Imaginez l’Algérie de demain : 2040

       par Oukaci Lounis*

Introduction :

L’Algérie de demain est un pays qui se dirige vers un avenir prometteur. Avec une population jeune et dynamique, une économie diversifiée et une volonté de modernisation, l’Algérie est bien placée pour devenir un acteur majeur sur la scène internationale. L’Algérie a fait des progrès considérables ces dernières années pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. La croissance économique s’est accélérée, le taux de chômage a diminué et le niveau de vie des Algériens s’est amélioré. Les investissements étrangers ont augmenté et le pays a mis en place des réformes pour encourager l’innovation et la création d’emplois. L’Algérie a également fait des progrès considérables en matière de développement durable. Le pays a mis en place des politiques pour réduire la pollution et améliorer la qualité de l’air et de l’eau.

Il a également mis en place des programmes pour encourager l’utilisation des énergies renouvelables et pour promouvoir l’utilisation des technologies propres. L’Algérie de demain sera un pays plus prospère, plus démocratique et plus durable. Avec une population jeune et dynamique, une économie diversifiée et une volonté de modernisation, l’Algérie est bien placée pour devenir un acteur majeur sur la scène africaine et la scène internationale.

Avec une bonne gouvernance basée sur la Méritocratie, l’Algérie de 2040 aura connu une transformation radicale. La population aura augmenté, et les villes auront connu une croissance significative. Les infrastructures seront modernisées et les services publics seront plus accessibles. Les transports en commun seront plus efficaces et plus abordables, et les routes seront plus sûres et plus praticables. Les technologies de l’information et de la communication seront largement disponibles et utilisées par la population. Les télécommunications et l’accès à Internet seront plus abordables et plus rapides. Les systèmes de santé et d’éducation seront plus efficaces et plus accessibles. Les systèmes de sécurité seront plus justes et plus efficaces.

L’économie sera plus diversifiée et plus compétitive. Les entreprises seront plus innovantes et plus productives. Les investissements étrangers seront encouragés et les exportations seront plus importantes. Les secteurs agricole et industriel seront modernisés et plus productifs. La culture et les arts seront plus présents et plus accessibles. Les festivals et les événements culturels seront plus fréquents et plus variés. Les musées et les galeries d’art seront plus nombreux et plus accessibles. Le tourisme en Algérie de demain sera très différent de ce qu’il est aujourd’hui. Avec l’amélioration des infrastructures et des services, l’Algérie deviendra une destination touristique de premier plan. Les voyageurs pourront profiter des paysages spectaculaires et des sites historiques de l’Algérie, ainsi que des plages et des montagnes. Les hôtels et les restaurants seront modernisés et offriront des services de qualité. Les transports seront plus sûrs et plus efficaces, et les voyageurs pourront se déplacer plus facilement et plus rapidement.

Les autorités algériennes s’efforceront également de promouvoir le tourisme culturel et de développer des produits touristiques innovants. Les voyageurs pourront découvrir la riche histoire et la culture de l’Algérie, ainsi que ses traditions et ses coutumes. Les musées, les monuments et les sites historiques seront mis en valeur et les voyageurs pourront profiter des festivals et des événements culturels. Les autorités algériennes s’efforceront également de promouvoir le tourisme durable et de protéger l’environnement. Les voyageurs pourront profiter des paysages naturels et des sites protégés, tout en respectant l’environnement. Les autorités encourageront également les voyageurs à adopter des comportements responsables et à respecter les règles et les lois en vigueur. Enfin, le tourisme en Algérie de demain sera plus sûr et plus accessible. Les Autorités algériennes s’efforceront de garantir la sécurité des voyageurs et de leur offrir des services de qualité. Les voyageurs pourront également profiter des nouvelles technologies pour faciliter leurs déplacements et leurs séjours. Les médias seront plus libres et plus diversifiés.

Par quoi commencer ?

Pour une Algérie de 2040, il est important de commencer par le secteur de l’Education- Ecole et Université – . L’Education est la base de toute société et elle est essentielle pour le développement et la croissance économique. Une bonne éducation est nécessaire pour former des citoyens responsables et engagés, qui sont à même de contribuer à la société et à l’économie. Une bonne éducation est également nécessaire pour former des citoyens qui sont à même de comprendre et de résoudre les problèmes complexes auxquels la société sera confrontée. Le secteur de l’Education est la base de tout développement.

L’école et l’université algérienne 2040

L’Algérie a connu une croissance économique et démographique rapide au cours des dernières décennies, ce qui a entraîné une augmentation significative de la demande de services d’éducation de qualité. L’école et l’université algériennes de demain doivent donc être conçues pour répondre aux besoins des étudiants et des professionnels algériens. L’une des principales priorités pour l’école et l’université algériennes de demain est de fournir une éducation de qualité à tous les étudiants. Cela signifie que les établissements doivent fournir des cours et des programmes qui répondent aux besoins des étudiants et qui sont adaptés à leurs intérêts et à leurs capacités. Les établissements doivent également offrir des possibilités d’apprentissage innovantes et des méthodes d’enseignement modernes pour aider les étudiants à atteindre leurs objectifs.

L’université de demain sera très différente de ce qu’elle est aujourd’hui. Les technologies numériques et les outils de communication en ligne joueront un rôle plus important dans l’enseignement et l’apprentissage. Les étudiants auront accès à des cours en ligne, des tutoriels et des forums de discussion, ce qui leur permettra d’accéder à des informations et des ressources à tout moment et en tout lieu. Les étudiants pourront également participer à des conférences virtuelles et à des séminaires en ligne, ce qui leur permettra d’interagir avec des professeurs et des étudiants du monde entier. Les universités devront également s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouveaux modes d’apprentissage. Les universités devront mettre en place des systèmes de gestion de l’apprentissage en ligne et des systèmes de surveillance des étudiants pour s’assurer qu’ils sont en mesure de suivre leurs cours et de réussir leurs examens.

Les universités devront également mettre en place des systèmes de sécurité pour protéger les données des étudiants et des professeurs. Les universités devront également s’adapter aux nouvelles exigences des étudiants et des employeurs. Les étudiants auront besoin d’une formation plus spécialisée et plus adaptée à leurs besoins, et les employeurs auront besoin de diplômés qui sont prêts à relever les défis de l’ère numérique. Les universités devront donc mettre en place des programmes de formation plus spécialisés et plus adaptés aux besoins des étudiants et des employeurs. Enfin, les universités devront s’adapter aux nouvelles réalités économiques et sociales. Les universités devront s’assurer que leurs programmes sont, à la fois, abordables et accessibles à tous les étudiants, quel que soit leur niveau de revenu. Les universités devront également s’assurer que leurs programmes sont adaptés aux besoins des étudiants et des employeurs, et qu’ils sont en mesure de fournir des diplômés qualifiés et prêts à relever les défis de l’ère numérique.

