Algérie / Divergences idéologiques et structuration de l’intifadha populaire

Débats

par Kaddour Naïmi

Vu l’intérêt suscité par le problème de la structuration du Mouvement populaire (1), poursuivons le débat. Cette fois-ci concentrons-nous sur un thème et une hypothèse particuliers : au sein de la présente intifadha, les divergences idéologiques sont telles que vouloir structurer ce Mouvement en vue d’une élection de représentants aurait comme conséquence l’éclatement de ce Mouvement, sa division et, finalement, sa disparition.

Certes, le Mouvement populaire contient diverses conceptions idéologiques :  islamistes, laïcs,  communistes, « libéraux », sociaux-démocrates, etc. Toutefois, tous sont unis par un objectif commun : « Yatnahou ga’ ! » (Qu’ils dégagent tous !), c’est-à-dire l’élimination de l’oligarchie dominante dans ses diverses composantes. Cet objectif s’exprime par d’autres slogans : « Dawlâ madaniyâ mâchî ‘askâriyâ ! » (État civil et non militaire), « État de droit », « justice indépendante », etc.

Par conséquent, la question se pose : comment ces gens-là pourraient-ils s’entendre pour désigner des mandataires qui les représentent tous ?… Réponse. Tous les slogans se ramènent à une revendication fondamentale :  l’instauration d’un système social démocratique… Et celui-ci fonctionne sur la règle d’une majorité, tout en respectant la position minoritaire.

Par conséquent, en se réunissant, les citoyens discutent et prennent des décisions en pratiquant la démocratie. À présent, voici ce qui devient clair : soit les participants au Mouvement populaire désirent réellement la démocratie, et, alors, qu’ils se structurent de manière démocratique et pratiquent la démocratie pour affronter leurs divergences ; soit ils pensent que leurs divergences idéologiques entraînent la désunion entre eux,  et, par conséquent, ces citoyens sont incapables de pratiquer la démocratie. Il s’ensuivrait que leur revendication pour la démocratie est, de leur part, un simple slogan démagogique, inconsistant, illusoire. De cette observation, voici la déduction logique : ceux qui craignent que les divergences idéologiques entre les composantes du Mouvement populaire risquent de le désintégrer, impliquent nécessairement que les membres de ce Mouvement sont incapables de résoudre leurs divergences de manière démocratique. Dès lors, comment croire à leur slogan revendiquant la démocratie de la part des autorités étatiques, alors qu’eux-mêmes sont incapables de la mettre en action ?

Thèmes de discussion.

Supposons, maintenant, que les membres du Mouvement populaire soient cohérents avec eux-mêmes en revendiquant la démocratie.  Alors, ils se rencontreront, d’une manière ou d’une autre, et examineront les problèmes qui leur semblent indispensables à éclaircir.

Le premier est celui de savoir si le Mouvement populaire doit ou non se doter de structures organisationnelles avec le but de disposer de représentants. Car, est-il normal que ce problème soit examiné uniquement par des « experts », des « personnalités » politiques, des contributeurs dans la presse ou les réseaux sociaux ?… N’est-il pas plus normal que ce soient les citoyens eux-mêmes qui se rencontrent et en débattent entre eux ?… Ne serait-ce que pour examiner ce problème, n’est-il pas nécessaire que les marcheurs hebdomadaires se rencontrent, donc se dotent d’un minimum de structure ?

Si, par la suite, la majorité opte pour la structuration du Mouvement, les autres problèmes à examiner seront les slogans principaux, proclamés pendant les marches. Ils furent évoqués plus haut. À titre d’exemple, examinons brièvement les plus répandus, pour exposer la manière de les discuter.

« Yatnahou ga’ ! » (Qu’ils dégagent tous !)

