vendredi, 29 mars 2024

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Gestion désastreuse de la transition politique au Mali : Le Mouvement du 5 juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5-Rfp) sonne l’alerte

Le porte-parole du M5, Choguel Maïga, le 26 août 2020. AFP – ANNIE RISEMBERG

    Les responsables du Mouvement du 5 juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5-Rfp) ont animé, le jeudi 4 février dernier, une conférence de presse sur la situation sociopolitique nationale. Au cours de ladite conférence, ils ont aussi exigé la dissolution pure et simple du Conseil national de la transition (Cnt) dirigé par le président militaire, colonel Malick Diaw.

Dans son intervention, le président du Comité stratégique du M5/Rfp, Dr Choguel Kokala Maïga, a rappelé qu’en réponse aux aspirations légitimes du peuple malien, son organisation s’est mobilisée durant de nombreux mois pour éviter la disparition de notre pays en tant que démocratie, République et nation par le fait d’un régime oligarchique, corrompu et ploutocratique. “Bravant le soleil et la pluie, les sévices, menaces et arrestations, les gaz lacrymogènes et les tirs à balles réelles qui ont fait de nombreux blessés et morts dans ses rangs, mais refusant aussi les postes ministériels et autres privilèges qui lui ont été proposés, le M5-Rfp a vu ses premières revendications aboutir avec la démission de l’ancien président de la République, de son gouvernement ainsi que la dissolution de l’Assemblée nationale”, a-t-il laissé entendre.

Et de poursuivre qu’un groupe de militaires, regroupés au sein d’un Conseil national pour le salut du peuple (Cnsp), déclarant avoir parachevé l’action du M5-Rfp, était en effet intervenu le 18 août 2020 pour arrêter le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Selon lui, ce Cnsp apparaissait ainsi comme le partenaire naturel du M5-Rfp pour conduire une transition de rupture avec les pratiques contre lesquelles les Maliens s’étaient dressés à Bamako, à l’intérieur du Mali et dans la Diaspora.

Cependant, déplore-t-il, après de nombreux volte-face, manquements à la parole donnée, dédits et trahisons, il est avéré aujourd’hui qu’il existe une complicité objective et une convergence d’intérêts et d’objectifs entre l’ancien régime, en apparence déchu, et les autorités militaires qui dirigent de fait la Transition et qui ont fait main basse sur toutes les institutions et tentent une OPA sur l’ensemble de notre pays et sur tous les leviers d’exercice de sa souveraineté ainsi que sur le processus de réformes politiques et institutionnelles.

Initiatives et démarches solitaires des colonels de Kati

“D’ores et déjà, le M5-Rfp porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il a introduit auprès de la Cour suprême du Mali un recours pour excès de pouvoir contre le décret n°2020-0239/PT-RM du 03 décembre 2020 fixant la liste nominative des membres du Conseil national de la transition (Cnt) dont l’illégalité n’échappe à personne. Cet organe doit être purement et simplement dissout pour illégalité et défaut de légitimité en tant que représentation nationale”, a-t-il martelé. Il ajoutera que le M5-Rfp dénonce les initiatives et démarches solitaires ainsi que les manœuvres subreptices mises en scène pour donner l’impression d’inclusivité, purement factice, du processus de relecture des textes électoraux engagé par la junte en refusant que les forces sociopolitiques qui composent le M5-Rfp soient réduites à jouer le rôle de faire-valoir et de caution de crédibilité à un tel jeu trouble.

Aussi, poursuit-il, le M5-Rfp fustige les tentatives de marginalisation l’ensemble de la classe politique par les Autorités de la Transition relativement aux questions politiques et électorales, et les fuites en avant pour détourner l’attention du peuple sur les priorités de la Transition à travers des pseudo-opérations coup de poing de démolition d’immeubles dans la zone aéroportuaire, alors que les Autorités sont plutôt attendues sur le terrain de la lutte contre l’insécurité, le recouvrement de l’intégrité du territoire national, le retour de l’administration et des services sociaux de base, la relecture de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger,  la lutte contre la corruption, l’assainissement de la gouvernance des affaires publiques, etc.

D’ailleurs, il notera que le peuple malien assiste avec désarroi à la tentative rocambolesque d’application de l’Accord issu du processus d’Alger, qui est systématiquement mis en œuvre sans réserve aucune, contrairement aux annonces faites dans la propre feuille de route de la Transition et à l’encontre de l’exigence de relecture promise et fortement attendue par tous.

Reniement systématique des engagements pris par la junte militaire

De même, dit-il, l’attitude de tolérance voire de complicité vis-à-vis du statut exclusif reconnu à Kidal met à nue la duplicité criarde des autorités de la Transition qui, au détour d’une visite d’une délégation gouvernementale à Kidal annoncée à grand coup médiatique et terminée en queue de poisson, ont remis à l’ordre du jour les velléités séparatistes dont les tenants s’en donnent à cœur joie pour fouler définitivement au pied le drapeau national, l’unité et la souveraineté nationales et implanter des états-majors militaires progressivement sur le reste du territoire national, notamment dans le Gourma, à la lisière des régions de Tombouctou et de Mopti, etc., et ce, dans le silence total de la Communauté internationale pourtant fortement présente sur le territoire national, en tant que membre des organes de suivi des engagements pris par les parties respectives et garante de leur respect.

“En résumé, le peuple malien assiste, déçu et désemparé à un reniement systématique de tous les engagements pris par la junte militaire, à une démultiplication et une aggravation  des problèmes existants, à une perpétuation des mauvaises pratiques dont la corruption, à une aggravation de l’insécurité et de l’injustice, à une accélération du processus de partition de fait du pays, à un refus d’engager des poursuites judiciaires dans les dossiers avérés de détournement de deniers publics et contre les auteurs, commanditaires et complices des tueries et exactions de juillet 2020 à Bamako, Sikasso et Kayes, à recoudre le tissu social au centre et au nord du Mali, à procéder aux réformes structurelles nécessaires, à œuvrer pour des élections transparentes régulières et crédibles dans les délais impartis, à respecter l’Etat de droit ou encore à amorcer la Refondation du Mali”, a déploré Dr Maïga.

A ses dires, fidèle à ses idéaux et engagements, le M5-Rfp ne peut ni s’associer ni rester observateur passif ni assumer la gouvernance en cours, et prend à cet effet l’opinion nationale et la Communauté internationale à témoin de la confiscation des résultats de la lutte patriotique du peuple malien déclenchée le 5 juin 2020.

Créer les conditions de la relecture de l’accord d’Alger

Aussi, le M5-Rfp déclare solennellement se démarquer des dérives et insuffisances, et continue à porter les justes et légitimes revendications du peuple malien qu’il entend faire aboutir par tous les moyens légaux et démocratiques.

A cet effet, le M5-Rfp exige d’ores et déjà de mettre à la disposition de la Justice les présumés auteurs, commanditaires et complices des tueries et exactions contre les populations à mains nues, à Sikasso, Kayes et Bamako ; diligenter les dossiers de lutte contre la corruption, notamment par la levée du secret défense dans les marchés relatifs aux équipements des forces de défense et de sécurité ; dissoudre purement et simplement le Conseil national de transition (Cnt) pour illégalité et défaut de légitimité ; créer les conditions d’une relecture immédiate et consensuelle de l’Accord issu du processus d’Alger ; instituer un cadre de concertation politique pour convenir des objectifs et modalités de relecture consensuelle des textes électoraux et de tous autres textes pertinents ; convenir des modalités de création d’un organe unique et indépendante de gestion du processus électoral, tel que convenu entre la quasi-totalité des acteurs politiques, afin de réussir la tenue d’élections transparentes régulières et crédibles et éviter le scénario d’une simple formalité pour une cession du pouvoir par la junte à des complices ; tenir les Assises nationales de la refondation (ANR) pour opérer des reformes consensuelles pertinentes de Refondation de l’Etat et de la démocratie et préserver la vision du changement de système, objectifs essentiels du combat patriotique du Peuple malien enclenché le 5 juin 2020.

Pour finir, le M5-Rfp appelle le peuple malien à se dresser contre la perpétuation du régime défunt et de ses pratiques et à demeurer mobilisé jusqu’à l’aboutissement de son combat patriotique pour la refondation et la restauration d’un Mali démocratique, républicain et laïc doté d’une gouvernance responsable et vertueuse.

                          Boubacar PAÏTAO


  Mali /  Le Comité de suivi de l’Accord d’Alger s’est réuni à Kidal

                                   L’ Algérie reprend la main

«Le drapeau malien flotte à Kidal, symbole important pour un Mali uni et indivisible», s’est réjouie la représentante de la Munisma.

