Les trahisons notoires et légendaires d’un occident colonial et belliqueux, qui cache les dessous de la guerre d’Ukraine

La guerre d’Ukraine cache en réalité des enjeux de domination mondiale, par un occident de plus en plus hostile, guerrier et belliqueux.

Si on a le plus souvent parlé des dessous des cartes, pour expliquer parfois faussement des événements politiques et géostratégiques complexes, il faut maintenant utiliser crûment les mots qui conviennent, pour expliquer le déroulement de ces phénomènes violents qui frappent à nos portes. Les lobbys sionistes ont réussi à dégrader les peuples du monde, qui ont été réduits « à bavarder sur les réseaux sociaux, sans réfléchir et sans rester au contact de la réalité ».

Ils ont réussi à provoquer des addictions chez les individus, transformés en masse amorphe, vivant dans une bulle, un monde virtuel, fragile, malléable à merci, grâce à des logiciels qui ont pris le contrôle du cerveau des populations. La débauche et la propagande subversives de l’occident, le seul venin, distillé sur les réseaux sociaux, passé sous le contrôle du sionisme mondial. De vieux fantassins, Kouchner, Sarkozy, Hollande, de la vieille quincaillerie, réformée et gardés dans des musées, en instance de liquidation, dont les états de service sont odieux et criminels.

Ces personnalités controversées qui ont fait leur temps, sont soudainement sollicités sur les plateaux de télévision, comme émissaires de la paix. Nous devons fouiner plus pour identifier les dessous des trahisons criminelles, que les chancelleries et les médias occidentaux, veulent faire passer pour des actes de bienfaisance.

Un occident créateur du terrorisme et de la subversion, se donne les apparats d’un bienfaiteur, d’un protecteur des libertés et de la démocratie, engagé dans un étrange combat messianique, du bien contre le mal. Ce sont des mises en scène médiatiques et grotesques, qui reviennent en boucle, sur les chaînes de télévision, sionistes occidentales.

Nous avons l’habitude de subir de telles campagnes virulentes, à chaque fois que les intérêts de l’occident sont menacés, pour maintenir le statuquo d’un ordre colonial mondial, inique et injuste. Les conquêtes et la colonisation de nouveaux territoires en Afrique, dans le monde Arabe et en Asie, sont des chefs d’œuvre de trahison, des empires coloniaux.

La propagande occidentale présente la Russie comme un vieux démon, agresseurs qui menace la paix en Europe, alors que cela est faux. Il suffit de consulter l’histoire récente, pour découvrir le contraire. La moitié de l’Europe et une partie de l’Asie, ont reçu leur statut grâce à l’ex URSS. En Ukraine, les occidentaux veulent expliquer cette crise, en racontant uniquement la fin de l’histoire, pour transformer le bourreau en victime et la victime en bourreau.

Alors, nous devons absolument corriger les menteurs et raconter le début de l’histoire, qui a été sciemment amputée.
En 1989 , quelques jours avant l’effondrement de l’ex URSS, de grandes tractations, dans les coulisses, ont eu lieu, entre Russes et Américains, pour délimiter les nouvelles zones d’influence en Europe de l’Est.

Les Russes ont donné leur accord pour la réunification de l’Allemagne et les Américains ont en contrepartie promis de ne pas étendre l’OTAN à l’Est de l’Europe. Cet accord écrit a été conclu en 1991. Il devait faire la loi des parties. L’Amérique et l’occident ont trahi les Russes, en intégrant dans l’OTAN, dix républiques de l’Est de l’Europe, en mettant en place une véritable stratégie d’encerclement de la Russie.

Les Américains ont fait progresser l’Otan sur le continent européen, vers la Russie. C’est la poursuite de la stratégie du
« containment » ou de l’endiguement de la guerre froide. L’encerclement de la Russie par l’OTAN, cache en réalité d’autres objectifs secrets, pour prendre le contrôle de la mer noire, du Caucase et de la mer Caspienne.

Le contrôle de la mer noire doit permettre à l’Amérique de prendre possession des détroits du Bosphore et des Dardanelles, pour empêcher les bateaux de guerre russe de rejoindre leur base, ou de pénétrer en Méditerranée. Le président Ukrainien Zelinsky vient de dévoiler une partie de ce plan secret, en demandant à la Turquie d’empêcher les bateaux militaires russes, d’emprunter ces deux détroits. Les Américains manœuvrent habilement, par le canal du président Ukrainien, qui est un fervent soutient de l’entité sioniste.

Le président Zelinsky est un expatrié sioniste, parachuté par ses sponsors occidentaux, au sommet de l’Etat, connu, dans les petits faubourgs, comme un acteur et non comme un homme d’Etat. Ce président novice, qui joue son rôle de comédien, comme dans une pièce de théâtre, menace dangereusement la sécurité de l’Ukraine, en faisant de la sous traitance occidentale, et en menant une politique irresponsable, hostile et belliqueuse, à l’égard de la Russie.

