RÉPUBLICAINS ET DÉMOCRATES : Les deux facettes de la politique hégémoniste des USA

PAR ZOUBIR ZEMZOUM

Au lendemain de la chute du mur de Berlin, suivie de l’écroulement du Bloc de l’Est, les Etats-Unis d’Amérique, forts de leur suprématie économique, technologique, et militaire, étaient devenus, de ce fait, les maîtres du monde. C’est à ce titre qu’ils s’étaient arrogé le droit de régenter les relations internationales. Leurs dirigeants, démocrates et républicains, avaient, tout de suite, voulu affirmer, sur la scène internationale, leur leadership en dictant aux nations les nouvelles lois et règles, de l’organisation des relations politiques, économiques, commerciales et financières, imposées par la mondialisation du capitalisme qu’ils venaient d’instaurer.

Si, par moments, quelques divergences avaient pu apparaître entre les colombes et les faucons de la Maison-Blanche, du Pentagone et de la CIA, sur certaines questions relatives à la paix dans le monde et les règlements des problèmes survenus dans certaines régions du globe, elles n’avaient jamais été d’ordre stratégique mais essentiellement tactiques. Leurs différences d’appréciation sur la manière de mener à bien les interventions US dans les contrées à haute tension concernaient, le plus souvent, uniquement l’habillage dont ils voulaient draper leur politique hégémoniste.

Pour les démocrates, au pouvoir dans les années 90, la mondialisation de l’économie ne pouvait s’instituer durablement, à l’échelle de la planète, que si elle était soutenue par une mondialisation conséquente du système politique y afférant, basé sur la liberté et la démocratie. La provocation du «printemps arabe» par les Etats-Unis, après le discours d’Obama, au Caire, en est la plus explicite. Pour les dirigeants de la Maison Blanche, les relations internationales devaient s’articuler sur ces deux leviers pour «consolider la paix et la sécurité dans le monde et assurer à l’humanité la prospérité et le bien-être».

En vérité, ces principes et ces valeurs ont été les alibis avancés pour conforter, à l’échelle internationale, le règne du capitalisme mondialisé et mettre au pas les régimes réfractaires à cette vision, non parce qu’ils étaient considérés comme totalitaires ou anti-démocratiques, mais parce qu’ils contrecarraient leur stratégie de domination du monde.
Leurs comportements, par exemple, vis-vis de la Russie, la nouvelle République de Russie, libérale et démocratique, bâtie sur les ruines de l’URSS, communiste, sont assez édifiants.

Loin de comprendre le sens du choix du peuple russe, de se libérer de la dictature des bolcheviks, les USA et leurs alliés occidentaux n’ont pas accueilli, comme il se doit, la Russie dans leur camp. Ils ont considéré, en effet, la chute de l’URSS comme une reddition de l’ennemi communiste et se comportèrent, de ce fait, en vainqueur. Ils s’approprièrent les gains stratégiques de cette victoire contre le communisme, sans tenir compte, politiquement, du nationalisme russe, économiquement, de ses intérêts fondamentaux et stratégiquement, de sa sphère d’influence géopolitique.

LE RETOUR À LA POLITIQUE DE LA CAROTTE ET DU BÂTON
Débarrassés du danger communiste et celui du nationalisme arabe, après la mort de Nasser et la concrétisation des accords de Camp David, les Etats-Unis réactualisent leur vieille recette de la diplomatie américaine, de la «carotte» sous la présidence de Clinton. Les démocrates renoncèrent à l’emploi de la force, durant cette nouvelle période de paix, de liberté et de développement économique sans précédent, pour régler les conflits du Moyen-Orient et des Balkans, qui empoisonnaient, à l’époque, les relations internationales. Pour trouver une issue au conflit israélo-palestinien et ceux inhérents à l’éclatement de l’ancienne République fédérative de Yougoslavie, le retour à la diplomatie était de mise.

