Prête à faire face à toute tentative d’agression extérieure : L’Algérie 2e puissance militaire d’Afrique

     Elle s’appuie sur un partenariat historique, en particulier avec la Russie et la Chine.

L’Algérie seconde puissance militaire du continent africain: rassurant en cette période où la région est en constante ébullition. Un statut qu’elle s’est forgée à travers des choix stratégiques progressistes dictés par des conditions géopolitiques, son histoire, son engagement en faveur des peuples opprimés en quête de liberté.
Une condition qu’elle a subie, vécue dans sa chair, à travers un colonialisme barbare dont elle n’a pu se défaire qu’après plus de 130 années, au bout d’une guerre de libération, d’une révolution, de plus de sept années qui a fait l’admiration du monde. C’est donc, tout naturellement qu’elle s’est retrouvée dans le camp des nations, des puissances militaires qui ont appuyé son accession à l’indépendance.
La puissance militaire indéniable du pays s’appuie sur un partenariat historique, notamment avec la Russie et la Chine, souligne Observateur Continental, un site d’information spécialisé dans les analyses portant sur les événements importants dans le monde. Un axe sur lequel elle s’appuie et qui demeure inébranlable malgré les yeux doux et tout l’arsenal de séduction déployé par d’autres puissances occidentales, en particulier pour la faire basculer de camp.
Les campagnes occidentales de lobbying n’ont pas été des éléments jusqu’à maintenant convaincants dans les choix stratégiques de l’Algérie. Confirmant, par la même occasion, une approche pleinement indépendante et souveraine, souligne Mikhail Garmandiy-Egorov, artisan et spécialiste des relations russo-africaines. Une forteresse imprenable qui s’est fait une place dans la cour des grands.
L’Algérie maintient, en effet, sa place indiscutable de deuxième puissance militaire du continent africain, selon le classement du portail américain Global Fire Power pour l’année 2021.Au niveau mondial, le pays est monté d’une place – passant en une année de la 28e à la 27e place du classement. Elle est par conséquent prête à faire face à toute tentative de déstabilisation ou d’agression extérieure. C’est justement grâce à cette capacité défensive indéniable, que l’Algérie peut se tenir prête à toute tentative de déstabilisation ou d’agression extérieure, à l’instar de ce qui s’est passé en Libye. Un tel scénario est aujourd’hui inconcevable sur le sol algérien, souligne Mikhail Garmandiy-Egorov.
La puissance et la capacité défensive de l’armée algérienne est d’autant plus importante que suite à l’intervention de l’Otan contre la Jamahiriya libyenne de Mouammar Kadhafi, le chaos et la menace terroriste se sont propagés à de nombreux endroits de la région, notamment au Sahel, ajoute l’analyste russe. Malgré cette «force tranquille c’est surtout à travers le redéploiement qu’a connu sa diplomatie ces derniers jours, en se plaçant au coeur du conflit opposant Le Caire et Khartoum à Addis-Abeba, à cause du remplissage du Grand barrage de la Renaissance, construit par l’Éthiopie en amont du Nil que l’Algérie a fait l’actualité. Son apport à la relative stabilité retrouvée par la Libye, à celle à laquelle aspire la Tunisie et la région sahélo-sahélienne, le Mali, a confirmé que sa voix est non seulement précieuse, mais recherchée, pour apaiser les tensions qui secouent le continent en particulier.
Un autre statut qu’elle s’est forgé avec pour slogan au front la formule, consacrée, de son chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra: «L’Algérie est un pays exportateur net, de paix.».

Mohamed TOUATI


                 Mise en place d’une Plate-forme nationale pour la vérification des fake news

                                        L’Algérie déclare sa guerre

Il semble que «Graphika» subit le sort qu’elle a réservé aux autres plates-formes en s’attaquant,notamment aux pays, comme c’est le cas pour l’Algérie, à travers ses mercenaires qui diffusent des fake news sous la dictée de leurs maîtres.

La question de la guerre de quatrième génération ou hybride comme elle est qualifiée par certains experts dans le domaine de la cybercriminalité requiert une importance capitale dans le cadre des nouvelles guerres visant la destruction des Etats nationaux et leur dislocation.
L’Algérie n’est pas en reste de ce qui se fait et se trame dans ce domaine délicat et porteur de menaces réelles sur le plan politique et stratégique, qui a trait à la Sécurité nationale.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a soulevé ces menaces qui se cachent derrière le Net et via les réseaux sociaux en expliquant que «l’anticipation et la prospective dans l’analyse des évolutions des événements sont parmi les caractéristiques de la stratégie politique de l’Algérie nouvelle. L’Algérie a démontré l’existence de plans diaboliques ciblant son unité et sa stabilité. Nous avons mis avant le rôle des médias et l’accès du citoyen à l’information sur les événements nationaux et internationaux ainsi que les enjeux et les défis en toute objectivité et avec professionnalisme, particulierement dans le contexte actuel», a-t-il souligné.
Dans ce registre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a rappelé dans sa dernière sortie médiatique que le «complot et les plans de déstabilisation maroco-sionistes existent bel et bien». à ce propos, le ministre de la Communication a affirmé que l’Algérie a pris des mesures pour la «mise en place d’une plate-forme nationale pour la vérification des fake news». Cette décision louable mérite d’être traitée avec rapidité pour mettre un terme aux attaques contre l’Algérie sur le Net. Il s’agit d’adopter des méthodes plus agressives dans ce domaine et concevoir une communication réactive pour contrer les fake news et les formes perverties des médias-mensonges qui se propagent sur les réseaux sociaux en premier lieu.
Selon le ministre de la Communication, la nouvelle stratégie consiste de «veiller à promouvoir davantage ces positions à travers une politique nationale de communication globale qui consacre la relation entre le citoyen et ses institutions à travers un discours équilibré et un message objectif», et d’ajouter «cette politique sera concrétisée dans le cadre de la concertation et la consultation, et la complémentarité entre les fonctionnaires du secteur de la communication et les représentants des différents secteurs et les partenaires dans différents domaines», a-t-il mentionné.
Belhimer suggère une démarche qui consiste à combattre et faire face aux fake news en précisant qu’ «il s’agit également d’investir les espaces les plus influents, dont les réseaux sociaux, à travers les médias de proximité, en impliquant la société civile et les mosquées», a-t-il rappelé.
L’intérêt que donne le gouvernement à ce volet sensible de la cybercriminalité et des attaques via les réseaux sociaux par des forces obscures et leurs mentors qui les financent dans la perspective de déstabiliser le pays, répond à une donne géostratégique à l’image du rapport de la société américaine «Graphika» sur l’Algérie, dont la guerre cybernétique de quatrième génération est plus saillante pour semer les troubles et un climat délétère sur le plan politique.
«Graphika» est l’un des organismes américains qui se déploient dans le sens dicté par les services de renseignement des USA qui sont coiffés par le ministère de la Défense US.
C’est dire que «Graphika» est une officine qui fait travailler les ennemis de l’Algérie en soutenant leurs plates-formes et leurs sites au sein des réseaux sociaux. Cette ingérence est devenue palpable et saillante, c’est ce qui explique la réaction de cet organisme qui se plaint des attaques auxquelles font face ses plates-formes et sites destinés à faire propager les fake news contre l’Algérie en utilisant des faux profils et en recourant à un logiciel qui fait multiplier le nombre des personnes qui suivent lesdites plates-formes. Il semble que «Graphika» subit le sort qu’elle a réservé aux autres plates-formes et en s’attaquant aux pays, comme c’est le cas pour l’Algérie, à travers ses mercenaires qui diffusent des fake news sous la dictée de leurs maîtres.

Hocine NEFFAH


 

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