LA 19E ÉDITION DES JEUX MÉDITERRANÉENS DE 2022 : Oran, potentielle métropole du futur

         Par : Abderrahmane MEBTOUL,  Professeur des universités, docteur d’État 1974, expert international

L’ambition d’Oran est de figurer au rang des grandes métropoles qui comptent à travers la Méditerranée, une ville attractive et créative. Le rôle d’Oran dans l’économie algérienne et dans la région Ouest est crucial, avec les nouvelles mutations mondiales où la concurrence internationale est vivace.

 

Les Jeux méditerranéens-2022 se dérouleront à Oran — un grand honneur pour l’Algérie à la veille de la fête de l’indépendance —, jeux qui étaient initialement prévus à l’été 2021 et qui ont été reportés du 25 juin au 5 juillet 2022 en raison de la pandémie de Covid-19. Après un retard avec un organe de suivi au niveau de la présidence de la République, les autorités se sont engagées à livrer la majorité des structures pour cet important événement où le nombre d’établissements hôteliers est évalué à 221 hôtels pour juin 2022. Au total, 26 pays participeront à cette édition des Jeux méditerranéens : l’Albanie, l’Algérie, Andorre, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l’Égypte, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Kosovo, le Liban,  la Libye, la Macédoine du Nord, Malte, le Maroc, Monaco, le Monténégro, le Portugal, Saint-Marin, la Serbie, la Slovénie, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.

1.- Oran, une longue histoire méditerranéenne  
Oran (en arabe Wahrāan), surnommée “la radieuse” (en arabe El-Bahia), est une ville portuaire de la Méditerranée, au nord-ouest de l’Algérie, et le chef-lieu de la wilaya du même nom, en bordure du golfe d’Oran, se trouvant à 432 km à l’ouest de la capitale Alger. Bon nombre d’historiens rappellent que le nom “Wahran” (Oran) vient du mot arabe “wahr” (lion) et de son duel (deux) Wahran (deux lions). La légende dit qu’à l’époque (vers l’an 900), il y avait encore des lions  sur la montagne près d’Oran et qui, d’ailleurs, s’appelle “la Montagne des lions”. Il existe devant la mairie d’Oran deux grandes statues symbolisant les deux lions en question. Oran aurait été créée en 902 par les marins andalous et a connu différentes occupations. D’où les conflits entre Omeyyades d’Espagne et Fatimides de Kairouan. En 1016, la ville devient Omeyyade, et en 1081, c’est l’avènement de l’empire almoravide. Avec le début du XIIIe siècle, c’est la constitution des royaumes de l’Est et de Tlemcen sur le corps de l’empire almohade, tandis qu’au Maroc, les Mérinides commencent à prendre du terrain sur l’autorité de l’empire. Le royaume zyanide de Tlemcen, dont font partie Oran et sa province, est alors pris en étau entre les Hafcides de l’Est et les Mérinides de l’Ouest. Les Mérinides vont, à un certain moment, jusqu’à proposer la paix avec Tlemcen à condition de continuer de garder Oran. Durant toute cette période aussi, la ville d’Oran sera, tour à tour et plusieurs fois de suite, zeyanide, Mérinide, hafcide. Le premier siège Mérinide d’Oran a lieu en 1296, et la dernière tentative des rois de l’Ouest de reprendre Oran a lieu en 1368 sous le roi zeyanide, Abou Hammou Moussa I. S’ensuit alors une longue période tragique marquée par des luttes intestines au sein du royaume de Tlemcen pour la succession au trône jusqu’en 1425, période du sultan hafcide Abou Farès, qui reprend tout le Maghreb central… C’est sans doute à la faveur de ces dissensions et de ces déchirements continus, qui affaiblissent le royaume, que se fait la prise d’Oran par les Espagnols en 1509 après l’occupation de Mers el-Kébir. La première libération d’Oran s’est faite en 1705 par le bey Bouchelagham qui en fit le siège du beylick. Mais cette libération est de courte durée — puisque les Espagnols reprennent la ville — et prend fin le 8 octobre 1792. La ville est assiégée par Mohamed ben Othman, dit Mohamed El-Kébir, mais au cours de la première nuit du siège, un tremblement de terre détruit Oran. Le bey propose un traité au roi Charles IV, et dès 1792, les Espagnols quittent définitivement Oran. En 1831, la ville, comme le reste du pays, devint colonie française. La ville a été préfecture du département d’Oran qui occupait tout l’Ouest. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le 3 Juillet 1940, la flotte française du gouvernement de Vichy, basée à Mers el-Kébir, fut bombardée par la flotte anglaise venant de Gibraltar. Le 8 novembre 1942, c’est au tour des Anglais et des Américains de débarquer, prélude au débarquement en Italie. Durant la guerre de Libération nationale, Oran, à l’Instar de toutes les wilayas du pays, a payé un lourd tribut pour que l’Algérie retrouve sa souveraineté.