La démarche, préconisée par les démocrates, pour solutionner ces problèmes, visait, en fait, plusieurs objectifs. Le premier consistait à imposer à toutes les nations la «Pax Americana» c’est-à-dire dicter aux belligérants, dans les conflits existants, les solutions qui répondent le mieux à leurs visées politiques sur ces régions considérées comme stratégiques pour leurs intérêts. Le second tendait à consolider leur domination, au plan économique, grâce à la mainmise et au contrôle des réserves mondiales énergétiques, autant pour garantir la durabilité de leur développement économique que pour s’en servir, le cas échéant, comme armes de pression contre les grands pays émergents comme la Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et l’Algérie qui seraient tentés de remettre en cause le nouvel ordre mondial établi par Washington. Le troisième tendait à contrecarrer le dynamisme diplomatique de la Russie, puissance qui a retrouvé, sous le règne de Poutine, toute sa force d’intervention dans les relations internationales et qui voit d’un mauvais œil la présence US à ses frontières dans les régions du Sud du Caucase. Le quatrième consistait à rappeler à l’ordre certains pays de l’Union européenne qui voudraient se libérer de la tutelle américaine oppressante.

Le sixième objectif, lui, répondait aux exigences et recommandations des ses cartels, essentiellement américains, qui voulaient imposer à toutes les nations l’application des réformes économiques et sociales qu’ils avaient décidées pour redynamiser l’économie mondiale en panne de croissance. Enfin, le septième objectif inscrit dans les tablettes américaines, et non des moindres, consistait à soutenir l’Etat d’Israël dans sa politique expansionniste, sa consolidation dans le rôle stratégique qu’il devait jouer dans cette nouvelle stratégie géopolitique établies par les maîtres à penser des tenants du nouvel impérialisme américain.

Cette vision de la mondialisation du système politique, du modèle de développement économique et sociétal que l’administration démocrate américaine voulait légitimer et accréditer à l’échelle planétaire par la voie pacifique et diplomatique, s’est heurtée, très tôt, à la levée de boucliers des puissances émergentes du tiers monde, et surtout à la révolte de la société civile, à l’échelle mondiale, avec l’éclosion des multiples mouvements contestataires et revendicatifs de la société, dont les discours s’opposent autant à la mondialisation, pour ses effets pervers sur l’évolution économique mondiale et le devenir civilisationnel de l’humanité, qu’à l’hégémonisme d’une puissance dont le souci premier est de défendre, avant toute autre considération, ses intérêts majeurs.

A cette contestation de la société occidentale s’est ajoutée celle des peuples en voie de développement qui commençaient à hausser le ton contre le comportement néocolonialiste envers eux d’autant que ces derniers, loin de les aider à sortir du sous-développement, comme ils l’affirmaient dans leurs discours d’intention, font tout pour aggraver leurs problèmes puisque la pauvreté, la faim et la misère, dont ils souffraient, progressaient, puisqu’ils font tout pour porter atteinte à leurs entités nationales, aux plans géographique et humain, à leurs régimes politiques et leurs modèles de développement économique et social.

La conjugaison des actions de ces mouvements contestataires et revendicatif de la société universelle, alter-mondialisme, souverainisme, écologisme d’une part, et d’autre part, l’entrée en action de la résistance des peuples palestinien et arabes qui subissent le joug et le diktat de l’Etat d’Israël, se sont imposés comme les défis majeurs que les Etats-Unis et leur protégé israélien ne pouvaient relever, désormais, que par l’usage de la force. Pour endiguer l’avancée de cette lame de fond sociétale occidentale et tiers-mondiste, pour stopper cette poussée idéologique, nouvelle par son discours et ses objectifs, comparativement à celle communiste et socialiste d’avant-guerre, les maîtres à penser du conservatisme américain et du sionisme optèrent pour l’usage du bâton et le recours aux interventions militaires.

Pour ces nouveaux conservateurs, d’obédience judéo-chrétienne, l’usage de la force reste le moyen privilégié pour mener à bien et à son terme la politique de domination inscrite dans la stratégie d’hégémonie élaborée, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, par les apôtres de l’ultralibéralisme.
Le règlement du conflit israélo-arabe qui devait consacrer le droit des Palestiniens à disposer d’un Etat souverain et viable, prévu par les accords d’Oslo, n’était pas du goût des faucons israéliens. Pour ces rêveurs du grand Israël, la paix avec les Arabes et le règlement de la question palestinienne signifieraient la fin du rôle géostratégique d’Israël dans la région, rôle qui lui permit, depuis sa création, de bénéficier du soutien politique, économique, financier, militaire et technologique inconditionnel de l’Amérique et de l’Europe.

