
par Arezki Ighemat, PH.D in economics
Master of Francophone Literature (USA)
Tout le monde aujourd’hui semble être SURPRIS par ce qui se trame dans notre chère patrie. Tout le monde est ÉTONNÉ que notre pays soit ballotté entre des visions divergentes quant à son DEVENIR. Le peuple de notre patrie adorée sent que les choses ne sont plus comme elles étaient et que des dissensions intérieures profondes se sont ravivées ces dernières années et surtout ces dernières semaines’ faisant courir le risque d’un déchirement à effet incontrôlable.
Il sent que le pays qu’il a RECONQUIS CHÈREMENT, par le sang de millions de ses enfants, femmes et hommes, qui ont donné leur vie pour que ce GRAND pays, avec son histoire ancestrale, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Il ne comprend pas qu’un pays qui a une position géostratégique exceptionnelle—orienté à la fois vers l’Afrique, l’Occident et l’Orient—avec ses innombrables ressources naturelles (hormis les hydrocarbures), se pose encore la question de son identité, de son étendue et de son avenir.
Toutes ces questions sont bien entendu légitimes car le peuple algérien veut savoir d’où il vient et où il va. Pour comprendre le POURQUOI de toutes ces questions, il faut et il suffit de voir dans quelle situation le pays se trouve depuis ces dernières décennies et surtout depuis le Hirak de 2019 qui était déjà un CRI D’ALERTE, mais qui a été interprété malheureusement négativement, comme une remise en cause des « acquis révolutionnaires ».
En effet, ces dernières années, le peuple algérien n’arrête pas de dire que LES CHOSES NE VONT PAS BIEN dans le pays et qu’il faut qu’il y ait UN CHANGEMENT pour les remettre sur le droit chemin, celui d’un DÉVELOPPEMENT AUTHENTIQUE, et non pas fictif, celui d’UNE DÉMOCRATIE RELLE ou le peuple participe à la détermination de son destin, celui d’un pays où les Algériennes et les Algériens se sentent VIVRE en paix et en communion (et non pas uniquement survivre), un pays où les jeunes ne cherchent pas la moindre occasion pour le QUITTER, un pays où la LIBERTÉ DE PENSÉE, de SE MOUVOIR (dedans et dehors), un pays où ÉCRIRE ou DONNER UNE OPINION est un DROIT et non un DÉLIT, un pays où la HOGRA et la CORRUPTION ne ont pas érigées en système de gouvernance, un pays où chacun et chacune peut s’exprimer librement dans la LANGUE qu’il/elle connaît le mieux, ou la FOI est un acte délibéré et non une loi imposée d’en haut, un pays où règne le RESPECT MUTUEL et le VIVRE ENSEMBLE, un pays où l’OPPOSITION (qu’elle soit celle des partis politiques ou de la société civile) n’est pas vue comme un ENNEMI qu’il faut combattre ou rallier, mais comme un contre-poids contre les abus de pouvoir possibles.
Ce sont, à mon sens, toutes ces raisons qui ont conduit à la situation actuelle de confusion et de questionnements sur « D’OÙ VIENT-ON OU VA-T-ON? Pour redresser la situation et remettre le pays sur le droit chemin,: UNE SOLUTION (et ce n’est pas de l’ordre d’un MIRACLE: METTRE FIN À TOUS CES OBSTACLES qui qui empêchent aujourd’hui le pays d’avancer, car un pays qui n’avance pas, comme le dit l’adage, est condamné à reculer et à stagner, voire régresser.
Les Algériennes et les Algériens ne veulent pas continuer à voir leur pays aller dans cette direction,. Ils/elles veulent que leur pays soit un ÉDEN (car il a TOUT ce qu’il faut pour cela),où il fait bon vivre et un pays qui ait une place sur la scène mondiale, à l’image de celle qu’i avait pendant la Révolution Nationale. Vive le peuple algérien, dans TOUTE SA DIVERSITÉ et sa GRANDEUR !