2.- Oran, une wilaya à fortes potentialités
La wilaya d’Oran compte 9 daïras : Oran ; Aïn el-Turk ; Arzew ; Bethioua ; Es-Senia ; Bir El-Djir ; Boutlélis ; Oued Tlélat et Gdyel. La Population de la wilaya (2018) est de 2 053 204 habitants, et selon la DPSB/PATW, elle est répartie ainsi : Aïn el-Turk 45 183 habitants, Bousfer 26 963, El-Ançor 15 230, Mers el-Kébir 21 545, Arzew 103 787, Sidi Ben Yebka 9 731, Bethioua 21 431, Aïn Bya 38 525, Marsat el-Hadjadj 15 891, Bir el-Djir 331 838, Hassi Ben Okba 18 733, Hassi Bounif 83 424, Boutlelis 30 283, Aïn Kerma 7 950, Misserghin 35 665, Es-Senia 139 310, El-Kerma 41 642, Sis Chahmi
189 614, Gdyel 47 989, Ben Freha 33 316, Hassi Mefsoukh 19 094, Oran 713 382, Ouled Tlélat 25 908, Boufatis 13 643, El-Braya 9 124 et Tafraoui 14 001. Pour une superficie de 2 114 km2, elle est bordée à l’Est par la wilaya de Mostaganem, au Sud-Est par celle de Mascara, au Sud-Ouest par celle de Sidi Bel-Abbès et à l’Ouest par celle d’Aïn Témouchent. La wilaya a un climat méditerranéen, son relief étant marqué notamment par une façade maritime composée de côtes rocheuses s’étalant des monts d’Arzew jusqu’à Mers el-Kebir à l’Ouest et du Cap Lindles jusqu’à Cap Sigal, limite administrative de la wilaya avec des plages sableuses de la basse plaine de Bousfer, les Andalouses et la baie d’Arzew. Le plateau d’Oran-Gdyel s’étend sur une vaste superficie, des piémonts du Murdjadjo jusqu’au Sahel d’Arzew, et la partie orientale de la plaine de la M’leta entre les piémonts Sud de Tessala, les coteaux de la forêt de Moulay Ismaïl et la bordure immédiate de la grande Sebkha constituée par une dépression située à 80 m d’altitude d’une étendue dépassant les 30 000 ha (près du 6e de la surface de la wilaya). La wilaya recèle une superficie agricole utile de 90 271 ha, la superficie forestière s’étendant sur 41 260 ha et ses potentialités économiques sont l’agriculture, l’industrie, la pêche, les nouvelles technologies et le tourisme. Des campus comme l’USTO Mohamed-Boudiaf d’Oran, le pôle de Belgaïd ou encore l’université Abou-Bakr-Belkaïd peuvent servir de segment dynamisant pour la wilaya pour peu que la qualité l’emporte sur la quantité. C’est que la wilaya d’Oran aspire à se hisser au rang des grandes métropoles ; elle en a les potentialités. Elle est dotée d’infrastructures de base non négligeables (routes, ports, aéroport), abrite les plus grands complexes pétroliers et gaziers du pays, une côte attrayante sur la mer ; ce qui lui permet, sous condition d’une gestion optimale, d’offrir des conditions satisfaisantes à l’activité économique et commerciale.
Les extensions du port d’Arzew, pôle pétrochimique, et de l’aéroport Ahmed-Ben-Bella, où de grands projets sont en cours selon les différents plans directeurs d’aménagement urbain (PDAU), devraient permettre une meilleure fluidité de la circulation des personnes et des marchandises.
La protection de la grande sebkha d’Oran – une zone humide classée “site mondial” par la convention Ramsar – a bénéficié d’opérations d’aménagement s’étalant sur plusieurs années, dans le cadre d’une vision globale notamment des stations de traitement des eaux usées en contrebas d’El-Kerma. Les eaux traitées devraient être déversées dans ce lac salé, faisant partie du bassin versant de la grande Sebkha qui s’étend sur une superficie de 2 275 m2 comprenant les wilayas d’Oran, de Sidi Bel-Abbès et d’Aïn Témouchent.
À l’instar d’autres wilayas, Oran enregistre une forte demande de logements, accentuée par la présence d’habitats précaires et de bidonvilles qui viennent se greffer aux centres urbains, à l’image des Planteurs, de Ras el-Aïn, d’El-Hassi, de Chtaïbo, de Sidi el-Bachir. Pourtant, selon les données de la wilaya, un vaste programme de logements a été réalisé ou est en cours de livraison   (LPL, social).
De manière générale, l’ambition d’Oran est de figurer au rang des grandes métropoles qui comptent à travers la Méditerranée, une ville attractive et créative. Le rôle d’Oran dans l’économie algérienne et dans la région Ouest est crucial, avec les nouvelles mutations mondiales  où la concurrence internationale est vivace. La wilaya peut connaître de grandes perspectives en matière d’investissement afin d’impulser le développement local avec la création de nouvelles zones industrielles, la réhabilitation des zones d’activités existantes et la création d’autres, de petite envergure, au niveau des communes.
Aussi, avec ses infrastructures portuaires, aéroportuaires, ferroviaires et routières, Oran peut attirer de nombreux investissements, sous réserve d’une nouvelle gouvernance. Son attractivité peut lui faire jouer le rôle de pôle d’excellence et de compétitivité sur lequel s’appuient les villes-relais du Tell telles que Tlemcen, Sidi Bel Abbès, Mascara et Relizane.