La perte de sa position de tête de pont de l’Occident dans cette région névralgique et la fin de sa mission de gendarme de l’Ouest et de défenseur des valeurs civilisationnelles du monde judéo-chrétien, réduiraient l’Etat d’Israël à sa plus simple expression, c’est-à-dire une petite nation de peu d’intérêt à laquelle personne n’accorderait une importance quelconque et par conséquent ne pourrait plus compter sur les puissances occidentales et leur manne pour continuer à jouer du coude dans la cour des grands. Les sionistes, présents dans les milieux politiques américains – Républicains et démocrates – dans les sphères économiques et financières, dans les secteurs de l’information et de la culture de l’Amérique, trouvèrent dans les milieux conservateurs, de l’Eglise évangélique, les alliés de poids dont ils avaient besoin pour mettre à exécution leur stratégie de remise en cause de la politique de paix enclenchée par Clinton et Rabbin.

Avec l’arrivée au pouvoir des faucons, à Washington, et des radicaux sionistes, à Tel-Aviv, après l’assassinat de Rabbin, chantre des colombes en Israël, après la prise du pouvoir par les extrémistes du Likoud, à Tel-Aviv, et celle du républicain, Bush, à la Maison Blanche, la stratégie mijotée par les partisans de l’interventionnisme militaire à Tel-Aviv s’emploiera à réhabiliter sa politique expansionniste en commençant par vider de leurs contenus les accords d’Oslo. Le point culminant de cette stratégie apparaîtra, plus clairement, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Utilisant l’impact psychologique qu’a eu cet événement dramatique sur l’opinion américaine et occidentale, d’une manière générale, ils exploiteront l’extrémisme des «illuminés islamistes», responsables de l’attentat, pour mettre à exécution leur plan de déstabilisation des pays du Proche et du Moyen-Orient, mijotée de longue date.

Hier, du temps de la guerre froide, le courant islamiste, créé et soutenu pars les USA et la Grande-Bretagne, pour contenir l’avancée communiste et la renaissance du nationalisme arabe, anti-américain et anti-israélien, a été réactivé, après les attentats du 11 septembre, par les faucons de la Maison Blanche et de Tel-Aviv, pour mener leur nouvelle bataille contre la constitution du nouveau front de la résistance arabe et des peuples musulmans qui s’opposaient à leur stratégie de domination et contrait leurs objectifs régionaux. L’islamisme a été brandi de nouveau, après les attentats du 11 septembre, pour détourner l’opinion occidentale et celle du reste du monde des futurs dangers véhiculés par les visées idéologiques et politiques des mouvements portés par la lame de fond sociétale incarnée par les mouvements de contestation et de revendication de la société mondiale contre la mondialisation d’un capitalisme ultra-libéral, dont le système politique, le modèle de développement économique, social et sociétal contredisait les nouvelles exigences d’une société qui se mondialise, elle aussi, et dont les aspirations matérielles et immatérielles sont contredites par la politique impérialiste américaine dictée par les multinationales.

Pour les faucons américains et israéliens, l’objectif visé par cette stratégie, tendant à opposer le monde judéo-chrétien à celui musulman, visait en premier lieu la libération des dirigeants israéliens du piège de l’intifada du peuple palestinien, une révolte qui bénéficiait, en ce temps, d’un soutien grandissant de l’opinion internationale, un piège qui tendait à se refermer sur eux. Pour les sionistes israéliens, il fallait détourner l’attention de l’opinion occidentale de la question palestinienne pour l’orienter sur les dangers de l’islamisme et du terrorisme dont les objectifs ne pouvaient qu’être nuisibles pour la civilisation judéo-chrétienne du monde occidental.
Leur remise en cause des accords d’Oslo, le maintien de leurs politiques de colonisation des territoires occupés, leurs attaques permanentes contre la nouvelle autorité palestinienne et la répression sanglante contre les populations de Gaza et de Cisjordanie, tous ces agissements contraires à toutes les résolutions de l’ONU n’ont été possibles qu’en réorientant l’attention des peuples occidentaux sur les dangers du fondamentalisme islamiste qui menace la paix et la sécurité du monde occidental.

