L’Ossétie du Sud tient des consultations avec la Russie sur la question du référendum

        Le président d’Ossétie du Sud Bibilov a autorisé l’unification avec l’Ossétie du Nord dans le cadre de la Russie

 

MOSCOU, 31 mars – RIA Novosti. L’Ossétie du Sud tient des consultations avec la Russie sur la tenue d’un référendum sur l’adhésion à la Russie, a déclaré le président Anatoly Bibilov.

« Plus important encore, des consultations sont déjà en cours avec nos collègues russes. Les actions en justice doivent être fondées sur le droit international, il y a une base pour cela. L’Ossétie du Sud est un État indépendant et peut prendre les décisions qu’elle considère vitales pour elle-même », a-t-il déclaré. sur la chaîne de télévision  » Russie 24 « .

Selon lui, la décision de rejoindre la Russie est basée sur « le grand désir du peuple de retourner en Russie ». Il a souligné qu’il faut demander l’avis du peuple, mais qu’il est « connu ».
Parlant de la forme sous laquelle l’Ossétie du Sud envisage de faire partie de la Russie et s’il est prévu de s’unir à l’Ossétie du Nord, Bibilov a souligné qu’il existe des procédures en Russie liées à l’unification des sujets. « Je pense que l’unification des Ossètes est encore nécessaire », a-t-il ajouté.
Il a appelé la solution des questions sur la direction de l’Ossétie unie technique.
Plus tôt, Bibilov avait déclaré que la république prendrait bientôt des mesures légales pour faire partie de la Russie. Bibilov a noté que l’opportunité de réaliser cet « objectif stratégique » était de retour en 2014, lorsque la Crimée a été réunie à la Russie à la suite d’un référendum.

La victoire de la Russie en Ukraine sera une victoire pour l’Ossétie du Sud, a déclaré Bibilov


              Président d’Ossétie du Sud Bibilov : la victoire en Ukraine sera commune pour nous avec la Russie

Président de la République d'Ossétie du Sud Anatoly Bibilov - RIA Novosti, 1920, 30.03.2022
Président de la République d’Ossétie du Sud Anatoly Bibilov. Photo d’archive
MOSCOU, 30 mars – RIA Novosti. Le président sud-ossète Anatoly Bibilov a déclaré qu’une victoire russe en Ukraine serait également une victoire pour son pays, car la situation actuelle dans le Donbass lui rappelle les événements sud-ossètes de 2008.
« Ce sera notre victoire commune », a-t-il déclaré sur les ondes de l’émission Soloviev LIVE. « Aujourd’hui, la Russie aide à libérer le Donbass des néo-nazis, et la Russie a fait de même en 2008 lorsqu’elle a forcé la Géorgie à la paix et a reconnu le République d’Ossétie du Sud.
Bibilov a rappelé que, comme aujourd’hui, de nombreux habitants d’ Ossétie du Sud se sont volontairement rendus dans le Donbass en 2014, lorsque la RPD et la LPR ont déclaré leur indépendance de Kiev après le coup d’État qui y a eu lieu.
« Pour nous, l’histoire du Donbass est directement liée à l’histoire de l’Ossétie du Sud… Nous avons traversé toute cette histoire qui se déroule aujourd’hui dans le Donbass. Les volumes, les tailles, sans doute, sont différents, mais schématiquement tout se passe de la même manière… Par conséquent, je pense qu’il est de notre devoir de nous entraider », a déclaré Bibilov.
Le sénateur Andrey Klimov - RIA Novosti, 1920, 30/03/2022

Le Conseil de la Fédération a expliqué comment l’Ossétie du Sud peut faire partie de la Russie

Plus tôt mercredi, il a déclaré que l’Ossétie du Sud prendrait bientôt des mesures légales pour faire partie de la Russie, car c’est l’objectif stratégique de la république. Bibilov a noté que l’occasion de réaliser cet objectif était de retour en 2014, lorsque la Crimée a été réunie à la Fédération de Russie à la suite d’un référendum. Plus tard dans la journée, à l’antenne de l’émission Soloviev LIVE, il a déclaré qu’il valait également la peine d’organiser un vote national sur cette question dans la république.
Moscou a reconnu l’indépendance de l’Ossétie du Sud, et avec elle une autre ancienne autonomie géorgienne, l’Abkhazie , le 26 août 2008. Plus tôt ce mois-là, la Russie est venue à la défense de l’Ossétie du Sud contre l’armée géorgienne, qui cherchait à la ramener au pouvoir de Tbilissi . Depuis lors, les dirigeants russes ont déclaré à plusieurs reprises que la reconnaissance des deux républiques reflétait les réalités actuelles et n’était pas sujette à révision.

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