L’Algérie reprend l’initiative dans le dossier malien. L’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, demeure toujours la plate-forme qui fait consensus au Mali. La 42e session du Comité de suivi dudit accord a été présidée par le ministre des Affaire étrangères, Sabri Boukadoum. Fait nouveau, c’est la première fois que ce comité se réunit dans la ville de Kidal, au nord du Mali. Doit-on y voir une symbolique, sachant que cette région du pays a abrité des factions maliennes en conflit avec le pouvoir de Bamako? En tout cas, Sabri Boukadoum, qui a annoncé cette réunion sur son compte twitter, affirme que «cela constitue un évènement inédit et un indicateur important à même de donner une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation parrainé par l’Algérie, en coopération avec la communauté internationale représentée par le Comité».

Pour Smaïl Chergui, commissaire sortant à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine, cette session et sa localisation sont «une évolution remarquable en termes de confirmation de l’attachement de l’ensemble des Maliens à la concrétisation de la paix dans le cadre de l’unité et de l’intégrité territoriale de leur pays». Des dossiers très concrets, incluant le retour des services de l’Etat à Kidal, et les services sociaux de base (eau, éducation, santé) ont été discutés. Les questions de paix, de la sécurité, de la justice et des droits de l’homme ont été évoquées. «Le drapeau malien flotte à Kidal, symbole important pour un Mali uni et indivisible», s’est réjouie la représentante de la Munisma à la réunion de Kidal.

En présidant le Comité de suivi, l’Algérie opère ainsi un retour remarqué sur la scène malienne et son ministre des Affaires étrangères, reçu par l’actuel président malien, Bah N’Daw, travaille à l’accélération de la cadence de la mise en oeuvre de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger. L’activité assez fournie du ministre au Mali traduit également la réceptivité des nouvelles autorités de ce pays du discours d’Alger. A travers les entretiens q’il a eus, avec le vice-président du Mali, le colonel Assimi Goïta et le ministre de la Réconciliation nationale, le colonel Ismaël Wagué, le ministre malien des Affaires étrangères, Zeyni Moulaye, Sabri Boukadoum a certainement marqué des points, justifiant amplement la présidence des travaux de la 42e session du Comité de suivi de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

Le ministre malien de la Réconciliation, Ismaël Wagué, a affirmé que du seul fait que cette première réunion se tienne à Kidal représente un signe d’espoir. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est joint à la réunion par visioconférence pour souligner «l’attachement de la France à la mise en oeuvre de l’accord de paix d’Alger, condition indispensable d’une sortie de crise au Mali et au Sahel». Cette réunion intervient à quelques jours de la tenue du sommet du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), prévu les 15 et 16 février courant, à N’Djamena (Tchad) et au cours duquel il sera question de la présence militaire française dans la région. Le Drian affirme espérer que ledit sommet sera celui du «sursaut diplomatique et politique pour régler la question de l’insécurité dans la région du Sahel». A ce propos, lors d’un débat au Sénat, Jean-Yves Le Drian a révélé que la France appuyait des solutions d’ordre politique dont celle impliquant la mise en oeuvre de l’accord de paix d’Alger. La ministre française des Armées, Florence Parly, a tout simplement suggéré de «passer aux actes» en appliquant l’accord.

Saïd BOUCETTA

Mali: la réunion de Kidal, «donnera une forte impulsion» au processus de paix parrainé par l’Algérie

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a souligné jeudi que la réunion du Comité de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, abritée pour la première fois par la ville de Kidal (nord du Mali), constitue un évènement inédit qui « donnera une forte impulsion » à ce processus, parrainé par l’Algérie.

Boukadoum qui effectue depuis mercredi une visite de travail au Mali a déclaré sur son compte Twitter: « J’ai présidé, aujourd’hui (jeudi), les travaux de la 42è session du Comité de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, lesquels ont été abrités pour la première fois par la ville de Kidal dans le nord du Mali ».

Il a ajouté que « cela constitue un évènement inédit et un indicateur important à même de donner une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation parrainé par l’Algérie, en coopération avec la communauté internationale représentée par le Comité ».

Boukadoum a été reçu par le président malien, Bah N’Daw, avec lequel il a évoqué les relations bilatérales et les perspectives de les renforcer, ainsi que les moyens à même d’accélérer la cadence de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger.

Le chef de la diplomatie algérienne a également eu des entretiens avec le vice-président du Mali, le colonel Assimi Goïta et le ministre de la réconciliation nationale, le colonel Ismael Wagué, avec lesquels il a abordé les relations bilatérales et les voies de promotion du processus de paix et de réconciliation que l’Algérie accompagne et soutient.

Boukadoum a été également reçu à Bamako par M. Zeyni Moulaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali. Les deux ministres ont convenu de la poursuite des efforts pour promouvoir les relations bilatérales et donner une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation dans ce pays ».