Les mouvements de la résistance palestinienne – Hamas – de celle libanaise – Hezbollah, le soutien à tous ces mouvements par la Syrie et l’Iran – sont mis à l’index. La tentative d’inclure la cause palestinienne dans le conflit de civilisation et la lutte contre le terrorisme islamiste devait, selon les ultras à la tête de l’Etat israélien, noyer la question palestinienne dans la nouvelle croisade engagée avec leurs amis américains et européens contre les forces du mal représentées, notamment, par l’Iran, la Syrie et l’Irak.

«LE PRINTEMPS ARABE»
Fomenté par les stratèges de la CIA, du Mossad et d’autres services spéciaux des pays occidentaux, «le Printemps arabe» est la traduction concrète de la mise en pratique d’une copie conforme l’ancienne doctrine américaine et israélienne visant la reconfiguration géographique, politique, ethnique, économique et géostratégique de tout le Proche et Moyen-Orient, élaborée après l’écroulement du Bloc de l’Est. Derrière les nobles objectifs de liberté et de démocratie avancés pour justifier leur interventionnisme dans les pays arabes considérés comme dictatoriaux, non soumis à leur diktat, c’est la volonté de faire émerger, après les «révolutions» déclenchées dans ces pays, de nouveaux régimes plus attentifs aux aspirations hégémonistes des Etats-Unis et d’Israël.

Les résultats catastrophiques du «printemps arabe» qu’ont connus des pays comme l’Iraq, la Tunisie, la Libye, l’Egypte, le Soudan, et les conséquences désastreuses enregistrées après le complot ourdi contre la Syrie et le Yémen, le citoyen arabe connaît désormais les véritables desseins visés par les initiateurs de cette machination impérialiste diabolique.

Après l’avortement de ces «révolutions» préfabriquées, le constat est amer, en effet, pour les peuples de la région. La montée de l’islamisme le plus obscure, avec ses cohortes terroristes qui minent la volonté de renaissance des peuples arabes et musulmans de la région, est le fruit empoisonné de ce «Printemps arabe». Les nouveaux dirigeants, intronisés par les USA à la tête de certains pays arabes qui prônent, aujourd’hui, la reconnaissance de l’Etat sioniste, illustrent bien les véritables visées de la stratégie impérialo-sioniste qui cachait ce «Printemps arabe».

LE RETOUR DU BOUMERANG 
La finalité de tous les plans échafaudés par les néoconservateurs américains et les sionistes israéliens, tendant à redessiner la carte géopolitique du Proche et Moyen-Orient, pour assurer leur domination sur cette contée, ne milite pas, en fin de compte, si l’on réfléchit bien, au vu de ses résultats, pour les intérêts à long terme des Etats-Unis et même ceux des Israéliens.
Au vu de ce qui se passe dans ces régions après le retour en force de la diplomatie russe sur la scène arabe, après l’entrée en scène de l’Iran et des mouvements de la résistance libanaise et palestinienne, après l’engagement de ce front dans la lutte contre les cohortes terroristes téléguidées par les USA, Israël, l’Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie, les résultats escomptés, par les auteurs de cette stratégie de recomposition de cette partie du monde, sont remis en cause par ce nouveau front du refus. Les revers enregistrés, après l’application de cette stratégie impérialiste aux relents religieux extrémistes, judéo-chrétiens, ne peuvent être voilés, comme le pensent certains, par les décisions hasardeuses de l’ancien Président Trump, lesquelles démontrent, si on y réfléchit bien, le désarroi des faucons de la Maison Blanche et de Tel-Aviv, sur leur impuissance à aller à contrecourant de la volonté des peuples de la région à lutter pour leurs libérations du joug de cet autre visage de la colonisation. Ces décisions expriment, à notre sens, le juste retour de boumerang d’une politique impérialiste et néocolonialiste dont le déploiement se heurte, désormais, au bouclier de la résistance, des peuples libanais, palestinien, syrien, irakien, yéménite et la majorité des peuples de la région.

