Principales étapes de l’engagement américain dans le conflit syrien

2011 : Le 29 avril, un mois après les premières manifestations pacifiques violemment réprimées par le régime, Washington impose des sanctions économiques contre plusieurs responsables syriens. Le 19 mai, Barack Obama appelle Bachar Al Assad à diriger la transition ou à se retirer. La veille, Washington décidait d’imposer des sanctions à Al Assad en personne. Le 18 août, le président Obama et ses alliés occidentaux appellent pour la première fois Al Assad à partir.

2013 : Le régime est accusé d’avoir mené une attaque chimique près de Damas qui a fait plus de 1400 morts, selon Washington. Barack Obama renonce à la dernière minute à bombarder des infrastructures du régime et conclut, en septembre, un accord avec Moscou sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien. Dans les mois précédents, Obama avait pourtant promis d’agir si la Syrie franchissait cette «ligne rouge».

2014 : Les djihadistes s’emparent de larges pans de territoires au nord et à l’ouest de Baghdad, ainsi que dans le nord et l’est de la Syrie, où ils profitent du chaos provoqué par la guerre civile. Le 23 septembre, Washington, aidé de ses alliés lance, après l’Irak, ses premières frappes en Syrie. Washington va déployer 2000 soldats en Syrie, principalement des forces spéciales.

2015 : En octobre, les Forces démocratiques syriennes (FDS), composées de 25 000 Kurdes et 5000 Arabes, tous Syriens, sont créées. Dominées par la principale milice kurde de Syrie, les Unités de protection du peuple (YPG), elles vont recevoir une aide conséquente des Etats-Unis, en armement mais aussi en soutien aérien. Les FDS ont depuis chassé l’EI du nord-est de la Syrie, notamment de Raqqa et d’une grande partie de la province de Deir Ezzor, et continuent de combattre les djihadistes dans leurs dernières poches à l’est de la Syrie.

2017 : En avril,le président américain Donald Trump ordonne des frappes contre la base aérienne syrienne d’Al Chaayrate (Centre), après une attaque au gaz sarin imputée au régime Al Assad, à Khan Cheikhoun, localité contrôlée par des rebelles et des djihadistes, dans la province d’Idleb.

2018 : Le 8 février, la coalition affirme avoir tué au moins 100 combattants pro-régime dans la province de Deir Ezzor, en riposte à une attaque contre le QG des FDS. Le 14 avril, les Etats-Unis, avec l’appui de la France et du Royaume-Uni, lancent des frappes ciblées contre le régime syrien, qu’ils accusent d’une attaque chimique le 7 avril dans la ville de Douma, près de Damas, alors aux mains des rebelles, qui a fait au moins 40 morts, selon des secouristes sur place.

Le 19 décembre, Donald Trump ordonne le retrait des troupes américaines en Syrie, estimant avoir vaincu l’EI.

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