=  La relance du processus de paix au Mali soulignée à Bamako =

Les entretiens entre M. Boukadoum et des responsables maliens, avec à leur tête le chef de l’Etat, Bah N’Daw, ont porté essentiellement sur les relations bilatérales et les modalités de faire progresser le processus de paix et de réconciliation au Mali que l’Algérie accompagne et soutient.

« J’ai été reçu, aujourd’hui, par le président de la République du Mali, M. Bah N’Daw, dont la rencontre a été une opportunité pour examiner les relations bilatérales et les perspectives de les renforcer, ainsi que les voies et moyens à même d’accélérer la cadence de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », a twetté M. Boukadoum.

Par ailleurs, le chef de la diplomatie algérienne a assisté, au cours de sa visite, à la cérémonie de la signature du mémorandum d’entente pour un partenariat avec l’Ecole de maintien de la paix au Mali.

Cette visite, la troisième de M. Boukadoum depuis les changements politiques survenus au Mali le mois d’août de l’année dernière, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à promouvoir les relations bilatérales et à donner un élan au processus de paix dans ce pays voisin.

L’Algérie considère la stabilité au Mali, « un appui à notre sécurité stratégique et nationale, basé sur l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger », avait affirmé le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a ajouté que « cet accord se veut la solution idoine et durable à même de mettre fin au conflit opposant les antagonistes maliens ».

Les acteurs internationaux et régionaux ont salué « les grands efforts » menés par l’Algérie pour assurer le retour et le maintien de la stabilité au Mali, réaffirmant l’impérative application effective de l’accord de paix et de réconciliation, « le seul et unique choix » pour rétablir la paix et la stabilité dans ce pays.

Les Maliens se sont réjouis « des résultats obtenus » en matière de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali grâce à l’accompagnement constant de la médiation internationale conduite par l’Algérie, à la faveur du comité de suivi de l’application de l’accord « qui n’a ménagé aucun effort pour maintenir l’équilibre de ce processus ».


Mali :  Une vingtaine de Casques bleus blessés dans un raid contre leur camp

Casques bleus togolais attaqués par les terroristes au Mali, Lomé «ne fera pas marche arrière»


   Mali : Le mouvement M5-RFP propose une transition allant jusqu’à deux ans
Un acteur important du champ politique malien, le Mouvement du 5-juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), propose aux militaires au pouvoir une transition de 18 à 24 mois.

Il leur a remis un document qui n’a pas été publié pour l’instant, mais où il propose, selon l’AFP qui cite un des dirigeants du mouvement, Choguel Maïga, « une transition de 18 à 24 mois » avec des civils à la tête d’une présidence, d’un gouvernement et d’une assemblée de transition. Il met par ailleurs sur le tapis « un comité de suivi et de surveillance de la transition qui sera majoritairement composé de membres de la junte et du M5 ». Les colonels au pouvoir n’ont pas encore communiqué sur la rencontre, mais ils vont prendre le temps d’examiner les propositions dont ils sont destinataires, selon M. Maïga qui annonce une rencontre entre les deux parties pour « très bientôt ».

La contribution du M5-RFP, qui réclame d’être un protagoniste de la transition, devrait apaiser les tensions qui sont apparues entre ses dirigeants et les militaires au pouvoir. Cette coalition de chefs religieux et de membres de l’opposition et de la société civile, qui a canalisé après avril l’exaspération des Maliens devant la grave crise sécuritaire, économique et politique traversée par leur pays, a mal pris de ne pas être invitée nominativement par la junte à la première concertation élargie sur la transition, prévue samedi, mais qui a été reportée pour des besoins d’organisation. Elle a accusé les militaires de chercher à « confisquer » le changement.
Vendredi dernier, la figure tutélaire du mouvement, l’imam Mahmoud Dicko, avait prévenu les militaires qu’ils n’avaient pas « carte blanche » et auraient tort de s’enfermer dans leur camp de Kati, à une quinzaine de kilomètres de Bamako, en tenant les forces vives à l’écart.

Hier, son porte-parole, Issa Kaou Djim, a indiqué qu’ils avaient « compris » le message et que « le malentendu a été dissipé », après une réunion entre des représentants du M5 et les nouveaux hommes forts du pays. Cela est d’autant plus plausible que les colonels au pouvoir à Bamako ont proposé initialement trois ans sous la conduite d’un militaire, avant de rabaisser la barre à deux et de se dire ouverts sur son chef. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui fait pression pour un retour rapide à l’ordre civil et a imposé un embargo au pays pauvre et enclavé réclame une transition d’un an maximum sous responsabilité civile.


 

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