L’école de demain sera un environnement d’apprentissage dynamique et interactif qui s’adaptera aux besoins et aux intérêts des étudiants. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) joueront un rôle important dans la mise en œuvre de cette vision. Les élèves auront accès à des outils numériques qui leur permettront d’accéder à des informations et à des ressources en ligne, de participer à des discussions en ligne et de collaborer avec leurs pairs. Les enseignants pourront également utiliser ces outils pour créer des leçons interactives et des activités qui encouragent l’apprentissage actif et la pensée critique. Les écoles de demain devront également s’adapter aux changements technologiques et aux nouvelles méthodes d’enseignement. Les enseignants devront être formés à l’utilisation des outils numériques et à l’intégration des technologies dans leurs leçons. Les écoles devront également mettre en place des politiques et des procédures pour s’assurer que les étudiants sont en sécurité et protégés lorsqu’ils utilisent ces outils. Les écoles de demain devront également s’adapter aux changements sociaux et culturels. Les enseignants devront être formés à l’inclusion et à la diversité et à l’utilisation de méthodes d’enseignement qui s’adressent à tous les étudiants. Les écoles devront également mettre en place des politiques et des procédures pour s’assurer que les étudiants sont traités de manière équitable et respectueuse. Enfin, les écoles de demain devront s’adapter aux changements environnementaux et à la nécessité de développer des compétences en matière de durabilité. Les enseignants devront être formés à l’utilisation des technologies durables et à l’intégration des principes de durabilité dans leurs leçons. Les écoles devront également mettre en place des politiques et des procédures pour s’assurer que les étudiants sont conscients des enjeux environnementaux et qu’ils sont encouragés à adopter des comportements durables.

En conclusion, il est clair que le système scolaire et universitaire algérien a besoin d’être modernisé pour réaliser son potentiel économique, éducatif et culturel. L’école et l’université algériennes de demain devraient offrir une éducation équitable de haute qualité, en mettant l’accent sur l’apprentissage interdisciplinaire et la résolution de problèmes, les stratégies d’enseignement innovantes et l’intégration technologique. En outre, il devrait accorder la priorité à l’inclusivité et à la justice sociale, en veillant à ce que tous les étudiants et membres du corps professoral aient la possibilité d’accéder à l’environnement éducatif et d’en bénéficier. Ces mesures placeraient l’Algérie dans une meilleure position pour tirer partie de l’économie mondiale fondée sur la connaissance et créer une société plus équitable et plus prospère.

Les trois domaines-clés qui façonneront l’Algérie 2040

L’avenir de l’Algérie est prometteur, et avec les bons investissements et les bonnes réformes en place, elle peut devenir une nation encore plus prospère. Nous aborderons les trois domaines-clés qui façonneront l’Algérie de demain : la numérisation de la Nation, le développement économique et les opportunités d’investissement, et enfin les réformes bancaires. Chacun de ces domaines est essentiel pour l’avenir de l’Algérie et aura un impact direct sur le succès à long terme de la nation.

Numériser l’Algérie par quoi commencer ?

Numériser l’Algérie est une étape importante pour le développement économique et social du pays. La numérisation peut aider à améliorer l’accès à l’éducation, à l’information et à la technologie, ce qui peut contribuer à améliorer la qualité de vie des Algériens. La numérisation peut également aider à améliorer la sécurité et la sûreté des citoyens et à réduire la corruption. En outre, la numérisation peut aider à améliorer l’efficacité des services publics et à accroître la transparence et la responsabilité des institutions publiques. La numérisation peut également aider à améliorer l’accès aux services financiers et à réduire le coût des services bancaires. Enfin, la numérisation peut aider à stimuler l’innovation et à créer des emplois dans des secteurs tels que l’informatique, la technologie de l’information et les services financiers. La numérisation peut également aider à promouvoir une économie plus diversifiée et à créer des opportunités pour les entreprises algériennes. En somme, la numérisation de l’Algérie peut contribuer à améliorer la qualité de vie des Algériens, à stimuler l’innovation et à créer des emplois.

Plan d’action pour Numériser l’Algérie à l’horizon 2040 :

Pour numériser l’Algérie, il est important de commencer par établir un plan d’action clair et cohérent. Ce plan devrait inclure des objectifs à court, moyen et long termes et des étapes pour les atteindre. Il devrait également prendre en compte les besoins et les capacités existantes, ainsi que les capacités à développer. Le plan devrait également inclure des mesures pour améliorer l’accès à l’Internet et à la technologie, ainsi que des mesures pour promouvoir l’utilisation des technologies numériques. Il devrait également inclure des mesures pour encourager l’innovation et l’entrepreneuriat numériques. En outre, le plan devrait inclure des mesures pour améliorer l’éducation et la formation des citoyens et des entreprises, ainsi que des mesures pour promouvoir l’utilisation des technologies numériques dans le secteur public. Il devrait également inclure des mesures pour encourager l’utilisation des technologies numériques dans le secteur privé. Enfin, le plan devrait inclure des mesures pour améliorer les infrastructures numériques, telles que les réseaux de télécommunications et les systèmes informatiques, ainsi que des mesures pour promouvoir l’utilisation des technologies numériques dans l’économie. En somme, pour numériser l’Algérie, il est important de commencer par établir un plan d’action clair et cohérent qui prend en compte les besoins et les capacités existantes, ainsi que les capacités à développer. Ce plan devrait inclure des mesures pour améliorer l’accès à l’Internet et à la technologie, encourager l’innovation et l’entrepreneuriat numériques, améliorer l’éducation et la formation des citoyens et des entreprises, et améliorer les infrastructures numériques.

Le plan d’action pour numériser l’Algérie 2040 doit être axé sur la mise en place d’un environnement favorable à l’innovation et à la croissance économique. Il doit également s’attaquer aux principaux obstacles à la numérisation, notamment l’accès à l’Internet haut débit, la sécurité des données et la formation des citoyens.

1. Développer l’accès à l’Internet haut débit: L’Algérie doit investir dans des infrastructures de télécommunications modernes et fiables pour fournir un accès à l’Internet haut débit à tous les citoyens. Cela nécessitera des investissements importants dans les réseaux des télécommunications, les technologies sans fil et les services de téléphonie mobile.

2. Renforcer la sécurité des données: La sécurité des données est essentielle pour assurer la confidentialité et la sécurité des informations numériques. L’Algérie doit mettre en place des mesures de sécurité pour protéger les données des citoyens et des entreprises. Cela inclut des mesures de sécurité informatique, des politiques de confidentialité et des lois pour protéger les données des citoyens.

3. Former les citoyens: La formation des citoyens est essentielle pour assurer la réussite de la numérisation. L’Algérie doit mettre en place des programmes de formation pour les citoyens afin qu’ils puissent comprendre et utiliser les technologies numériques. Ces programmes devraient inclure des cours sur l’utilisation des technologies numériques, la sécurité des données et la protection des informations personnelles.

4. Promouvoir l’innovation et la croissance économique: La numérisation peut être un moteur de l’innovation et de la croissance économique. L’Algérie doit encourager l’innovation et la croissance économique en mettant en place des politiques et des programmes pour soutenir les entreprises innovantes et les entrepreneurs. Cela inclut des incitations fiscales, des programmes de financement et des mesures pour encourager la recherche et le développement.