3 – Émergence d’une métropole en fonction de l’aménagement du territoire
Ce n’est pas propre à Oran, mais à toutes les grandes agglomérations, ce qui implique une réelle décentralisation autour de six à sept grands pôles régionaux économiques (Est, Centre, Ouest, Sud-Est, Sud-Ouest…). L’objectif stratégique à l’horizon 2022/2025 est d’avoir une autre vision de l’aménagement de l’espace afin de rapprocher l’État du citoyen pour sa participation à la gestion de la cité, ce qui suppose une profonde réforme de l’État et une démocratisation de la société tenant compte de son anthropologie culturelle.
En tant que responsable de la politique économique et animateur-régulateur, l’État aura vraisemblablement à se dessaisir des charges d’administration en rapport avec la gestion des territoires des communes, pour permettre à ces dernières d’assumer pleinement leurs missions de managers de leurs espaces respectifs. Les transferts de compétences de l’État vers les collectivités territoriales doivent être accompagnés d’un abandon effectif de la mission correspondante par les services de l’État et du redéploiement de l’intégralité des agents de l’État concernés pour éviter les doublons entre les actions de l’État et des collectivités territoriales. L’on pourrait imaginer de grands pôles régionaux. C’est pourquoi la fonction de wali – dont le rôle essentiel est l’animation et la coordination des communes – ne doit plus répondre aux critères actuels où l’administratif prime, mais à des hommes managers d’un niveau intellectuel élevé et d’une haute moralité. Les expériences nous enseignent que les technopoles sont de véritables moteurs de croissance pour les pays, si tant est que les décideurs réalisent le bon choix de modèle en fonction du contexte du pays.
La réussite implique plusieurs actions coordonnées.
– Premièrement, impliquer les acteurs-clés. Pour créer les conditions qui permettront à la fois d’attirer les investissements, de créer de l’emploi et de stimuler les innovations, la métropole doit être assise sur les technopoles. Elle doit être soutenue à la fois par les acteurs publics, notamment dans le domaine des incitations fiscales, des subventions temporaires, du foncier avec toutes les utilités et commodités (État, banques publiques, universités…) et privés (entreprises, banques privées, chambre de commerce, syndicats patronaux..).
– Deuxièmement, l’efficacité doit reposer sur un modèle opérationnel performant. En matière de gouvernance, la pérennité de la technopole repose sur une autonomie de gestion et une autonomie financière qui lui permettent de dynamiser la recherche de clients entreprises et pour des partenariats avec des entreprises externes. Pour contribuer durablement à la création d’emplois dans le pays, la technopole doit s’inscrire dans le cadre d’une politique d’innovation nationale définissant les secteurs prioritaires (industrie, énergie, agroalimentaire, services, etc.).
– Troisièmement, le modèle de financement et d’exploitation de la technopole doit être construit en y associant plusieurs partenaires dans le cadre d’un partenariat public-privé. Un cadre réglementaire incitatif doit être mis en place afin de faciliter le financement des jeunes entreprises.
– Quatrièmement, les technopoles doivent s’insérer dans le cadre de la concurrence internationale. Il s’agit de faire le marketing de l’offre en matière de prestations offertes aux entreprises (centres de conférences, bibliothèque, salles de réunions, helpdesk…).
Ces quatre actions nécessitent une nouvelle politique de l’aménagement du territoire, l’Algérie en face de l’Europe, côtoyant la Tunisie, l’Atlantique (Maroc, Mauritanie), la Libye, le Mali et le Niger comme point d’appui de l’Afrique subsaharienne s’étendant sur 2 380 000 km2 dont
2 100 000 km2 d’espace saharien. La densité paraît faible, mais les 9/10e de la population sont concentrés sur les terres du Nord.
Après la “commune providence” du tout-État, l’heure est au partenariat entre les acteurs de la vie économique et sociale, à la solidarité, à la recherche de toutes formes de synergie et à l’ingénierie territoriale. L’image de la commune-manager repose sur la nécessité de faire plus et mieux avec des ressources restreintes, en évitant le gaspillage, ce qui exclut obligatoirement le pilotage à vue par des perspectives de long terme d’une part, et les arbitrages cohérents, d’autre part, qu’implique la rigueur de l’acte de gestion.
En résumé, le rôle du CIJM est de promouvoir le sport et l’olympisme ainsi que les idéaux et les valeurs dont ils sont porteurs dans les pays du Bassin méditerranéen, s’engageant à promouvoir l’esprit de paix, d’amitié, d’excellence, d’ouverture d’esprit et d’unité entre les pays du pourtour méditerranéen, une mer qui, depuis 3000 ans, a vu la naissance de grandes civilisations, religions, cultures et traditions, ainsi que les valeurs et l’esprit de l’olympisme. C’est que l’ère des confrontations n’a eu cours que parce que les extrémismes ont prévalu dans un environnement fait de suspicion et d’exclusion.
Connaître l’autre, c’est aller vers lui, c’est le comprendre, mieux le connaître. L’Algérie a toujours été au carrefour des échanges en Méditerranée. De Saint-Augustin à l’Émir Abdelkader, les apports de l’Algérie à la spiritualité, à la tolérance et à la culture universelle ne peuvent que nous prédisposer à être attentifs aux fractures contemporaines.
Bienvenue en Algérie et à Oran à nos amis des deux  rives de la Méditerranée.