Faut-il attendre cet événement avant de procéder à la construction d’institutions nouvelles ?… Prenons un exemple banal, mais significatif. Faut-il attendre que les mauvais gestionnaires dégagent tous pour enlever les ordures qui salissent et infectent les espaces publics ainsi que les espaces collectifs dans les immeubles d’habitations ?… Pourquoi les marcheurs se limitent à enlever les détritus lors des manifestations hebdomadaires, et pas dans tous les espaces publics, et cela quotidiennement ou une fois par semaine ?… Encore une fois, faut-il attendre tout des services de l’État et en déclarant « Allah ghâlab ! » (Dieu est plus puissant) ?… Comment ne pas se rendre compte de l’impact très stimulant que ce genre de banale et élémentaire action de nettoyage collectif et autonome aurait sur l’ensemble de la population, et notamment sur la partie indifférente ou hostile du Mouvement populaire ?

Ajoutons ceci. Exiger le dégagement de « tous », qu’est-ce qui garantie que ce slogan ne signifie pas, pour certains, la création du fameux « chaos créatif » ? Rappelons que cette expression fut théorisée par Condoleeza Rice, représentante de l’impérialisme U.S., lors de l’agression de l’armée coloniale israélienne contre le Liban. Ce même « chaos créatif » est la méthode pratiquée par les  organisations dites « islamistes » pour détruire un État et sa nation à  majorité musulmane, afin d’établir le Califat, soit ottoman (prôné par l’oligarchie turque) soit wahhabite (prôné par l’oligarchie saoudienne). Que l’on voit avec l’attention requise les interventions vidéo d’un Mohamed Larbi Zitout ou d’un Mourad Dhina, en les comparant avec celles de leur critique, Rafaa156 JZR, et cela sans diaboliser personne mais uniquement en examinant les arguments présentés et comment s’effectuent les occultations de faits gênants, mais révélant des manipulations.

Encore une fois, ne serait-ce que pour éclaircir ce slogan « Qu’ils dégagent tous ! », et cela de manière démocratique, les citoyens ne gagneraient-ils pas à consacrer une partie de leur temps et de leur énergie à se rencontrer et à discuter, au lieu se se contenter de voir les « experts » et autres parler en leur nom ?

« Dawlâ madaniyâ mâchî ‘askâriyâ ! » (État civil et non militaire).

L’examen de ce slogan permettrait d’éclaircir un autre slogan : « Chaâb djaïch, khâwa khâwa ! » (peuple, armée, frères !)…. Comment concilier ces deux revendications ? Ensuite, concernant le premier slogan, comment distinguer entre ceux qui visent uniquement la partie du commandement militaire qu’ils jugent contraires au Mouvement populaire, et ceux qui, au contraire, recherchent la destruction de l’armée en tant que telle ? (2) En outre, comment s’y prendre afin qu’un système social géré par des civils ne soit pas une simple manipulation de ces derniers par des militaires ? Et, encore : comment éviter que des dirigeants civils ne forment pas une nouvelle « issâba » (oligarchie), aux intérêts contraires à ceux du peuple ?… Faudrait-il attendre l’avènement de ce risque pour le combattre en reprenant les… marches hebdomadaires ?

« Transition ».

Le Mouvement populaire ne gagnerait-il pas également à examiner la proposition dite de « période de transition ». Quels en sont le contenu, les objectifs et leur valeur opérationnelle ?… Là encore, le Mouvement populaire doit-il laisser parler uniquement « experts », « personnalités » et dirigeants de partis politiques ?… Cela ne signifierait-il pas que les participants aux marches hebdomadaires, malgré leurs performances et les éloges qu’on leur décerne, demeurent des « enfants » ou des ignorants besogneux de « pères » et de « maîtres » pour leur montrer comment se conduire ?

Religion et rente.

Un commentateur écrit : « un peuple qui carbure à la rente et à la religion est incapable de produire les conditions de son dépassement. Pourquoi ne pas admettre que sans critique radicale du modèle rentier et de la religion, on n’en sortira jamais ? » (3)

Pourquoi le peuple des marches hebdomadaires serait incapable d’affronter ces arguments, si les citoyens les plus consciencieux du mouvement populaire, – ils existent -, se donnent la peine de savoir comment instaurer et gérer les discussions sur ces thèmes ?… Comment ?… Encore une fois, la démocratie n’est-elle pas la revendication fondamentale de tous les participants au Mouvement populaire ?… Dès lors, la gestion des ces discussions est à concrétiser en ayant à l’esprit que toute opinion doit servir à l’instauration de la démocratie, à savoir le droit d’exprimer librement sa pensée, et le devoir de respecter l’opinion majoritaire qui se dégage. Quitte à la minorité de poursuivre la discussion dans l’espoir de former une nouvelle majorité qui lui est favorable. Entre-temps, la décision majoritaire est à appliquer.