Enfin, le plan d’action pour numériser l’Algérie 2040 doit être soutenu par des investissements importants dans les infrastructures, les technologies et les services numériques. Ces investissements devraient être soutenus par des politiques et des programmes pour encourager l’innovation et la croissance économique.

Pour une Gouvernance Numérique 2040 :

La gouvernance numérique est un concept qui est devenu de plus en plus important dans le monde moderne. En Algérie, la gouvernance numérique est encore en développement et il est important de développer des stratégies pour améliorer la gouvernance numérique dans le pays. Pour atteindre une gouvernance numérique de l’Algérie 2040, il est important de mettre en place des stratégies et des initiatives qui s’appuient sur les technologies numériques pour améliorer la qualité des services publics et des services aux citoyens. Une des premières étapes pour atteindre une gouvernance numérique de l’Algérie 2040 est de mettre en place des infrastructures numériques solides et fiables. Cela implique de mettre en place des réseaux de télécommunications modernes et fiables, ainsi que des systèmes informatiques et des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour soutenir les services publics et les services aux citoyens. Il est également important de mettre en place des systèmes de sécurité informatique pour protéger les données et les informations des citoyens et des entreprises. Une autre étape importante pour atteindre une gouvernance numérique de l’Algérie 2040 est de mettre en place des politiques et des stratégies pour encourager l’utilisation des technologies numériques. Cela implique de mettre en place des programmes pour encourager l’utilisation des technologies numériques par les citoyens et les entreprises, ainsi que des initiatives pour encourager l’innovation et le développement des technologies numériques. Il est également important de mettre en place des programmes pour encourager l’utilisation des technologies numériques par les organismes publics et les services publics. Enfin, pour atteindre une gouvernance numérique de l’Algérie 2040, il est important de mettre en place des initiatives pour améliorer la transparence et la responsabilité des organismes publics et des services publics. Cela implique de mettre en place des systèmes pour surveiller et évaluer les performances des organismes publics et des services publics, ainsi que des systèmes pour encourager la participation des citoyens et des entreprises à la prise de décision. Il est également important de mettre en place des systèmes pour assurer la protection des données et des informations des citoyens et des entreprises.

Pour une numérisation de l’Administration algérienne de Demain 2040

La numérisation de l’administration algérienne de 2040 sera un processus complexe et ambitieux qui nécessitera une planification et une coordination minutieuses. La numérisation de l’administration algérienne de 2040 aura pour objectif de moderniser et d’améliorer l’efficacité des services publics et des processus administratifs. Elle devra également s’attaquer aux problèmes de corruption et de bureaucratie qui entravent le développement économique et social de l’Algérie. Pour atteindre ces objectifs, l’Algérie devra mettre en place une stratégie de numérisation complète et intégrée. Cela impliquera la mise en place d’un système de gestion des données et des informations, ainsi que des outils et des technologies pour faciliter le partage des informations entre les différents organismes et services publics.

Il sera également nécessaire de mettre en place des systèmes de sécurité et de protection des données pour assurer la confidentialité et l’intégrité des informations. En outre, la numérisation de l’administration algérienne de 2040 devra s’accompagner d’une formation et d’une sensibilisation des fonctionnaires et des citoyens à l’utilisation des technologies numériques. Il sera également nécessaire de mettre en place des mécanismes de surveillance et de contrôle pour s’assurer que les technologies numériques sont utilisées de manière appropriée et conformément aux lois et règlements en vigueur. Enfin, la numérisation de l’administration algérienne de 2040 devra être accompagnée d’une stratégie de développement économique et social pour s’assurer que les bénéfices de la numérisation sont répartis de manière équitable et que les citoyens bénéficient des avantages de la modernisation des services publics.

Le développement économique et les opportunités d’investissement de 2040 ;

Le développement économique et les opportunités d’investissement de demain sont des sujets qui suscitent beaucoup d’intérêt et de discussion. Les entreprises et les investisseurs sont à la recherche de nouvelles opportunités pour accroître leurs profits et leurs avantages concurrentiels. Les gouvernements et les organismes internationaux sont à la recherche de moyens pour stimuler la croissance économique et créer des emplois. Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont l’un des principaux moteurs du développement économique et des opportunités d’investissement de demain. Les TIC sont à la base de nombreuses innovations et de nouveaux produits et services qui peuvent être utilisés pour stimuler la croissance économique et créer des emplois.

Les TIC peuvent également être utilisés pour améliorer l’efficacité des entreprises et des organisations, ce qui peut entraîner une augmentation des profits et des avantages concurrentiels. Les secteurs de l’énergie et des technologies propres sont également des secteurs qui offrent des opportunités d’investissement intéressantes. Les technologies propres sont essentielles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribuer à la lutte contre le changement climatique. Les investissements dans les technologies propres peuvent également contribuer à la création d’emplois et à la croissance économique. Les secteurs de la santé et de l’éducation sont également des secteurs qui offrent des opportunités d’investissement intéressantes. Les investissements dans ces secteurs peuvent contribuer à améliorer la santé et l’éducation des populations, ce qui peut à son tour stimuler la croissance économique et créer des emplois. Enfin, les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont des secteurs qui offrent également des opportunités d’investissement intéressantes. Les investissements dans ces secteurs peuvent contribuer à améliorer la sécurité alimentaire et à stimuler la croissance économique. En conclusion, le développement économique et les opportunités d’investissement de demain sont des sujets qui suscitent beaucoup d’intérêt et de discussion. Les technologies de l’information et de la communication, les secteurs de l’énergie et des technologies propres, les secteurs de la santé et de l’éducation et les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire sont des secteurs qui offrent des opportunités d’investissement intéressantes. Les investissements dans ces secteurs.

Numériser l’Economie algérienne 2040 :

L’avenir de l’économie et des opportunités d’investissement en 2040 sera très différent de ce que nous connaissons aujourd’hui. Les technologies numériques et les innovations technologiques auront un impact considérable sur la façon dont les entreprises et les consommateurs interagissent et fonctionnent. Les entreprises devront s’adapter à ces changements et trouver des moyens de tirer partie des nouvelles technologies pour améliorer leurs produits et services. Les investisseurs devront également s’adapter à ces changements et trouver des moyens de tirer partie des nouvelles technologies pour maximiser leurs profits. Les investisseurs devront rechercher des entreprises qui sont à la pointe de l’innovation et qui sont prêtes à investir dans des technologies qui peuvent leur donner un avantage concurrentiel. Les investisseurs devront également rechercher des entreprises qui sont prêtes à investir dans des technologies qui peuvent leur permettre de réduire leurs coûts et d’améliorer leurs produits et services.

