Il reste beaucoup à faire pour répondre à l’urgence climatique, déclare António Guterres à Abou Dabi

Il reste encore beaucoup à faire et il faut agir rapidement pour faire face à l’urgence climatique mondiale, a déclaré dimanche à Abou Dabi le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d’une réunion visant à mobiliser le monde face à l’urgence climatique.

« Il est clair pour moi que nous n’avons pas de temps à perdre », a ajouté le chef de l’ONU, regrettant que « malheureusement, ce n’est pas encore clair pour tous les décideurs qui dirigent notre monde ».

Plus inquiétant encore, a-t-il relevé, « c’est que de nombreux pays ne tiennent même pas les promesses qu’ils ont faites dans le cadre de l’Accord de Paris ».

Alors que chaque semaine apporte sont lot de nouvelles dévastations liées au climat, le Secrétaire général des Nations Unies a évoqué à Abou Dabi le Sommet d’action pour le climat convoqué à son initiative en septembre prochain à New York.

« La situation ne fera qu’empirer si nous n’agissons pas maintenant avec ambition et urgence. Le maintien du réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius à la fin du siècle nécessitera des transitions rapides et profondes dans la gestion des sols, de l’énergie, de l’industrie, des bâtiments, des transports et des villes », a martelé le chef de l’ONU.

« C’est pourquoi j’ai convoqué le Sommet d’action pour le climat en septembre », a-t-il ajouté.

La réunion d’Abou Dabi, une réunion préparatoire au Sommet de septembre, a rassemblé des ministres et des responsables gouvernementaux, des chefs d’entreprise et des dirigeants de la société civile pour examiner les idées, propositions et initiatives qui pourraient être annoncées ou lancées au Sommet.

António Guterres a souligné que la réunion d’Abou Dabi devait faire le point sur les progrès accomplis dans tous les domaines que le Sommet cherche à promouvoir, de la transformation énergétique à la mobilité, de la transition industrielle aux solutions fondées sur la nature, des villes et infrastructures durables au financement climatique pour l’atténuation et l’adaptation.

« Le Sommet d’action pour le climat est l’occasion pour les dirigeants politiques, économiques et de la société civile de montrer l’exemple. Et ici, à Abou Dabi, nous allons dans la bonne direction », a-t-il déclaré.

« Notre sommet doit être ouvert, inclusif et honnête, et le travail que nous accomplissons doit être efficace, juste et équitable – pour ceux qui sont en première ligne dans la crise actuelle et surtout pour les générations à venir », a-t-il ajouté.

De son côté, Thani Al Zeyoudi, Ministre du changement climatique et de l’environnement des Émirats arabes unis, a déclaré : « Nous sommes ici aujourd’hui, dans une région connue pour son économie d’hydrocarbures… et pourtant, grâce à des politiques avant-gardistes, nous avons maintenant fait du solaire la source d’énergie la moins chère ».

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