Ce novice de la politique vient de demander l’intégration en urgence de l’Ukraine, au sein de l’Union Européenne et au sein de l’OTAN.

Les faucons néoconservateurs Américains poussent à la déflagration en Europe de l’Est. Ils semblent n’avoir pas encore décodés les messages de Poutine, qui a la ferme intention de ne pas laisser l’OTAN, entrer en Ukraine.

L’occident méprise et humilie la Russie en Europe de l’Est, méconnaissant gravement que l’Ukraine est l’âme de la Russie, comme le Vatican est l’âme de la chrétienté.

Les Russes sont originaires de la région de Kiev . C’est pourquoi l’Ukraine était appelée la Russie de Kiev, qui est la plus ancienne entité politique, commune à l’histoire des trois États slaves orientaux, la Biélorussie, la Russie et l’Ukraine.

Imaginez un seul instant, le bruit que cela ferait, si les Russes venaient à rattacher le Vatican !

Les dés dont joués, l’Amérique avance à visage découvert, menaçant dangereusement la sécurité collective de l’Europe. Le deuxième volet de la crise ukrainienne est d’intégrer ce pays dans l’OTAN, pour préparer la prise de possession du Caucase, en vue de préparer le contrôle de la mer Caspienne.

La mer Caspienne est une des zones les plus riches du monde, en énergies et en matières premières, qui fait de cette région un enjeux majeur, entre les nations nanties. Les Russes et les Chinois ont entrepris de créer le plus grand marché du monde, l’EURASIE, qui sera le cœur des économies mondiales. Il est plus important que le marché Européen. L’Inde a rejoint le marché Euro/asiatique, faisant réagir les experts Américains, dont Henry Kissinger, qui a prédit que « celui qui contrôlera le marché Euro/asiatique, contrôlera le monde ».

L’OTAN a inscrit dans ses tablettes, la prise de possession des territoires Euro/asiatique, pour dominer le monde.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré, récemment, que les pays de l’Est de l’Europe « sont nos territoires » et « qu’il fera payer Poutine ». Un discours d’un nostalgique, d’une Amérique qui domine le monde et qui fait la loi. Jens Stoltenberg sait que ses menaces sont vides et que c’est Poutine qui est en train de faire payer à l’OTAN, ses dérapages répétitifs.

Avec l’après Ukraine, le monde ne sera plus comme avant, en Europe, en Asie, dans le monde Arabe et en Afrique.

Les sanctions économiques et financières contre la Russie seront également dévastatrices pour les économies européennes !

Hacene Kacimi


                    L’Algérie et le nouvel ordre mondial

Par Miloud Boumaza

« Nous contestons ce monde qui s’est fait sans nous », Houari Boumediène

«L’Empire» sur les pas du 3ème Reich ?

En 1620, un groupe de colons puritains (fanatiques originaires d’Angleterre) débarquaient du Mayflower sur les côtes américaines où ils projetaient de fonder «une nouvelle Jérusalem».

Confrontés à des conditions de vie auxquelles ils n’étaient pas préparés, ils seront sauvés in extremis de la famine et de l’extinction par une tribu indienne qui leur enseigna l’art de cultiver le maïs (seule céréale adaptée au climat) ainsi que la pêche et la chasse.

Quelques années plus tard, en guise de remerciements (ce sera une tradition), les colons américains perpétreront un véritable génocide contre les autochtones, notamment durant leur conquête de l’Ouest.

Ainsi, l’histoire des États-Unis est, dès sa genèse, marquée par la violence et une volonté expansionniste théorisée dans une doctrine prétendant la couvrir d’un vernis messianique : le fumeux, excusez le lapsus…, le fameux «manifest destiny».

Aujourd’hui plus que jamais, cette doctrine est à l’œuvre au travers d’une prolifération frénétique de bases militaires aux 4 coins du monde, particulièrement à la périphérie de ses 2 principaux rivaux : la Chine et la Russie.

Or celle-ci a de tout temps constitué l’écueil sur lequel ont échoué tous les prétendants à la conquête du monde, de Napoléon Bonaparte à Adolf Hitler.

Ce dernier, notamment, dont les victoires foudroyantes lui conféraient une aura d’invincibilité, a vu ses rêves d’établir le «Neuordnung» («nouvel ordre» dans lequel l’économie mondiale serait soumise à la direction de l’Allemagne) balayés d’un revers de patte du puissant ours russe.