Les investisseurs devront également rechercher des entreprises qui sont prêtes à investir dans des technologies qui peuvent leur permettre de se développer et de se diversifier. Les entreprises qui sont prêtes à investir dans des technologies qui peuvent leur permettre de se développer et de se diversifier seront en mesure de tirer partie des nouvelles opportunités qui se présenteront à elles. Enfin, les investisseurs devront rechercher des entreprises qui sont prêtes à investir dans des technologies qui peuvent leur permettre de se développer et de se diversifier. Les entreprises qui sont prêtes à investir dans des technologies qui peuvent leur permettre de se développer et de se diversifier seront en mesure de tirer partie des nouvelles opportunités qui se présenteront à elles. Les entreprises qui sont prêtes à investir dans des technologies qui peuvent leur permettre de se développer et de se diversifier seront en mesure de tirer partie des nouvelles opportunités qui se présenteront à elles et de profiter des avantages concurrentiels qui en découlent.

Numériser l’Economie algérienne implique de mettre en œuvre des stratégies et des initiatives visant à améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises et des secteurs économiques. Il s’agit notamment de mettre en place des technologies numériques pour améliorer la gestion des données, la communication et la collaboration entre les entreprises et leurs clients, et pour faciliter l’accès aux services et aux produits. Une des premières étapes pour numériser l’Economie algérienne consiste à améliorer l’accès à Internet et à la technologie. Cela implique de développer des infrastructures de télécommunications et de réseaux à haut débit pour permettre aux entreprises et aux consommateurs d’accéder aux services et aux produits numériques. Cela nécessite également de mettre en place des politiques et des programmes pour encourager l’utilisation des technologies numériques et pour promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat.

Enfin, l’Algérie devrait se concentrer sur la formation et l’éducation des citoyens pour leur permettre de tirer le meilleur parti des technologies numériques. Cela implique de former les citoyens à l’utilisation des technologies numériques et à la sécurité des données, et de leur fournir des outils et des ressources pour leur permettre de comprendre et de tirer partie des technologies numériques. En résumé, la numérisation de l’économie algérienne de demain est un processus qui implique la mise en place de nouvelles technologies et de nouveaux modèles d’affaires pour soutenir la croissance et la compétitivité de l’économie. La mise en place de politiques et de réglementations pour soutenir la numérisation de l’économie, ainsi que la formation et l’éducation des citoyens à l’utilisation des technologies numériques et à la sécurité des données, sont essentielles pour soutenir la numérisation de l’économie

La Numérisation et l’économie informelle

La numérisation peut être un outil puissant pour mettre fin à l’économie informelle. La numérisation peut aider à réduire la corruption et à améliorer la transparence et la responsabilité des entreprises et des gouvernements. La numérisation peut également aider à améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises et des gouvernements, ce qui peut contribuer à réduire l’économie informelle. La numérisation peut aider à réduire l’économie informelle en fournissant des outils pour faciliter la collecte et le traitement des données. Les entreprises et les gouvernements peuvent utiliser des outils numériques pour surveiller et contrôler les activités commerciales et les transactions financières. Cela peut aider à réduire la corruption et à améliorer la transparence et la responsabilité des entreprises et des gouvernements. La numérisation peut également aider à améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises et des gouvernements. Les entreprises et les gouvernements peuvent utiliser des outils numériques pour automatiser et rationaliser leurs processus et leurs activités. Cela peut aider à réduire les coûts et à améliorer la qualité des produits et des services. Enfin, la numérisation peut aider à améliorer l’accès aux services financiers et à l’information. Les entreprises et les gouvernements peuvent utiliser des outils numériques pour fournir des services financiers et des informations aux personnes qui n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels. Cela peut aider à réduire l’économie informelle et à améliorer l’accès aux services financiers et à l’information. En conclusion, la numérisation peut être un outil puissant pour mettre fin à l’économie informelle. La numérisation peut aider à réduire la corruption et à améliorer la transparence et la responsabilité des entreprises et des gouvernements. Elle peut également aider à améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises et des gouvernements, et à améliorer l’accès aux services financiers et à l’information.

Numériser les Banques algériennes

Numériser les Banques algériennes implique de moderniser le système bancaire algérien pour le rendre plus efficace et plus accessible. Cela peut être accompli en mettant en œuvre des technologies numériques telles que les services bancaires en ligne, les applications mobiles et les cartes de débit. Les banques peuvent également mettre en place des systèmes de paiement numérique pour faciliter les transactions et améliorer la sécurité. En outre, les banques algériennes peuvent adopter des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer leurs processus de gestion des données et leurs systèmes d’informations. Cela peut inclure l’utilisation de technologies telles que l’intelligence artificielle, le cloud computing et le Big Data pour améliorer la prise de décision et la gestion des risques. Enfin, les banques algériennes peuvent également mettre en place des programmes de formation et de sensibilisation pour leurs employés afin qu’ils puissent mieux comprendre et utiliser les technologies numériques. Cela peut inclure des formations sur la sécurité des données, l’utilisation des applications mobiles et des services bancaires en ligne.

La numérisation des banques algériennes est un processus complexe qui nécessite une planification et une mise en œuvre minutieuses. La numérisation des banques algériennes de demain impliquera l’adoption de nouvelles technologies et de nouveaux modèles d’affaires pour s’adapter aux nouvelles exigences du marché. Tout d’abord, les banques algériennes devront adopter des technologies de pointe pour améliorer leurs services et leurs produits. Les technologies telles que l’intelligence artificielle, la blockchain et l’Internet des objets (IoT) peuvent être utilisées pour améliorer l’efficacité et la sécurité des services bancaires. Les technologies peuvent également être utilisées pour améliorer l’expérience client et le service à la clientèle.

De plus, les banques algériennes devront adopter des modèles d’affaires numériques pour s’adapter aux nouvelles exigences du marché. Les banques devront adopter des modèles d’affaires numériques tels que le commerce électronique, les services bancaires mobiles et les services bancaires en ligne. Ces modèles d’affaires numériques permettront aux banques algériennes de fournir des services plus rapides et plus efficaces à leurs clients. Enfin, les banques algériennes devront adopter des stratégies de cyber sécurité pour protéger leurs systèmes et leurs données. Les banques devront mettre en place des mesures de sécurité telles que la cryptographie, l’authentification à plusieurs facteurs et la surveillance des activités pour protéger leurs systèmes et leurs données. En conclusion, la numérisation des banques algériennes de demain nécessitera l’adoption de nouvelles technologies et de nouveaux modèles d’affaires pour s’adapter aux nouvelles exigences du marché. Les banques devront également adopter des stratégies de cyber sécurité pour protéger leurs systèmes et leurs données.

Conclusion :

En 2040, l’Algérie aura fait des progrès considérables pour devenir un pays plus prospère et plus stable. La diversité culturelle de l’Algérie sera reconnue et respectée, et les droits de l’homme seront protégés. La croissance économique sera soutenue par des investissements dans l’infrastructure, l’innovation et l’entrepreneuriat. Les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et des télécommunications, de l’agriculture, du tourisme et de l’industrie manufacturière seront modernisées et diversifiés. Les services publics seront améliorés et les systèmes de santé et d’éducation seront renforcés. La corruption, l’économie informelle et la criminalité seront réduites et la gouvernance sera plus transparente et plus responsable. Les relations internationales de l’Algérie seront renforcées et le pays sera reconnu comme un acteur important et respecté sur la scène internationale.