Ainsi, par exemple, sera affronté et résolu un aspect qui vient de se manifester de manière évidente et très inquiétante. Dernièrement, un groupe non négligeable de manifestants, devant la poste centrale d’Alger, a crié longuement « Dawlâ islamiyâ ! » (État islamique !), alors qu’auparavant ce genre de slogan n’apparaissait pas. N’est-il pas vital pour les citoyens du Mouvement populaire de se rencontrer pour examiner par qui et dans quel but ce slogan est proclamé, pour élucider s’il s’agit là d’une expression d’ « islamisme » primaire spontanée ou d’une opération organisée de manière occulte, et par qui ?… N’est-il pas vital pour le présent et le futur de comprendre, dès maintenant, s’il ne s’agit pas du retour d’une conception totalitaire, à l’opposé total de la revendication démocratique, tout en profitant de la démocratie pour l’éliminer en cas de victoire ? Ce qui serait la répétition d’un phénomène du passé en Algérie.

Un fait est constatable :  les démocrates sont faiblement organisés et désunis, tandis que leurs adversaires « islamistes », à l’inverse, sont nettement mieux organisés et moins désunis. Ces derniers ont les mosquées avec liberté de réunion, tandis que les démocrates disposent seulement de quelques locaux dérisoires, avec  restrictions de réunions. Les mosquées sont partout, y compris dans les quartiers les plus démunis, tandis que les locaux des démocrates sont rares. Les « islamistes » bénéficient de gros financements occultes (Turquie et Qatar pour les « Frères musulmans », Arabie saoudite et Émirats pour les Wahhabites, sans parler des subsides d’officines anglaises et états-uniennes), tandis que les démocrates peinent à se doter de moyens financiers suffisants.

Voici un risque. Qu’après le « dégagement » des membres de l’oligarchie, il arriverait ce qui est advenu en Tunisie de manière démocratique : actuellement, le Parlement est aux mains des « islamistes ». Cela ne rappelle-t-il pas des élections législatives passées en Algérie, et leur sanglante conséquence ? Et le risque d’une répétition ?… À moins que le mouvement populaire se structure de manière à éviter ce genre de funeste risque. Les leçons du passé non apprises correctement se paient très cher, et c’est toujours le peuple qui en est victime.

De l’objectif commun.

Certains, préoccupés de l’objectif commun, évoquent les slogans mentionnés ci-dessus. On a dit auparavant que cet objectif commun est la démocratie. En réalité, celle-ci est un mode opératoire. Quel serait le contenu de cette démocratie ?… Voici une proposition : liberté, égalité et solidarité.

La liberté exclut toute forme de domination, quelle soit laïque ou religieuse, « libérale » ou marxiste, bref toute forme d’autoritarisme illégitime (4). L’égalité affirme que les différences physiques et intellectuelles entre les citoyens ne justifient en aucune manière une disparité d’accès aux droits humains fondamentaux : gestion de la société par l’exercice d’un droit électif, ce qui permet un accès paritaire à la santé, à l’habitat, à la scolarité, à la culture développant l’esprit critique constructif, aux loisirs enrichissant l’existence au monde, etc. Enfin, solidarité, car sans elle, la liberté est uniquement celle du plus fort-malin-rusé-égoïste, et sans solidarité, l’égalité n’est que celle des « élites » et des « privilégiés » entre eux, au détriment de ce qu’ils appellent le « menu peuple », la « racaille », la « populace ». N’est-il  pas utile pour les marcheurs hebdomadaires de se rencontrer pour discuter ce thème, et, pour y parvenir, de se doter d’une structure de réunion ?

Risques et résultats.