Les changements qui vont avoir lieu, dans cette partie du monde, dans les années à venir, et le contre-poids politique et économique des nouvelles puissances émergentes du tiers monde dans la reconfiguration des relations mondiales et les instances mondiales, tous ces bouleversements ne permettront plus, aux faucons comme aux colombes, de ces puissances impérialistes et de leurs «valets» arabes d’aboutir aux résultats escomptés. Au vu du début du déclin de l’empire américain, suivi de celui de l’Europe, d’une part et compte tenu, d’autre part, du réveil des peuples de la région, de la lame de fond souverainiste qui se dessine et s’amplifie, ce sont tous ces nouveaux facteurs qui contredisent les libertés de manœuvres futures des Etats-Unis dans la concrétisation des objectifs escomptés par la mise en œuvre de leur stratégie de reconfiguration géopolitique du Moyen-Orient et du monde.

L’inéluctable déclin de la puissance américaine et celui des pays de l’Europe occidentale vont bouleverser, dans les prochaines décennies, les rapports de force dans le monde et plus particulièrement dans le Proche et le Moyen-Orient et en Afrique, des régions qui, par leurs richesses et leur poids géostratégique, vont peser dans la nouvelle organisation de l’ordre mondial. Dans la future configuration géopolitique et géostratégique du monde, imposée par ces nouveaux rapports de force, il faut ajouter, au plan idéologique, les changements de régimes et des orientations politiques qui seront enregistrés dans les pays de ces régions sous la poussée nationaliste, souverainiste et progressistes des mouvements sociétaux qui se développent et pèsent désormais sur le choix des dirigeants qui seront mandatés par leurs sociétés pour consacrer leurs volonté de se libérer de l’emprise néocolonialiste et impérialiste de ces puissances occidentales responsables, non seulement de leurs dominations et leurs aliénations par ces nations, mais aussi, de la mainmise sur leurs richesses matérielles et intellectuelles.

Au regard d’une telle vision des transformations politiques économiques et géostratégiques que le monde connaîtra dans les prochaines décennies, est-ce que les petits Etats les plus inféodés à l’impérialisme américain et européen, comme par exemples Israël et les micro-Etats arabes du Golfe, pourront-ils sauvegarder leurs existences en tant que nations ? C’est, en tous les cas, à cette question que les dirigeants actuels de ces pays doivent apporter la réponse attendue par leurs populations, lesquelles populations s’interrogent, de plus en plus, sur leur devenir. D’autant que celle-ci sont convaincues que ni la puissance militaire dont ils disposent, comme l’Etat sioniste d’Israël, ni les pétro-dollars, engrangés par les roitelets arabes du Golfe, ni le bouclier protecteur américain et européen ne peuvent les protéger de l’avancée de la lame de fond nationaliste et souverainiste qui ne tardera pas à submerger cette contrée.

Les nations et les peuples de la région, une fois libérés des monarques et de la tutelle américaine, vont connaître des avancées spectaculaires aux plans politique, économique, social et sociétal, dont les finalités vont se traduire par l’émergence de nations arabes plus puissantes et plus unies, et dont le poids géopolitique et géostratégique leur permettra non seulement de changer, en leur faveur, l’ordre établi par les sionistes et leurs tuteurs occidentaux , mais de contribuer grandement à l’instauration du nouvel ordre international souhaité par toute l’humanité.
Une telle perspective, des changements qui vont avoir lieu dans les pays du Proche et du Moyen-Orient, ne peut qu’inquiéter les sionistes israéliens, car ils ne tarderont pas, nous en sommes sûrs, à regretter l’assassinat de Rabin et ses accords d’Oslo.
Il est temps, pour eux, de se remémorer l’ancien adage qui dit : «On voulant trop gagner on risque de tout perdre.


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