En 2040, l’Algérie sera un pays plus prospère, plus stable et plus démocratique, offrant à ses citoyens une qualité de vie meilleure et plus équitable. Nous nous attendons à ce que l’Algérie ait fait des progrès considérables dans la lutte contre les changements climatiques et la protection de l’environnement. Nous nous attendons à ce que les gouvernements et les entreprises aient mis en place des politiques et des pratiques plus durables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et protéger la biodiversité. Nous nous attendons également à ce que les citoyens aient pris des mesures pour réduire leur empreinte écologique et adopter des modes de vie plus durables.

Nous nous attendons à ce que les technologies vertes et les énergies renouvelables soient largement utilisées pour produire de l’énergie et réduire la consommation d’énergie. Nous nous attendons à ce que les villes et les communautés soient plus durables et plus résilientes, et que les infrastructures soient conçues pour réduire les impacts environnementaux. Nous nous attendons à ce que les systèmes alimentaires soient plus durables et plus sûrs, et que les agriculteurs et les pêcheurs soient protégés.

Enfin, L’Algérie de 2040 sera un pays très différent de celui que nous connaissons aujourd’hui. Les progrès technologiques et économiques auront permis à l’Algérie de se développer et de s’ouvrir à l’économie mondiale. Les infrastructures seront modernisées et les services publics seront plus accessibles et plus efficaces. La population aura accès à une meilleure éducation et à des soins de santé de qualité. L’Algérie de 2040 sera également un pays plus diversifié et plus inclusif. Les droits des femmes et des minorités seront mieux protégés et les discriminations seront réduites. Les citoyens auront plus de liberté et de droits politiques, et leur voix sera entendue. L’Algérie de 2040 sera également un pays plus durable et plus respectueux de l’environnement.

Les énergies renouvelables seront plus largement utilisées et les efforts pour réduire les émissions de carbone seront plus importants. Les efforts pour protéger la biodiversité et les écosystèmes seront également plus importants. Enfin, l’Algérie de 2040 sera un pays plus prospère et plus stable. La croissance économique sera plus forte et plus durable, et le niveau de vie des citoyens sera plus élevé. Les relations internationales seront plus solides et l’Algérie sera plus active sur la scène internationale.


*Pr – Université Constantine2


algerie54 logo    Numérisation: un programme à part entière et non pas un slogan de circonstance

Numérisation: un programme à part entière et non pas un slogan de circonstance

La numérisation et à l’instar de nombreux dossiers à dimension stratégique figurant dans le programme du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune est loin d’être un slogan conjoncturel comme se plaisent à le prétendre les partisans de la banalisation.

Erigée en politique d’Etat par le président de la République, la numérisation est un programme complet et intégré, placé au cœur de ses 54 engagements pour servir le citoyen et assurer son bien-être, tout en promouvant l’économie nationale vers davantage de progrès et de résilience.

L’intérêt accordé par le Président de la République à chaque fois qu’il évoque la numérisation dans ses sorties médiatiques où il s’adresse aux Algériennes et aux Algériens, émane de sa profonde conviction quant à l’importance de ce dossier vital dans l’accompagnement des efforts de l’Etat pour la relance de tous les secteurs, notamment stratégiques, sur la bonne voie qu’emprunte l’Algérie nouvelle, une voie sûre dont les repères résistent à toute épreuve.

Le Président de la République avance, à chaque occasion, plus d’une preuve que la numérisation dépasse son concept classique (transformer les informations en données numériques) pour s’ériger en outil stratégique exploité par l’Etat dans les politiques de développement, sur une scène politique et économique marquée essentiellement par une dynamique et une précision en matière de mise en œuvre.

La numérisation est l’ennemi juré de la bureaucratie, c’est le salut face aux mentalités de tergiversations et des chiffres approximatifs que certains responsables et gestionnaires ont pris l’habitude de consacrer soit par manque de compétence, devenu, dans plusieurs cas, une véritable entrave au développement, ou par résistance à un grand projet, à savoir la transparence.

Tout lecteur avisé des discours du Président de la République ou de ses orientations lors des réunions du Conseil des ministres, constatera que la numérisation, placée au cœur de la bataille de l’affranchissement de l’Administration et du citoyen de la Bureaucratie, est en réalité un des leviers de l’Algérie nouvelle, dont les fondements ont été jetés par le Président de la République dans ses 54 engagements qu’il œuvre à consacrer sans relâche pour les promouvoir de l’état de programme à celui de culture de société.

La numérisation telle que la conçoit le Président de la République est un programme à part entière, et un pivot du processus de moralisation de la vie politique et publique, et du renforcement de la bonne gouvernance. La légifération et le contrôle ne sauraient porter leurs fruits s’ils ne sont pas sous-tendus par la transition numérique, de même que la guerre contre la corruption, le clientélisme et le népotisme est vaine en l’absence de l’arme de la numérisation.

La mise en place de mécanismes de probité, de sérieux, de précision, d’objectivité et de transparence dans la gestion des affaires et des deniers publics ne saurait aboutir en l’absence de la numérisation dans sa conception globale, en ce sens que les décisions efficaces, sont d’autant plus honnêtes, lorsqu’elles sont appuyées par la numérisation qui permet d’atteindre tous les objectifs escomptés.


    La problématique de la valorisation de la recherche dans les universités et les centres de recherche en Algérie

                                    par Boutaleb Kouider*

La valorisation de la recherche publique menée par des chercheurs au sein d’institutions publiques (Universités et centre de recherche) et financée sur budget de l’Etat a fait et continue de faire l’objet de nombreux débats.

La quête d’efficacité et d’efficience dans les dépenses publiques, en l’occurrence le financement public de la recherche scientifique ne cesse en effet d’interpeller les policy makers car «dans une économie du savoir, où la compétition internationale se joue sur l’exploitation de la «matière grise», la valorisation de la recherche est un enjeu fondamental de la compétitivité dans la mesure où elle est au cœur des processus d’innovation»(1) et d’orientation des politiques publiques. De nombreux rapports et études ont été consacrés à ce concept de «valorisation» de la recherche scientifique. C’est dire l’importance que revêt cette problématique. Dans une tribune publée dans le quotidien français le Monde en date du 20 septembre 2021, le Professeur de sciences de gestion Jean-Philippe Denis proclamait : «La valorisation de la recherche doit être remise en haut de l’agenda politique et scientifique», pour promouvoir les savoirs en sciences exactes mais aussi dans les sciences humaines et sociales qui constituent un puissant levier de compétitivité.

Qu’en est-il en Algérie ?

Pour bien éclairer le lecteur commencons débord par définir cette notion de valorisation de la recherche.

La valorisation signifierait littéralement, donner de la valeur aux résultats de la recherche. «La valorisation de la recherche consiste à augmenter la valeur des résultats de recherche et de développement» (wikipedia)

Elle est aussi définie comme «l’ensemble des activités ayant pour but d’augmenter la valeur des résultats de la recherche et, plus généralement, de mettre en valeur les connaissances».

