INVESTISSEMENT / CLIMAT DES AFFAIRES: LE VERDICT DU DOING BUSINESS

La Banque mondiale a mis à jour son classement Doing Business pour l’année 2019, et le Maroc a gagné 9 places, se hissant ainsi de la 69e à la 60e. Il devance ainsi le Bahreïn (62e) et devient le 2e de la région Middle East North Africa (MENA) derrière les Émirats Arabes Unis, qui caracolent à la 11e place.

Parmi les autres poids lourds économiques de la région, l’Algérie ressort au 157e rang, derrière l’Égypte (120e), l’Iran (128e), l’Arabie saoudite (92e) et la Tunisie (80e). Aux prises avec une instabilité politique persistante, la Syrie (179e), la Libye (186e) et le Yémen (187e) sont au contraire les moins bien classés. En Afrique, les Îles Maurices passent en tête après avoir atteint la 20e place, doublant le Rwanda. Ils forment, avec le Maroc, le trio de tête inchangé dans le continent. 

L’amélioration du score du Maroc (+2,47) s’explique par les réformes entreprises pour «faciliter la création d’entreprise», les experts de la Banque mondiale ont également apprécié la «transparence des services d’enregistrement des biens immobiliers», faisant allusion à la dématérialisation obligatoire des services de la conservation foncière.

L’amendement du livre V du Code de commerce est également un point forme du climat des affaires. «La possibilité pour le débiteur de continuer son activité durant la procédure, ainsi que la participation plus effective des créanciers ont sensiblement amélioré le traitement des entreprises en difficulté.

Alors que la Banque mondiale met l’accent sur la nécessité d’avoir un «personnel qualifié» dans les administrations, pour améliorer le score, elle salue à ce titre les initiatives de la douane marocaine. Cette dernière a «mis en œuvre une série de réformes dans le domaine des ressources humaines et de la communication depuis les années 1990.

L’’introduction d’une déclaration en ligne système et de fortes mesures anticorruption, un système de formation amélioré pour le personnel des douanes et la dématérialisation des canaux ont considérablement contribué à l’amélioration de l’efficacité des douanes. En effet, ces mesures ont été à l’origine de l’augmentation de 7,7% des recettes douanières entre 1998 et 2002».

Les Eco.ma  08.01.2019

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *