La main du Mossad israélien dans l’élimination de l’équipe nationale de la CAN

On nous dira que nous sommes des adeptes de la théorie du complot, des conspirationnistes qui voient des complots partout et pourtant les faits sont là et ils sont bien têtus. Je maintiens que notre équipe nationale a été éliminée au Cameroun grâce à une machination diabolique orchestrée par le Mossad israélien. Car en se rendant à Douala, c’est comme si l’équipe algérienne était allée jouer à Haïfa. En effet, depuis la tentative de coup d’Etat perpétré par la garde républicaine qui avait tenté de le renverser en 1984, Paul Biya, président fantoche du Cameroun, se méfie des Français qui ont toujours préféré son prédécesseur, Ahmadou Ahidjo, tout acquis au SDECE. C’est donc sur le conseil d’un diplomate américain que Biya s’adresse à Israël pour veiller sur sa sécurité et remballe les Français. Il rencontre Meir Meyuhas, ancien agent du Mossad, qui a déjà offert ses services à Mobutu au Zaïre et qui est lié à Shabtaï Shavit, patron du Mossad entre 1989 et 1996. C’est finalement le colonel Abraham Avi Sivan, officier de l’armée israélienne à la retraite et ancien attaché de défense à l’ambassade d’Israël à Yaoundé, qui est choisi pour devenir le conseiller sécurité du président camerounais. Sivan fait alors venir d’Israël des instructeurs chargés de former la garde présidentielle créée après la dissolution de la garde républicaine et s’associe avec Meir Meyuhas et son fils Sami qui disposent tous deux d’une licence exclusive du ministère israélien de la Défense pour fournir tout l’équipement nécessaire au fonctionnement de l’unité camerounaise : uniformes, armes (dont des Galil ACE 21 et des fusils d’assaut Tavor), véhicules blindés, etc. Tout provient de l’entité sioniste d’Israël avec l’aval du ministère de la Défense israélien.

Après la mise en place de la garde présidentielle, Sivan crée le BLI (bataillon léger d’infanterie), une unité d’élite dont la mission consiste à combattre le grand banditisme et qui se transforme un peu plus tard en BIR (bataillon d’intervention rapide) prenant ses ordres directement à la présidence, au grand dam de l’institution militaire qui voit ainsi s’établir une « armée dans l’armée » sur laquelle la hiérarchie n’a aucun pouvoir et qui bénéficie de financements spéciaux issus de la Société nationale des hydrocarbures, entreprise publique camerounaise. Ce financement occulte permet de dire que plusieurs compagnies pétrolières étrangères implantées au Cameroun, la plupart britanniques, et ayant conclu un accord gazier avec l’Etat camerounais, participent indirectement au fonctionnement de ce que l’on peut appeler « l’armée du président ». Le BIR est aujourd’hui commandé par un autre mercenaire israélien, le général Meyer Heres, depuis la mort de Sivan dans un crash d’hélicoptère en 2010. Meyer Heres a été conseiller militaire auprès de Mobutu au Zaïre et c’est lui qui a présenté Sivan à Biya. Depuis la disparition inopinée de Sivan, Heres est le conseiller personnel de Paul Biya chargé de la sécurité et a tout pouvoir au palais présidentiel où il est craint.

Quant aux troupes « d’élite » du BIR, elles sont réputées pour leur cruauté, ce qui a conduit diverses ONG des droits de l’homme à s’insurger contre des exactions commises par le bataillon : torture, exécutions collectives, incendies de village, viols, etc. Ces exactions ont été condamnées par l’ONU et par l’Union européenne et ont poussé les États-Unis à mettre un terme, en 2019, à une partie de l’aide militaire qu’ils offraient au Cameroun depuis plusieurs années.

La présence israélienne est tellement importante dans la capitale camerounaise que l’on a surnommé l’un de ses quartiers « the little Tel Aviv ». Les espions, les consultants, les coopérants, les instructeurs et autres mercenaires y fréquentent les bars et les hôtels de luxe. Car Biya paye bien avec l’argent public : ainsi, une ancienne recrue du BIR a révélé qu’une centaine d’instructeurs israéliens avaient passé plusieurs mois au Cameroun pour y entraîner les soldats camerounais. Chaque instructeur aurait touché 1 000 dollars par jour. Ce n’est donc pas par hasard si le Cameroun attire les aventuriers de tout poil.