La valorisation est ainsi le fait de donner une valeur ajoutée aux activités courantes de la recherche et à ses résultats en lui conférant, d’une part, une valeur d’usage qui veut dire la rendre opérationnelle, et d’autre part une valeur d’échange, qui consiste à commercialiser les connaissances, les compétences et les résultats de la recherche.(2)

Par conséquent la valorisation vise à mettre en valeur, commercialement ou non, les savoirs et savoir-faire des chercheurs ainsi que les résultats de leur propre recherche.

La valorisation peut être ainsi divisée en deux grands champs :

– D’une part, celui de la valorisation financière ou économique, qui correspond à l’exploitation commerciale de la recherche et de ses résultats (commercialisation et transfert);

– D’autre part, celui de la valorisation sociale de la recherche, qui correspond au développement et à la diffusion, à partir de travaux de recherche, de solutions ou d’applications pratiques destinées à améliorer une situation ou à résoudre des problemes socioéconomiques. (Ce deuxiemme volet est sans plus representatif de la recherche en sciences économiques et sociales.)

La valorisation sociale n’exclut pas la possibilité de retombées économiques, mais sa première finalité n’est pas la commercialisation. La valorisation «offre la possibilité de tirer le meilleur parti de l’engagement de l’Etat en faveur de la recherche en faisant en sorte que la société bénéficie des résultats de cette recherche».

Ceci étant, les critères de la valorisation de la recherche scientifique sont nombreux autant pour les sciences exactes que pour les sciences humaines

Certains auteurs ont préconisé «un carré organique de la valorisation de la recherche» (3), à l’intar du célebre carré magique de Kaldor pour évaluer l’efficience des politiques économiques (taux de croissance économique, inflation, taux de chomage, solde de la balance des payements). Il s’agit dans le contexte de la valorisation de la recherche scientifique «d’appliquer au travail scientifique des objectifs et des critères d’évaluation nouveaux, non plus uniquement fondés sur la large diffusion de connaissances fondamentales (cf. les publications) mais sur la rentabilité du travail scientifique», en termes d’impact sur le développement economique et la résolution des problèmes sociaux.

Ce qui suppose alors «un décloisonnement du travail scientifique et des liens interactifs, systémiques et cumulatifs entre la science (dont le but originel est d’accroître la connaissance des faits naturels et sociaux), la technique (création d’objets, domaines de l’invention) et l’économie (le marché sanctionne, évalue).

La présence et/ou la nature des liens entre ces facteurs (science : stratégie universitaire; technique : progrès technique; économie : milieu économique et esprit d’entreprise) permet alors d’expliquer les résultats en matière de valorisation de la recherche publique. Ces relations sont régulées par l’intervention publique (la réglementation, les incitations) qui met l’accent sur le renforcement du caractère opérationnel économique et technologique de la science».

Ce «carré organique» fournirait ainsi une méthode d’analyse de la valorisation à l’échelle d’une économie ou d’un établissement qui facilite les comparaisons nationales (entre universités et centre de recherche) et internationales.

Qu’en est-il en Algérie ?

Commencons par souligner l’évolution considérable du nombre de laboratoires publics de recherche scientifique et effectifs de chercheurs.

Selon des déclarations récentes apportées par le Premier ministre M.Benabderrahmane (26 mars 2022) Le nombre de laboratoires de recherche a atteint fin 2021, 1661, le nombre de centres de recherche 29, auxquels s’ajouent 43 unités de recherche, 24 stations d’expériences, en sus d’un nombre de plateformes technologiques, de plateformes techniques et d’incubateurs.

L’encadrement des ressources humaines a connu lui aussi une forte évolution marquée notamment par l’augmentation du nombre d’enseignants membres des laboratoires de recherche, qui de près de 8.000 enseignants chercheurs en 2000, il s’est élevé à presque 40.500 enseignants à la fin de 2021.

On peut dire donc qu’il existe en Algérie, formellement du moins, une infrastructure de recherche assez appréciable et qui ne cesse de s’élargir, en termes de nombre de laboratoire et de ressources humaines. Qu’en est-il de son apport au développement socio-économique national, autrement dit qu’en est-il de la valorisation de la recherche menée au sein de ces infrastructure publiques de recherche ?

Quand pourrait-on entendre dire par nos gouvernants, que grace aux efforts conjugés, de compréhention, de conceptualisation, et de théorisation, réalisés par des chercheurs algériens au sein de labos et de centres de recherche nous avons pu totalement réorganiser productivement nos parcours steppiques, à titre d’exemple… et les exemples sont à multiplier.

Quelle a été la part de l’autofinancement de nos laboratoires et centres de recherche qui exprimerait l’évolution de ressources propres dues à leur intervention contractuelle avec le secteur économique (administrations publiques nationales, régionales et locales, entreprises publiques et privées… souscription pour des projets de recherche internationaux…) ?

A notre connaissance aucun bilan chiffré n’est disponible. En l’absence d’un tel bilan et suivi, on ne peut que spéculer et considérer les points de vue des spécialistes et d’observateurs avertis dans ce domaine.

On ne fait pas de la recherche pour le plaisir de faire de la recherche financée sur fonds publics. Il est temps de s’interroger sur les retombées de cette recherche sur le développement socio-économique national.

L’Etat et ses démembrements (wilayates, collectivités locales, organismes étatiques) en Algérie ne peuvent formuler des politiques publiques rationnelles et efficientes en phase avec les besoins socioéconomiques et se départir de la prédominance de l’empirisme dans la prise de décision publique que sur la base d’orientations scientifiquement établies, qui, en l’absence d’un grand ministère de la Planification economique nationale (planification indicative) ne peut provenir que des centres et laboratoires de recherche publics. Ce qui pose la question de la valorisation de la recherche qui est quasiment occultée en Algérie, alors que sous d’autres cieux, la mission de valorisation est érigée au rang de mission cardinale de la recherche publique.

Pour le professeur Abdelkader Djeflat (4), la non valorisation de la recherche peut être considérée comme une deuxième forme de fuite des cerveaux interne après celle de l’expatriation. «Il existe deux fuites du capital humain l’une externe: celle des compétences qui s’expatrient ou ne retournent pas après leur formation (brain drain) et l’autre interne : la non valorisation des compétences disponibles au niveau national.

Les financements publics doivent avoir une visbilté en termes d’impact socio-economique. Les universités et les centres de recherche sont tenus comme dans le cas des entreprises privées au retour d’investissement.

L’augmentation de la production scientifique (les nombreuses revues existantes dans toutes les universités algériennes (dans la seule faculté des sciences économiques de Tlemcen, on compte 6 laboratoires chacun ayant sa propre revue) avec le nombre élevé de publications par les chercheurs affiliés ou non à ces laboratoires (la pression exercée sur les chercheur par le «publish or perish), est-elle accompagnée par des efforts de valorisation de la recherche scientifique supposée se dérouler dans ces laboratoires ? Quel a été l’impact de cette recherche sur l’amélioration de l’efficience des politiques publiques, sur la résolution des nombreux problemes sociaux…l’auteur de ces lignes a suggéré à un laboratoire de recherche sur le développement local de s’impliquer dans l’élaboration de plans stratégiques de développement local pour les communes d’une wilaya… sans suite (5), et ce qui est considéré comme recherche accadémique se réduit à la publication d’articles sans suite opératoire.

