Elle demande la libération du terroriste Benhalima et ferme les yeux sur l’assassinat des migrants à Melilla : À quoi joue Amnesty international?

Une sortie de route qui égratigne la crédibilité de cette organisation non gouvernementale internationale réputée en ce qui concerne la défense des droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Une organisation de défense des droits de l’homme demande la libération d’un terroriste qui a reconnu avoir comploté contre son propre pays, l’Algérie. Le comble! Un cas rarissime voire unique dans les annales de la défense des droits humains. Amnesty international l’a pourtant inscrit à son palmarès. L’information a été livrée par des sources dignes de foi. La célèbre ONG a demandé la libération du terroriste Benhalima alors qu’elle n’a dénoncé que du bout des lèvres le crime abject commis par les forces de répression marocaines qui ont assassiné pratiquement de sang froid vingt- sept migrants à Melilla. Une sortie de route qui égratigne la crédibilité de cette organisation non gouvernementale internationale réputée en ce qui concerne la défense des droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Il faut souligner en effet que le terroriste actuellement en détention Mohamed Azouz Benhalima a été extradé dans le cadre de loi internationale ratifiée par un pays souverain avant qu’il ne fasse des aveux qui ne laissent aucun doute sur ses accointances avec le mouvement terroriste Rachad, classé en tant que tel par l’Algérie. Cet ex- militaire avait fui l’Algérie en septembre 2019.

Condamné par contumace en mars 2021 à 10 ans de prison pour publications de fausses informations avant que ne soit lancé un mandat d’arrêt international à son encontre. Arrêté en Espagne d’où il a été extradé le 24 mars 2022 il est passé à des aveux d’une extrême gravité confirmant l’implication de l’organisation terroriste «Rachad» dans des plans abjects ciblant la stabilité de l’Algérie et ses institutions souveraines, en exploitant des jeunes fourvoyés. Benhalima a, en effet, révélé aux enquêteurs, dans une vidéo diffusée le 27 mars, plusieurs noms impliqués dans ces plans, à l’instar de Mohamed Larbi Zitout et ses frères Smaïl et Miloud, Mourad Dehina, Mohamed Abdellah, Amir Boukhers (dit Amir Dz), Abdou Semmar et Assia Kechoud. Tous impliqués dans ce plan de déstabilisation de l’Algérie. Il a également avoué avoir établi des contacts, lorsqu’il a quitté le sol algérien, avec Larbi Zitout à travers Mohamed Abdellah, ajoutant que Zitout lui avait demandé des informations sur «la police, le ministère de la Défense nationale et d’autres ministères».

Après avoir expliqué que Zitout confiait, dans le cadre des plans ourdis contre l’Algérie, «une mission spécifique» à chaque membre, Benhalima a déclaré avoir été chargé de «l’armée et de la police, tandis que Mohamed Abdellah s’occupait de la Gendarmerie nationale et d’autres départements ministériels. Mohamed Zitout s’occupait, quant à lui, des affaires concernant les présidents et d’autres questions diplomatiques». Benhalima a également révélé que ces plans se tramaient en exploitant les jeunes influenceurs des réseaux sociaux, faisant savoir, à titre d’exemple, que Smaïl Zitout (frère de Larbi Zitout) possédait près de 24 pages Facebook, plusieurs logements et téléphones mobiles, alors qu’il est censé être au chômage. De «nombreuses fautes» qu’il a commises contre la patrie, mettant en garde contre le piège des traîtres à l’Algérie et des mercenaires à la solde d’officines hostiles, qu’il a dit avoir regretté. Autant d’aveux fait publiquement sur la chaîne de télévision nationale qu’Amnesty international semble vouloir ignorer. Une dérive qui atteste de son ingérence dans les affaires d’un pays souverain qui de surcroît est, dans cette affaire, notamment menacé de complots ourdis qui visent à le déstabiliser.

Dans la sixième partie de ses aveux, diffusés le 19 juillet dernier par la Télévision nationale sous le titre «Chemin de la félonie…détails d’une conspiration», le terroriste Benhalima a en effet indiqué que les campagnes médiatiques hostiles menées contre l’Algérie participent d’un complot concocté dans des officines hostiles pour saper son unité et sa stabilité, soulignant qu’après avoir côtoyé les terroristes planqués dans des capitales étrangères, il a compris qu’il ne s’agissait que de «mercenaires en quête d’argent et de femmes, sans le moindre lien avec le combat dont ils se targuent». Amnesty international ne l’a pas entendu de cette oreille. Une ligne rouge que l’Algérie ne lui permettra pas de franchir.

Mohamed TOUATI


 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *