soutenir le revenu disponible des 5% de ménages les plus aisés», constate également l’Observatoire.

Les actifs occupés, grands gagnants du début de quinquennat

Le rapport estime qu’une personne isolée qui travaille gagnera en moyenne 725 euros de plus. À l’inverse, les chômeurs et les retraités seuls verront leur pouvoir d’achat baisser de 0,2 à 0,5%. Là encore, la répartition du budget reflète directement cette tendance: 12 milliards d’euros ont été versés aux personnes actives, seules ou en couple, tandis que les personnes au chômage ou à la retraite, en couple ou seules, n’ont reçu qu’1,6 milliard d’euros.

Un rapport de l’INSEE allait dans le même sens

Le «portrait social» de la France, publié par l’INSEE en novembre 2019, soulignait déjà une certaine inégalité, prédisant que les mesures de l’exécutif allaient faire progresser le niveau de vie des plus pauvres de 0,5%, tandis que celui des 10% les plus riches allait progresser d’1,2%. Les mesures de 2020 semblent donc creuser encore un peu plus l’écart de revenus entre les plus favorisés et les plus démunis.


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