Des observateurs avertis de la société algérienne (6) ont bien noté «La déconnexion de la recherche scientifique, de l’environnement économique et social du pays… sans impact concret sur le développement et la société algérienne… Des partenariats qui, pour diverses raisons, n’ont jamais pu aboutir…»

La recherche scientifique semble s’exercer ainsi en vase clos et ne développe aucune synergie avec les entreprises (publiques et privées) et autres centres d’intérêt (Ministères, organismes publics et privés confrontés à des problèmes d’aménagement des territoires régionaux ou locaux, de problèmes environnementaux, d’attractivité des investissements,…), et de faits sociaux (harga, habitat (gestion chaotique du logement social, du marché locatif…), gestion des déchets solides et liquides (nos villes et villages sont devenus des dépotoirs), la valorisation du patrimoine public, qui posent problème en Algérie et dont l’appréhension nécessite des connaissances nouvelles et des orientations rationnelles de prise de décisions publiques que seule une recherche académique à finalité opératoire peut fournir. Ceci ne veut pas dire que les laboratoires et les centres de recherche devraient se transformer en centres d’expertise et d’engineering, même si cela ne doit pas être exclus pour répondre à la demande nationale (la facture en devise fortes payées par l’Etat pour s’assurer ces services est considérable, de l’ordre de plus de 10 milliards de dollars annuellement).

La valorisation de la recherche au développement devrait selon de nombreux spécialistes (7) imposer des programmes liant les institutions de recherche et les secteurs, avec la mise en œuvre de mesures incitatives (fiscales et autres). Les missions des institutions de recherche (laboratoires universitaires et centres cde recherche) et secteur économique seront ainsi reliées. La recherche entreprise peut apporter une aide à la décision publique, évaluant risques et avantages des options offertes aux pouvoirs publics. Toute recherche ne peut par conséquent être valorisée qu’en répondant à des objectifs socioéconomiques.

Tous les pays émergents sans exception ont suivi cette voie pour moderniser leurs économies et leur environnement.

Pour conclure cette modeste contribution, où nous n’avons fait qu’effleurer ce vaste champ de la recherche scientifique et de sa valorisation, où nous voulions surtout mettre en exergue ce concept de valorisation qui semble être assimilé chez nous, à tort, nous semble-t-il, au concept de «visibilité» qui est appréhendé en termes de nombre de publications réalisées par les chercheurs affiliées aux laboratoires et centres de recherche. Espérons que la toute nouvelle institution qui vient d’être créée, en l’occurrence, le CNRST (qui est un organe constitutionnel consultatif placé auprès du président de la République), chargé de promouvoir la recherche nationale et de son efficience, saura proposer des mesures permettant d’évaluer l’efficience des dispositifs nationaux de valorisation des résultats de la recherche au profit de l’économie nationale.

* Chercheur associé au laboratoire GPES  – Université de Tlemcen

Références

(1) Adnot Philippe : «La valorisation de la recherche dans les universités», Senat Français, Rapport N°341, Mai 2006

(2) Ibid

(3) Laperche Blondine : «Le carré magique de la valorisation de la recherche, le cas d’une jeune université en état de crise» Edition de l’OCDE 2002/3 N°14

(4) Abdelkader Djeflat (2012). «L’Algérie du transfert de technologie a l’économie du savoir et de l’innovation : trajectoire et perspectives», Les cahiers du CREAD n°100.

(5) Boutaleb Kouider : «De la nocivité de l’empirisme dans la prise de décision publique : le cas de l’Algérie», Le Quotidien d’Oran du 04-11-2021

(6) Grim Noredine : «La misère de la recherche scientifique en Algérie», Algérie eco. 14 février 2021

(7) Benbekhti Omar : «Une recherche scientifique pour qui, pour quoi et par qui ?», Le Quotidien d’Oran 24/11/2009

Parce qu’elle ne ment pas, parce qu’elle est réelle et fiable, parce qu’elle ne falsifie pas les données et parce qu’elle fournit la rapidité nécessaire pour résoudre les problèmes, la numérisation reste le moyen le plus efficace de lutte contre la bureaucratie et la corruption. Le président de la République en fait une urgence nationale.(1)

On ne veut plus de cette administration fondée sur l’autoritarisme, sur le repli, le clientélisme et où s’entremêlent des notions confuses d’intérêt général, intérêt public, ordre public ou intérêt du service. Tous les textes juridiques, du plus important à la simple circulaire, sont élaborés, pensés, réfléchis et discutés dans les sphères de l’administration et ne peuvent, conséquemment, échapper aux avis, observations et amendements de celle-ci, avant d’arriver à leur approbation.

Elle reste incontournable et les services publics qu’elle assure, s’ils ont une raison d’être, c’est bien-sûr celle consistant, majoritairement, à fournir des prestations aux citoyens. Mais lorsque celles-ci présentent des défaillances, elles deviennent, fatalement, un ensemble de désagréments et surtout d’illusions pour eux. Conséquemment, un mur d’incompréhension s’installe entre l’administration et les administrés et le fossé se creuse davantage, il en est de même de la confiance qui s’effrite. La contestation s’installe forcément ! On demande le départ des élus, on conteste les walis !

Il est vrai que, partout dans le monde, les relations administration-citoyens se caractérisent par des hauts et des bas, mais le plus significatif, c’est la régularité de la courbe : elle ne doit pas traduire un état de mauvaises relations.

Evoquer ces mauvaises relations, cela signifie tout simplement qu’il faut mettre le doigt sur une réalité amère, celle vécue notamment par le commun des Algériens ; difficilement évitable, produit normal de tout appareil bureaucratique l’administration fonctionne mal, au point où parfois elle dessert plus qu’elle ne sert!

En théorie, elle est supposée être au service de l’intérêt général, soucieuse du respect du droit, n’ayant pour buts que ceux consistant à remplir convenablement les missions qu’on lui assigne, notamment les missions de service public.

Dans la réalité, l’administré qui se présente à elle a l’impression d’être livré à son propre sort ou, pis encore, d’être l’intrus qui dérange les responsables «qui n’ont pas que ça à faire», c’est-à-dire se préoccuper de lui et de son devenir.

Et, quand quelqu’un daigne enfin l’écouter, il doit, au mieux, administré qu’il est, improviser un bref exposé afin de justifier sa présence dans les couloirs de l’administration.

Dans ce cas précis, il n’est pas à l’abri d’entendre une réponse lui signifiant «de revenir plus tard», l’heure étant, par exemple, «aux préparatifs de la saison touristique voire de telle ou telle quelconque festivité» !

En réaction, il peste contre l’Etat et forcément, se trompe de cible : en réalité, c’est à l’administration qu’il a eu affaire et d’où il est reparti bredouille !

Oui, mais posons-nous la question de savoir pourquoi cet administré est reparti bredouille ?

C’est peut-être aussi de sa faute, lui qui ignore tout des procédures administratives en usage, des jours de visite, et qui, peut-être, ignore même tout de la structuration de sa propre commune.