Parmi eux, on trouve notamment le dénommé Eran Moas, autre Israélien, dans l’entourage de celui qui semble vouloir être président à vie et qui a mis son sort entre les mains de l’entité sioniste d’Israël. Ce Moas se présente comme un « consultant ». On le dit conseiller financier et attaché au BIR mais sa position auprès du pouvoir camerounais reste floue. Débarqué à 22 ans à Yaoundé (il en a aujourd’hui 45), Moas était alors employé par la société Tadiran, entreprise israélienne spécialisée dans les technologies de surveillance et de radars. Depuis son arrivée au Cameroun, Moas a fait fortune et ne manque pas d’en faire étalage. Il possède au moins une société dans un paradis fiscal, le Panama, et a également acquis des biens immobiliers de plusieurs millions de dollars à New York, à Los Angeles, à Haïfa et à Yaoundé. Il a aussi des intérêts dans le restaurant-cabaret select de Yaoundé, le Famous, où les clients fortunés viennent passer du bon temps. Lui-même y a ses habitudes, comme s’il était chez lui. Dans ce lieu fréquenté par la jet-set israélo-camerounaise, on a pu voir, par exemple, Samuel Eto’o passer la soirée en compagnie du patron de la Fifa, Gianni Infantino. Comment ce Moas s’est-il donc enrichi, lui qui est arrivé au Cameroun tout juste sorti de son service militaire ? Aurait-il quelque chose à voir avec le nombre d’antennes et de technologies d’interception des communications téléphoniques et électroniques qui fleurissent dans la capitale camerounaise ? En tous cas, il est très impliqué dans la gestion de la participation de la communauté israélienne au Cameroun au travers des sociétés de communication telles que MegaHertz et Ringo.

Il est utile de rappeler que le Cameroun est le pays qui a soutenu l’adhésion de l’entité sioniste d’Israël à l’Union africaine, comme par hasard. Sachant tout cela, il est clair que les Israéliens qui sont en territoire conquis au Cameroun ont fait payer à l’Algérie ses positions en faveur de la cause juste du peuple palestinien. Ainsi, dès leur arrivée sur le sol camerounais, nos joueurs ont été victimes de harcèlement psychologique. Déjà à l’aéroport, on leur a pris leurs empreintes digitales comme s’ils étaient des délinquants. Il y a eu ensuite le choix du fameux « stade », un véritable champ de patates plutôt qu’un stade de foot et, encore un hasard sans doute, ils avaient annoncé que plus aucun match n’y serait programmé après l’élimination de l’Algérie, pour se rétracter quelques jours plus tard. Autre hasard, seule l’équipe du Cameroun n’a pas été touchée par le virus du covid. Impressionnant, non ? Autre fait« hasardeux », l’équipe du Maroc a bénéficié d’un traitement de faveur, la programmation et l’arbitrage ayant été favorables à ce pays vassal d’Israël, contrairement à notre équipe qui est pourtant considérée comme une très bonne équipe puisqu’elle est championne d’Afrique en titre, mais voilà, l’équipe marocaine est soutenue par les Israéliens qui sont les véritables maîtres du Cameroun.

Tout le peuple algérien se demande ce qu’il est arrivé à notre équipe là-bas au Cameroun et personne n’a compris qu’en réalité notre équipe n’a pas joué au Cameroun mais en Israël. Quand on voit les visages des jeunes joueurs de notre équipe nationale, on remarque qu’ils sont marqués et pourtant ce sont de grands joueurs qui se produisent dans des équipes européennes réputées. La guerre psychologique à laquelle ils ont été soumis n’avait rien à voir avec le football. C’était une vraie guerre. Pour éviter de lui faire subir cette maltraitance et cette guerre psychologique, il aurait fallu encadrer notre équipe nationale avec les forces spéciales pour calmer tout le monde. De tout temps, le football a été politisé mais ça l’est encore davantage aujourd’hui à l’ère des guerres de 4eme et de 5eme génération où

Israël et les maîtres du monde redoublent de férocité. Quant aux corrompus de la CAF, la confédération africaine du foot, ils sont aussi pourris que ceux de la FIFA. Et en ce qui concerne le président de la FAF, fédération algérienne de foot, il a prouvé son incompétence dans cette affaire très grave, qu’il démissionne au plus vite avec son bureau fédéral.

On doit rendre la monnaie de sa pièce au Cameroun qui va jouer chez nous le match barrage de la qualification pour le mondial. Il faut montrer à ces Camerounais qu’on ne se moque pas impunément de l’Algérie et, cette fois, Israël et le Mossad ne pourront rien pour vous, Paul Biya. L’équipe du Cameroun va apprendre ce qu’est

l’Algérie. Il faut se faire respecter dans ce monde de brutes. Le seul langage que connaissent ces Etats voyous comme l’entité sioniste d’Israël et ses larbins africains étant celui de la force, montrons-leur de quoi sont capables les descendants des Numides et des Novembristes.

Mohsen Abdelmoumen


 

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