Les groupes islamistes radicaux en Asie du Sud-Est – Panoramas institutionnels, réseaux d’affiliation et références idéologiques

AFP PHOTO/JIMIN LAI

Gabriel Facal, Chercheur associé, Centre Asie du Sud-Est (EHESS/ CNRS) / Note d’actualité n°10/16 de l’Observatoire de l’Asie du Sud-Est, cycle 2018-2019 – Juillet 2018 //

En Asie du Sud-Est, l’intensification contemporaine de la circulation des personnes, des idées et des biens a conduit nombre de groupes islamistes radicaux violents à entreprendre des collaborations inter-régionales.
Ces groupes concernent une partie infime de la population musulmane tout en n’étant pas complètement isolés de la communauté des croyants et révélant même parfois des porosités importantes entretenues avec l’oumma, que ce soit au niveau des idées, des valeurs ou des modes d’engagement. Pour mieux comprendre les facteurs limitant ou favorisant le radicalisme islamiste on abordera les groupes radicaux dans le cadre de l’histoire des violences politiques régionales, tout en prenant en compte les déterminants sociopolitiques actuels de leur développement.
Introduction: La montée des radicalismes à un moment géopolitique charnière
Définition des termes et objectifs de l’étude
Facteurs sociopolitiques favorisant le développement de la radicalisation
Discours et rhétoriques des groupes radicaux
Sud des Philippines : pluralité des séparatismes et groupes jihadistes aux connexions transnationales
Indonésie : un radicalisme d’intensité médiane dans un contexte politique sous tension
Malaisie : perméabilités territoriales, circulations jihadistes et affermissement du conservatisme gouvernemental
Sud de la Thaïlande : des groupes séparatistes essentiellement régionaux
Conclusion


Lire aussi : Islam et islamisme en Asie du Sud-est : les formes d’une radicalisation.[Christian Bernard]

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