On présente, toujours, l’administration comme le bras de l’Etat, mais on ne doit pas perdre de vue que c’est un bras qui dispose, en réalité, d’une autonomie voisine de l’indépendance.

L’administration, depuis 1962, continue d’apparaître comme opaque, clientéliste et inhumaine pour les administrés. Elle leur est, de leur point de vue, injuste, contrairement à ceux, une minorité, «qui ont leurs entrées», et qui, par des pratiques condamnables, faut-il le rappeler, arrivent, à tous les coups, à se faire entendre et à concrétiser leurs demandes, dont certaines sont à la limite de la légalité. Là, il faut le dire et le dénoncer : qu’un responsable sait qu’il peut en toute impunité défier la règle de droit pour lui supplanter ses propos critères et apporter à ses connaissances «son petit coup de pouce» est tout simplement intolérable, mais malheureusement usité dans l’administration telle qu’elle est pratiquée dans nos contrées d’ici-bas ! Et n’importe quel citoyen peut citer une foultitude d’exemples du genre pour accréditer cette affirmation et justifier son désamour de l’administration. Il va sans dire que cette façon de faire est, heureusement, circonscrite à quelques cas et qu’elle ne concerne pas toute l’administration, encore moins l’ensemble des agents qui y officient.

Mais le danger est là !

L’Etat peut décider des projets les plus ambitieux, donner les instructions les plus louables, signer les textes les plus audacieux ( Code de l’investissement et ses textes subséquents) et se rendre compte que son appareil d’exécution est atteint de paralysie, de bureaucratie, et ne répond pas aux objectifs assignés.

Le Président Abdelmadjid Tebboune avait tenu à dénoncer personnellement des pratiques bureaucratiques «antinationales» qui étaient derrière le blocage de centaines et de centaines de projets pouvant être à l’origine de la création de milliers de postes d’emploi. Un véritable «crime économique», a-t-il estimé à l’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle !!!

Que faut-il faire en pareil cas ?

1. décider de déplacer les responsables, en nommer d’autres plus compétents, oui, peut-être ;

2. faire tourner les agents plus ou moins confrontés à ces risques, les permuter, peut constituer une solution ;

3. Se refuser à admettre de telles situations qui concernent peut-être des cas isolés et dire que tout va bien dans le meilleur des mondes, c’est quelque part vouer à l’échec toute volonté de progresser.

Et quand bien même il n’existerait que quelques cas rares, il faut se garder de les qualifier d’insignifiants ! On doit, au contraire, les considérer comme une tumeur qui risque de gangrener, à terme, tout l’appareil administratif. On ne doit pas amplifier, outre mesure, le sujet au point de le noyer dans l’immense problématique de la réforme du service public, concept encore à la recherche de sa propre définition et d’en faire un ministère perdu qu’il était dans la «transversalité» dans laquelle on l’a confiné.

La solution, disions-nous, ne doit pas consister dans la création d’un ministère chargé de la réforme du service public, budgétivore, inutile, qui ne servirait qu’à recycler un personnel en panne d’idées.

Rappelons-nous de ce ministère, taillé sur mesure pour Mohamed El Ghazi, qui assurait pourtant sa tutelle sur la Direction générale de la Fonction publique mais qui n’a pas fait montre de la moindre réaction concernant le scandale du «gel de 140.000 postes de travail», qui avait pénalisé tant et tant de demandeurs d’emploi, qui étaient en droit de demander des comptes et d’exiger des sanctions en rapport pour les auteurs !!!

Ceci étant dit, pour le commun des citoyens, l’administration reste un labyrinthe de ruelles sinueuses, emmêlées, tortueuses, où il ne fait que se heurter à des difficultés d’accueil, au manque d’informations, à la complexité des procédures, à l’inertie des responsables et à l’impéritie des agents.

Et pour couronner le tout, l’abus d’autorité et l’inapplication du droit !

Ce sont des aspects comme ceux-là qui donnent l’image d’une administration mal-aimée, dans toutes ses composantes, qu’elles relèvent des services centraux ou de ceux dits déconcentrés, même si ce n’est pas, bien évidemment, une tare spécifiquement algérienne, car réellement, quelle est cette société qui peut se vanter d’avoir une administration parfaite ?

Le président de la République excédé par l’inertie de certains responsables n’a eu de cesse d’appeler à mettre un terme à la bureaucratie qui a brisé le rêve des jeunes et les a empêché de concrétiser leurs projets :

1. Ils ne seront plus soumis au parcours du combattant pour la création de leurs entreprises !

2. Le système déclaratif sera désormais adopté.

3. Un fonds sera dédié au financement des start-up.

Dans la foulée des mesures prises, il y a lieu de relever également cette création « d’une inspection générale » rattachée à la présidence de la République. Cette structure est censée lutter contre la chaîne rouillée et alambiquée des bureaucrates responsables notamment du blocage de la machine économique locale.

Domaine dans lequel intervenait, non sans succès le Médiateur de la République d’alors et présentement ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Merad Brahim, qui a pu identifier les blocages dont souffrent les entreprises algériennes :

1. Les obstacles entravant les projets d’investissement sont liés aux actes administratifs, les autorisations d’exploitation, les livrets fonciers et permis de construire, les certificats de conformité et les réserves techniques des ministères.

2. Il faut ajouter les problèmes liés à la viabilisation des zones d’activité, l’accès au foncier, les routes, l’électricité, le gaz et l’eau qui poussent une partie des entrepreneurs à abandonner leurs projets malgré les financements déjà consentis et les équipements acquis.

Et les résultats ne se sont pas fait attendre :

*Plus de 915 projets d’investissement ont vu le jour ou ont redémarré !

*Plus de 75.000 postes d’emploi ont été ouverts !

Intervenant à l’occasion de ses entrevues périodiques avec la presse, le Président Tebboune a assuré que l’Etat punira tous ceux qui favorisent la prolifération de la bureaucratie au sein de l’administration. « La bureaucratie est un ensemble de pratiques autoritaires suspectes, accumulées depuis des décennies par des individus qui se prennent pour des représentants du pouvoir. Nous les avons à l’œil », a-t-il dit.

Le Président est revenu à la charge lors du dernier Conseil des ministres pour asséner d’autres remarques tenant « d’échéances très élastiques, des chiffres approximatifs, des décisions qui perturbent le quotidien des citoyens et celui des opérateurs économiques »

En clair, il s’agit de la bureaucratie dont il a fait son cheval de bataille !

Pour conclure avec cet extrait de l’APS qui écrit ceci : « Toute l’action du président de la République a pour objectif de refléter le fait fondamental que les Algériens qui l’ont élu le 12 décembre 2019, ne veulent ni un retour aux pratiques du passé, ni à l’autoritarisme, ni au protectionnisme, ni à la ‘hogra’ et aux désastres que représente un pays, qui a été verrouillé et livré au bon vouloir de certains dangereux bureaucrates ; il est aiguillonné par ses fortes convictions, ses 54 engagements et les pulsions de tout un peuple en désir d’avenir ».


1-Brahim Takheroubt


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