                   Participation algérienne aux Jeux méditerranéens depuis l’indépendance

Par le Professeur Bounemri Zaki Saliha (*)


Cette analyse présente un diagnostic de la situation et de l’évolution de la participation de l’Algérie aux différentes éditions des jeux méditerranéens.
Les premiers jeux ont apparu en Italie en 1951. La première participation algérienne aux JM remonte à 1967 en Tunisie, où sur 12 pays participants et un total de 1249 athlètes, l’Algérie, avec 3 médailles de bronze, occupe la 9e place.
La Tunisie, avec 25 médailles, occupe la 4e place.
Le Maroc, avec 5 médailles, termine à la 7e place.

Depuis cette date, la participation algérienne fut régulière avec des performances en dents de scie, allant de 13 médailles à 32 médailles ; meilleure récolte de tous les temps obtenue en 2001 en Tunisie.
En 1971 à Izmir : l’Algérie, avec 1 seule médaille, occupe la 12e et dernière place du tableau avec le Liban.
L’Égypte récolte 29 médailles et prend la 6e place sur 12 pays participants.
La Tunisie, avec 11 médailles, termine à la 8e place.
Le Maroc et la Syrie, avec 8 médailles chacun, occupent la 9e place.
1975 à Alger : l’Algérie récolte 20 médailles et occupe la 7e sur 15 nations participantes.
L’Égypte, avec 33 médailles, prend la 6e place du tableau.
Le Maroc, avec 8 médailles, se classe 9e, suivi de la Tunisie à la 10e place avec 7 médailles et de la Libye à la 11e place, avec 4 médailles.
1979 : l’Algérie récolte 16 médailles et se classe 8e sur 14 pays participants.
L’Égypte, avec 22 médailles, termine à la 6e place. La Tunisie se classe à la 9e place avec 12 médailles.
Le Maroc, avec 5 médailles, prend la 10e place suivi de la Libye à la 11e place avec 2 médailles ; la Syrie à la 12e place, avec 1 médaille.
1983 Casablanca : l’Algérie termine à la 9e place, avec 14 médailles sur 16 pays participants. Le Maroc, pays organisateur, récolte 20 médailles et prend la 8e place.
L’Égypte, 22 médailles, prend la 7e place ; la Tunisie termine 10e au classement avec 9 médailles, suivie de la Syrie à la 11e place, avec 5 médailles, et la Libye à la 12e place avec 3 médailles.
1987 Lataquié : le nombre de médailles obtenues par l’Algérie était de 12 et termine à la 10e place sur un total de 16 pays participants.
L’Égypte, 14 médailles, termine à la 9e place.
La Tunisie avec 11 médailles est classée 10e ; le Maroc, avec 8 médailles, prend la 8e place. Quant au pays organisateur, en l’occurrence la Syrie, il obtient 27 médailles et prend la 7e place.
La Libye, avec 1 médaille, termine à l’avant-dernière place.
1991 Athènes : 17 médailles sont obtenues par l’Algérie et une 9e place au classement sur 18 pays participants.
L’Égypte, avec 35 médailles, se classe 7e ; la Syrie prend la 10e place ; le Maroc récolte 20 médailles et se positionne à la 8e place ; la Tunisie, avec 6 médailles, se classe 13e ; la Libye, avec 3 médailles, termine avant-dernière.
1993 Languedoc-Roussillon : 22 médailles sont récoltées par l’Algérie qui termine 9e au classement sur 19 participants ; l’égypte, 29 médailles, est classée 7e ; la Syrie, 11 médailles, et une 11e place au classement. Quant à la Tunisie, avec 10 médailles, elle prend la 12e place et la Libye dernière place avec zéro médaille.