On objecte ceci : la discussion des thèmes provoquera des divisions et l’éclatement du Mouvement populaire.… Supposons vraie cette hypothèse, et que le peuple ne sait pas appliquer le principe démocratique dont, pourtant, il se réclame à corps et à cri et oblige les autorités étatiques à l’appliquer. N’est-ce pas étrange, pour ne pas dire totalement inconséquent, que des manifestants exigent la pratique démocratique de la part d’une oligarchie, tout en étant, eux, incapables de la pratiquer dans une structure établie par eux ?

Autre argument. Supposons les membres de l’oligarchie « dégagés », comment le Mouvement populaire affronterait, alors, les divisions idéologiques au sein du peuple ?… On répondrait : par l’élection démocratique d’un Président, d’une Assemblée nationale et des représentants du reste des institutions. Cette hypothèse revient à dire ceci : préservons l’unité du Mouvement populaire pour éliminer l’oligarchie régnante, et, par la suite, affrontons les divergences idéologiques.

Est-on certain que cette méthode serait efficace, et n’entraînerait pas le Mouvement populaire dans l’une des conséquences suivantes : 1) élection de ce qui ne sera rien d’autre qu’une nouvelle oligarchie, moins dominante, mais cependant oligarchie ? 2) donc, des agitations populaires de contestation, mais, alors, plus difficiles car plus subtile est la domination de la nouvelle oligarchie. Il en est ainsi des nations où l’oligarchie régnante est tellement « raffinée » par l’expérience de la domination qu’elle produit le consentement de la majorité de la population, dans les actions pourtant contraires aux intérêts des citoyens (par exemple atteinte au système de sécurité sociale), à l’intérieur du pays, et agressions de leur armée contre des peuples d’autres nations.

Par conséquent, discuter et concilier, de manière démocratique, les divergences idéologiques le plus tôt possible, sans les remettre à une phase ultérieure, n’est-il pas plus pertinent, si l’on tient compte uniquement des intérêts du peuple ? Si oui, comment y parvenir sans se doter d’une  structure adéquate, permettant des réunions ?

Apprendre la pratique réellement démocratique.

Les assemblées de citoyens pour discuter ensemble, cette structuration n’est-elle pas la meilleure et la plus pertinente manière de stimuler la conscience sociale du peuple, de l’enrichir, de la développer, de la rendre telle que les citoyens deviennent capables de distinguer le plus clairement possible qui est leur adversaire réel, qui est leur ami authentique et qui est leur faux ami donc manipulateur, comment veiller et défendre l’unité et l’intégrité de la nation, comment créer la meilleure relation entre le peuple et l’armée, comment concilier de manière enrichissante les sensibilités et les intérêts des diverses composantes du peuple ?

Ceux qui craignent que donner l’occasion au peuple de discuter de ses divergences idéologiques ferait éclater l’union de ce peuple, cette crainte n’implique-t-elle pas que ce peuple, – dont par ailleurs on tresse les plus admirables louanges en ce qui concerne ses marches hebdomadaires -, que ce peuple donc est incapable d’affronter ses divergences idéologiques de manière démocratique ?… Quelle en est, alors, l’implication sinon que ce peuple n’est pas mûr pour la démocratie ?… De qui est cette allégation depuis toujours et partout ?… De toutes les oligarchies dominatrices du monde, cléricales ou laïques, « libérales » ou marxistes, et de leurs mandarins de service, bien rémunérés.

Certains affirment que le frère Larbi Ben Mhidi aurait dit : « Nous avons trois révolutions à faire :  politique, économique et culturelle. Cette dernière est la plus difficile. » Certes. L’histoire montre  que l’élément décisif est le culturel ; c’est lui qui détermine, en définitif, la réussite ou l’échec des modifications politique et économique. Alors, ne faut-il pas contribuer, dès maintenant, à ce que le peuple algérien s’occupe de sa révolution culturelle ? Pour la concrétiser, ne doit-il pas compléter ses fêtes hebdomadaires par une structuration lui permettant des échanges et des discussions, au moins une fois par semaine, avec la finalité de disposer de mandataires représentatifs pour se confronter avec l’adversaire contesté ?… On les mettrait en prison ?… Cela fait partie de la confrontation sociale, partout et toujours dans le monde. Aux contestataires de trouver d’autres représentants.