Aussi les USA, reprenant à leur compte le concept nazi de «new order», devraient-ils méditer cet exemple et rechercher la coopération plutôt que la confrontation avec la Grande Russie s’ils ne veulent pas connaître le sort de leurs prédécesseurs.

«Rien ne se fera sans l’Algérie», Abdelmajid Tebboune

En déployant une carte des présences militaires dans le continent, force est de constater que l’Algérie est également cernée par des bases de l’OTAN dans lesquelles s’effectuent périodiquement des exercices combinés de grande ampleur (African lions au Maroc, exercices navals en Méditerranée), jusqu’à l’entité sioniste qui projette d’établir une base militaire à quelques encablures de nos frontières en territoire marocain.

Est-ce un hasard si on retrouve les mêmes protagonistes menant les mêmes luttes qu’autrefois, l’Algérie et la Russie luttant pour l’émancipation des peuples et, de l’autre côté, le camp impérialiste qui fomente et perpètre toutes les bassesses pour les maintenir dans la soumission ?

L’instabilité règne dans tous les états limitrophes. Le royaume du Maroc, où des soulèvements sporadiques sont sévèrement réprimés (et qui d’ailleurs est en guerre avec la RASD), ne fait pas exception.

Ainsi jouissant de sécurité à l’intérieur de ses frontières, d’une situation géographique la désignant comme un acteur incontournable de toute stratégie africaine et d’une notoriété de médiateur expérimenté, l’Algérie, qui maîtrise par ailleurs les dossiers régionaux, s’impose comme un partenaire crédible et privilégié dans ce jeu d’influence des grandes puissances.

Elle se propose, d’ailleurs, de bouleverser cette division internationale du travail qui maintient la majeure partie de l’humanité sous la dépendance et dans la soumission à un groupe d’autoproclamés maîtres du monde.

Un monde où l’Afrique n’a pas droit au chapitre, et n’a pas de voix dans une organisation qui prétend régir les rapports internationaux.

C’est pourquoi l’Algérie réclame une réforme structurelle et fonctionnelle de l’institution onusienne pour octroyer au moins un siège à l’Afrique au conseil de sécurité de l’ONU et réparer cette injustice qui veut que tout un continent est exclu de toutes décisions, même celles le concernant.

« Nous sommes la puissance régionale» avait martelé le général Chanegriha et donc  rien ne se fera sans l’Algérie « dans une région qui l’impacte directement contrairement à ces parties externes intervenant à des milliers de kilomètres de leurs frontières et contribuant à compliquer au possible une situation déjà bien inextricable».

Exportateur de paix

Aux antipodes des politiques d’ingérence occidentale, l’Algérie entend peser de tout son poids pour promouvoir la paix et prône des échanges équilibrés entre nations traitant d’égal à égal pour une prospérité partagée.

Forte de son expérience des vicissitudes d’une histoire combien douloureuse, l’Algérie sait mieux que quiconque les crises multidimensionnelles que connaissent ses voisins ainsi que les moyens d’y remédier.

Du reste, l’Algérie jouit d’une estime et d’un certain prestige, notamment au regard de son histoire révolutionnaire, de son soutien constant en faveur des causes justes (en 1er lieu les questions palestinienne et sahraoui), et sa position équilibrée, à équidistance des intérêts et pressions exercées par les grandes puissances.

Ainsi, l’Algérie est appelée au chevet d’un monde secoué de convulsions, où l’exacerbation des rivalités entre grandes puissances pour le leadership et le contrôle des matières premières ont allumé de multiples foyers de tensions et des conflits qui n’attendent qu’une étincelle pour finir en conflagration mondiale.

La communauté internationale est bien consciente de l’importance de l’Algérie. Elle sollicite son expérience, la consulte sur les questions régionales et au-delà. Mais par dessus tout, sa position de neutralité est non seulement appréciée de la plupart des chancelleries mais elle est également vivement souhaitable, car de celle-ci peut dépendre le sort du monde.

Son basculement dans un camp ou dans un autre amènera nécessairement à rebattre les cartes mais peut-être aussi constituer un détonateur de la 3ème guerre mondiale.

D’autant que l’Algérie est avec son allié Russe l’un des principaux fournisseurs de gaz de l’Europe. Celle-ci ne peut donc être en brouille avec les deux alliés en même temps sans compromettre son développement.

Dans ce monde aux multiples menaces et défis, l’Algérie émerge donc comme un acteur central dans ce jeu d’équilibre et un pôle de stabilité.

Et, portée par ses valeurs universalistes et humanistes, l’Algérie est en quelque sorte destinée à œuvrer à l’émergence d’une nouvelle ère de paix, de prospérité, basée sur le respect des peuples, et des rapports justes et équilibrés entre les états. C’est bien là le rôle d’une véritable puissance, et sa place naturelle.

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