1997 Bari : l’Algérie récolte 22 médailles et se classe 7e sur un total de 21 nations participantes ; l’Égypte, 19 médailles et une 10e place ; le Maroc, 18 médailles et une 11e place ; la Tunisie 14 médailles et se classe 12e ; la Syrie, 5 médailles, se classe 14e. Quant à la Libye, elle termine à la fin du tableau avec 00 médailles.
2001 Tunis : 32 médailles sont obtenues par l’Algérie qui se classe 8e sur 23 participants ; l’égypte, 37 médailles, se classe 7e ; la Tunisie, pays organisateur, récolte 56 médailles et prend la 6e place ; le Maroc, avec 15 médailles, se classe 12e ; la Syrie, 9 médailles, se positionne à la 13e place. La Libye, elle, termine à la 16e place.
2005 Almeria : l’Algérie récolte 25 médailles et une 11e place au classement ; l’Égypte, 43 médailles, prend la 6e place ; la Tunisie, 35 médailles et une 8e place ; le Maroc, 12 médailles et une 12e place ; la Syrie, 11 médailles et une 13e place, la Libye termine dernière du tableau avec 00 médaille.
2009 Pescara : 17 médailles sont obtenues par nos athlètes et une 12e place au classement sur 23 participants ; l’égypte récolte 36 médailles et termine 7e au classement ; le Maroc récolte 21 médailles et termine 11e au classement ; la Syrie, avec 12 médailles, se classe 13e.
Quant à la Libye, elle termine à la dernière place avec 00 médaille.
2013 Mersin : 26 médailles sont récoltées par l’Algérie et une 12e place sur 24 nations participantes ; l’Egypte récolte 67 médailles et prend la 5e place, la Tunisie 48 médailles et une 7e place, la Syrie et la Libye, avec 2 médailles chacune, terminent à l’avant-dernière place.
2018 Tarragone : 13 médailles sont obtenues par l’Algérie qui se classe 13e sur 26 nations.
L’Égypte récolte 45 médailles et termine 6e au classement ; la Tunisie, 32 médailles et une 8e place ; le Maroc, 24 médailles et se classe 10e ; la Syrie, 7 médailles, termine 15e ; la Libye, avec 1 seule médaille, termine à l’avant-dernière place.
Nous pouvons souligner que l’Algérie, depuis sa première participation, n’a enregistré que 240 médailles, toutes éditions confondues
L’Égypte, avec 569 médailles, est la première sur les plans africain et arabe dans ces éditions, la Tunisie 2e avec 322 médailles ; le Maroc 3e, 245 médailles, suivi de l’Algérie à la 4e place, la Syrie occupe la 5e place avec un total de 143 médailles et enfin la Libye avec 75 médailles.
Il est donc à préciser que l’Algérie occupe la 3e place maghrébine et la 4e sur le plan africain, ce qui constitue une sonnette d’alarme pour les différentes instances et un éveil des consciences dans la perspective d’une meilleure prise en charge du sport, compte tenu de la grandeur du pays, du point de vue richesse, superficie et population.
De ce fait, il est nécessaire, voire indispensable que la formation des athlètes puisse occuper une place principale dans le plan stratégique de développement du sport en Algérie.
Il nous paraît utile de proposer une série de recommandations visant à fluidifier les différents parcours sportifs.
Cette prise en charge doit commencer par :
– 1/ Une détection des jeunes talents à travers le territoire national, réalisée par des professionnels.
– 2/ Une harmonisation des contenus de formation chez les jeunes.


B. Z. S
(*) Enseignante chercheure à ES/STS.


 

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