Qu’est-ce qui exprime le mieux l’apprentissage de la pratique démocratique de la part d’un peuple : des manifestations hebdomadaires pacifiques et souriantes, uniquement, ou la capacité de se réunir en petits, moyens et grands groupes pour exprimer et discuter les opinions exprimées, puis  décider, en pratiquant la règle démocratique de la majorité ? La question peut être plus largement exprimée ainsi : de quoi a besoin un peuple, uniquement de défoulement public hebdomadaire, ou d’apprendre à pratiquer la démocratie ? Et comment cela est possible sans se doter de structures adéquates ?

Terminons par un dicton populaire italien, valable pour les individus comme pour un mouvement populaire : « Patti chiari, amicizia lunga » (Pactes clairs, amitié longue). Cela suppose de ne pas recourir aux pratiques politiciennes, opportunistes sous prétexte de réalisme. Citons encore une fois le frère Larbi Ben Mhidi : « Jetez la révolution dans la rue, le peuple s’en chargera. » Parmi tous ceux qui admirent ce frère, combien connaissent, mais, surtout, appliquent cette conception ? Paraphrasons cette déclaration : « Que le peuple se structure, et il se chargera de concrétiser ses objectifs. » Aussi, l’auteur de ces lignes déplore vivement de voir des « leaders » plus ou moins spontanés déclarer, durant une marche hebdomadaire, que le peuple doit se contenter de ses marches hebdomadaires, sans nul besoin de se structurer, par crainte de risques divers. N’est-il pas plus pertinent de dire aux manifestants : « Vous voulez la démocratie ?… Prouvez-le en la pratiquant vous-mêmes par une structuration adéquate, créée par vous-mêmes, et capable de neutraliser toute forme d’infiltration manipulatrice ! » 

Est-ce là une illusion idéaliste, utopique, aventureuse ?… Un exemple prouve le contraire. Il montre que des citoyens d’obédiences idéologiques diverses sont capables de discuter ensemble en vue d’un objectif commun. Ce fait se réalisa dès le début de l’intifadha populaire.L’initiative ne se généralisa malheureusement pas. Cet exemple montre ceci : ce qui menace l’unité du peuple, ce ne sont pas ses divergences idéologiques, mais l’absence de citoyens les plus conscients pour stimuler la capacité créatrice du peuple dans la pratique démocratique (5). Qui a la fièvre (des manifestations hebdomadaires) mais a peur d’employer le thermomètre (en se structurant) pour en connaître la gravité (des divergences idéologiques), et, donc, savoir le remède à prendre (discussions et décisions démocratiques), ne peut s’attendre à guérir (instaurer un système social sain), mais seulement à voir s’aggraver sa situation. En effet, un mouvement populaire non structuré est sujet, à son insu, de toutes sortes de manipulations (de maladies). Un exemple sera exposé dans une prochaine contribution. Une troisième examinera le problème de la structuration formelle du Mouvement populaire.

Kaddour Naïmi

[email protected]


(1) Voir « Structure ou pas de l’intifadha populaire ? » in

(2) Voirnote 1.

(3) Voirnote 1.

(4) L’exercice légitime de l’autorité est le produit d’une volonté populaire exprimée de manière démocratique majoritaire. Encore que, dans ce cas, il faut tenir compte de l’opinion minoritaire, en la laissant s’exprimer librement, car il peut arriver qu’une opinion minoritaire finisse par convaincre de sa justesse par rapport à une opinion majoritaire, laquelle devient, à son tour, minoritaire… À moins que la décision majoritaire vise à éliminer la démocratie, comme ce fut le cas avec la prise du pouvoir par Adolf Hitler, et le risque de prise du pouvoir par l’ex parti « Front Islamique du Salut » en Algérie.

(5) Voir « Que vive la démocratie directe ! » in http://kadour-naimi.over-blog.com/2019/08/que-vive-la-democratie-directe.htmlet le le documentaire vidéo in https://youtu.be/CZgiMergUX0


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