Le journaliste palestinien Jamal Rayyan : «Le régime du Makhzen est entaché du sang des Palestiniens»

     Le journaliste palestinien Jamal Rayyan a fait une virulente critique du régime du Makhzen, soulignant que ce dernier est entaché du sang des Palestiniens après avoir normalisé ses relations avec l’entité sioniste.
«Dieu bénisse l’État Algérien innocent de toute effusion de sang de Palestiniens, mais le régime marocain ne l’est pas, c’est ce que l’histoire retiendra», a écrit le journaliste sur son compte Twitter. «Le régime marocain a négocié au dépens du peuple palestinien en reconnaissant l’entité sioniste. Ensuite, il demande aux Palestiniens de reconnaître le Sahara Occidental (comme étant) un territoire ‘’marocain’’. C’est une demande étrange et grossière», a-t-il également écrit dans un autre post.

Et de s’interroger : «Depuis quand les nations font l’objet de marchandage, comme l’a fait le Maroc avec la Palestine ?» «Jamal Rayyan n’est pas Donald Trump», a-t-il poursuivi, en allusion à l’annonce faite, le 10 décembre 2020, par l’ancien Président américain Donald Trump via une publication sur son compte Twitter dans laquelle il reconnaît «la prétendue souveraineté» du Maroc sur le Sahara Occidental en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste.
En effet, ces publications et d’autres sur la normalisation ont valu au journaliste, qui est également de nationalité jordanienne, plusieurs attaques sur les réseaux sociaux. Sa page Twitter a fait l’objet d’attaques «sans précédent» de la part «des pays ayant normalisé leurs relations avec l’entité sioniste», en appelant à la fermeture de son compte, ce qui a été rejeté par l’administration du réseau social. Dans ce contexte, Jamal Rayyan a fait savoir qu’il «arrêtera temporairement de tweeter pour réfléchir à la manière d’y remédier», en soumettant notamment des rapports à l’administration de «Twitter» contre les mouches électroniques des régimes ayant normalisé leurs relations avec l’entité sioniste.

Le 6 novembre dernier, le journaliste palestinien avait déjà annoncé avoir cessé de tweeter «temporairement» après avoir reçu des critiques acerbes, notamment de la part des Marocains, pour avoir publié le 4 du même mois un tweet dans lequel il montrait également le drapeau algérien.
Jamal Rayyan avait illustré sa publication par une légende : «En raison de la normalisation de son voisin (en référence au Maroc), Israël est à ses (l’Algérie) portes, que Dieu l’aide et la conforte dans ses positions historiques en faveur de la cause palestinienne.»
Par ailleurs, il est à signaler que pas moins de 8 000 Palestiniens ont été arrêtés par les autorités de l’occupation israéliennes durant l’année 2021, ont révélé des associations s’occupant des affaires des prisonniers dans un rapport annuel conjoint.
R. I./APS


 

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