Actualités / AU FIL DES JOURS

Belkacem Ahcene-Djaballah

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1. C’est vrai, la communication africaine vers l’extérieur, à quelques rares exceptions n’est, objectivement, pas extraordinaire, la plupart des pays (plutôt des gouvernants de l’heure) se contentant de soigner leur image personnelle ou celle de leur régime auprès des médias et des journalistes étrangers lesquels pour la plupart y trouvent largement leur compte récoltant même, pour certains d’entre eux, quelques avantages matériels ou touristiques. Mais aller jusqu’à dire (avec un des participants à la récente 12ème édition du forum international MEDays, une institution dans le dialogue Nord-Sud, qui avait entamé ses travaux récemment à Tanger, au Maroc) « que les pays africains doivent s’investir davantage dans l’amélioration de leur réputation et l’information du public en Europe. S’ils le font, ils pourront à mon avis surmonter les idées reçues, fausses et donc négatives (diffusées par les médias occidentaux)… La situation au sein du continent est le plus souvent dépeinte comme apocalyptique avec des rapports sur les sécheresses, la famine, les maladies mortelles, les guerres interethniques, l’instabilité politique et la corruption…». Paroles d’expert en marketing et publicité (responsable des affaires publiques chez…) établi en Royaume-Uni et se basant sur les propos d’un expert africain établi au Canada ! Ainsi, pour lui, « après le Brexit, le Royaume-Uni recherchera des accords commerciaux internationaux, de nouveaux marchés, de nouvelles façons d’exporter, de nouveaux lieux d’investissement et de nouveaux investisseurs au Royaume-Uni. Et s’il existe de telles opportunités dans les pays africains, je pense que le Royaume-Uni n’en sera que ravi […] Somme toute, je pense que le Brexit est une brillante opportunité pour les pays africains », explique-t-il. (Gros) contrats et (Bonnes) affaires en perspective. Affaire(s) à suivre !

2. A partir d’un certain âge, il est difficile de «hiraker» tous les vendredis. Il est donc plus facile de «suivre» le mouvement à travers la presse, surtout les télévisions off-shore… les réseaux sociaux (facebook, youtube…) ayant les faveurs des plus jeunes. Hélas, celles-là, après une «couverture» presque complète (sic !) se sont, peu à peu, contentées – les raisons sont multiples et plus ou moins connues – beaucoup plus de débats (avec des «experts» en veux-tu en voilà)… que d’images. «Surfer» étant harassant pour les doigts et pour les yeux, on ré-apprend donc à «zapper» et à rechercher la chaîne qui pourrait nous aider à combler nos «vides» informatifs, ceci pour tenter de calmer nos angoisses, devenues existentielles, et nos inquiétudes pour le pays, pour nos enfants… On découvre, au passage, que certaines erreurs de gestion de la «crise» ont en définitive servi la dite recherche. Ainsi, l’interdiction d’arborer l’emblème identitaire amazigh en même temps que le drapeau national a poussé à regarder… beaucoup plus et bien mieux… Berbère TV. Au passage, on apprend même la langue. Un effet boomerang… bénéfique !


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