Officiellement, l’épidémie de coronavirus SARS-CoV-2 qui cause la maladie du Covid-19 s’est déclarée dans un marché humide de Wuhan en Chine début décembre 2019. Quatre mois plus tard, ce nouveau syndrome respiratoire aigu est devenu une pandémie qui touche plus de 140 pays et s’est révélée bien plus meurtrière que le SRAS en 2003. Aujourd’hui, le nombre de cas est au plus bas sur le territoire chinois. Mais au début de la crise, de maladresses en omissions et censure, le gouvernement chinois a été sous le feu des critiques, avant que Xi Jinping ne « reprenne en main » la situation. La Corée du Sud a elle aussi repris le contrôle de l’épidémie chez elle. Mais que se passe-t-il en Asie du Sud ? Asialyst suit pour vous l’évolution de la pandémie en Asie-Pacifique. Retrouvez tous nos articles.

- #1 Chine : au Ningxia, le coronavirus isole une région déjà marginalisée Si les images du Hubei font le tour du monde, aucune province chinoise n’est épargnée par l’épidémie de coronavirus. La région du Ningxia, au nord-ouest du pays, est l’une des moins touchées par l’épidémie, mais elle est en « état d’alerte maximal » depuis le 25 janvier. À Yinchuan, la capitale, chaque habitant de retour de vacances est immédiatement placé sous « quatorzaine ». Les universités sont barricadées et huit quartiers de la ville ont été isolés après la découverte de cas de contamination. Comment ces mesures sont-elles vécues par la population locale ? Reportage aux marges de la Chine. Publié il y a 10 jours
- #2 Coronavirus : vers un acte 1 de la démondialisation de l’économie ?La « mondialisation » de la crise du nouveau coronavirus menace celle de l’économie. Si la crise persiste, elle pourrait conduire les entreprises à repenser leurs stratégies de production, et notamment leur dépendance à l’égard de la Chine. Publié il y a 15 jours
- #3L’Asie du Sud face au coronavirus : une bombe à retardement sanitaire ? Les pays d’Asie du Sud sont proches de la Chine géographiquement, économiquement et géopolitiquement. Si en France, et ailleurs en Occident, on s’inquiète de l’impact possible du coronavirus, dans le voisinage de l’empire du milieu les appréhensions sont plus grandes encore. Mais quelle est la réalité du danger ? Publié il y a 15 jours
- #4Trop tôt pour le savoir ? Le coronavirus en Chine grippe déjà l’économie mondiale. Depuis l’annonce officielle du début de la pandémie de coronavirus à la mi-janvier, l’économie chinoise en a pris un coup. Et l’expression n’a jamais été aussi appropriée : quand elle tousse, l’ensemble de la chaîne de production et d’approvisionnement mondiale se grippe.Publié il y a 23 jours
- #5Coronavirus : en Chine, quarantaine rime avec bâillonnementLes autorités chinoises pensaient entrevoir une décrue de la propagation du coronavirus, mais le pic n’est toujours pas en vue. Dans le même temps, les mesures de confinement sont maintenues et renforcées. L’atmosphère sociale s’est nettement tendue depuis la mort de Li Wenliang, ce docteur-lanceur d’alerte mis sous silence par le pouvoir politique, avant d’être lui-même contaminé.Publié il y a 27 jours
- #6Coronavirus : Xi Jinping reprend la main dans le Hubei au risque de trop s’exposer. Les chiffres du coronavirus ont pris une autre dimension cette semaine. A la surprise générale, les autorités du Hubei ont annoncé ce jeudi 11 février une définition élargie des personnes atteintes de pneumonie virale Covid-19 : les patients « diagnostiqués cliniquement », notamment avec une simple radio pulmonaires; seront désormais comptabilisés, alors qu’un test de dépistage était jusque-là indispensable pour déclarer un cas « confirmé ». L’enchaînement d’erreurs dans la gestion de la crise et le manque de transparence patent ont conduit Xi Jinping à reprendre les choses en main en limogeant les principaux dirigeants du Hubei et de Wuhan. Que signifie ce remaniement ? Quels en sont les risques pour le président chinois ? Publié il y a 1 mois – le 14/02/2020
- #7Coronavirus : la loi de la rumeur, de la contestation au racismeLe coronavirus est-il une nouvelle « pandémie de la peur » ? Pour comprendre ce qui nous arrive, de Wuhan à Paris, il faut considérer un acteur central de cette crise sanitaire internationale : la rumeur. En Chine, elle peut servir de vecteur de la colère contre le verrouillage de l’information officielle dans les villes en quarantaine. À l’étranger et en France en particulier, elle nourrit aussi un racisme anti-asiatique déjà sous-jacent au quotidien.Publié il y a 1 mois – le 08/02/2020
- #8Coronavirus en Chine : l’enchaînement d’erreurs dans la gestion de la crise à Wuhan. Comment analyser la gestion de l’épidémie de coronavirus par Pékin ? Pour certains, elle est meilleure que celle du SRAS en 2003. Pourtant, à plusieurs titres, elle est loin d’être entièrement satisfaisante : les faux pas se sont multipliés, rendant les projections et les décomptes très difficiles. Publié il y a 1 mois – le 31/01/2020
- #9Économie : le coronavirus plus menaçant que le SRAS pour la Chine et le monde. L’épidémie de coronavirus est plus grave que celle du SRAS en 2003. S’il est trop tôt pour évaluer ses conséquences sur l’économie chinoise, on prend moins de risque en prévoyant que son impact sur l’économie mondiale sera plus élevé que celui du SRAS. Publié il y a 1 mois – le 30/01/2020