1/ C’est un SMS qui pourrait changer la vie de beaucoup de femmes en Arabie Saoudite. Les Saoudiennes seront désormais averties de tout changement de leur statut matrimonial par texto, notamment en cas de divorce, selon une nouvelle loi entrée en vigueur début janvier. Cette mesure semble avoir comme objectif de freiner les cas considérablement répandus d’hommes mettant fin secrètement à leur mariage sans en informer leur conjointe. Au pays des hypocrites, gloire à l’Internet !
2/ La célébration Yennayer à la mythique salle Accor Aréna de Bercy (Paris), le 12 janvier, en présence de dizaines de milliers de personnes, venues vibrer aux chants des trois ténors de la chanson kabyles, Lounis Ait Menguelet, Idir et Mohamed Allaoua, a été marquée par une violente prise entre le président de la JSK Chérif Mellal et son homologue de l’USMA, Rebouh Haddad.
Lors d’un dîner qui s’était tenu en marge du spectacle, les deux dirigeants de clubs en sont venus carrément aux mains et il a fallu l’intervention de leurs accompagnateurs pour éviter un pugilat.
«Opportuniste ! Opportuniste ! Qu’est-ce que tu fais là ! Vous avez siphonné l’Algérie, allez-vous en !», entend-t-on Chérif Mellal crier à tue-tête à la face de Rebouh Haddad ceinturé par ses garde-corps. Chérif Mellal n’aurait pas apprécié la présence de Haddad à cet évènement festif. La guerre de «maillots» ? La guerre des clubs ? Ou une guerre des «clans» ? L’Algérie divisée en deux ? Hélas, bien plus que ça et ce n’est pas fini… le foot, l’argent… et la politique ne finissant pas de causer des dégâts… à l’unité nationale.
3/ On assiste, actuellement, au niveau de certaines chaînes de télés algériennes off-shore , tout particulièrement les plus conservatrices (et même celles que l’on croyait assez «ouvertes» s’y sont mises au niveau de certains de leurs animateurs qui, pour faire le plein, surfent sur des sujets supposés «porteurs») à des débats sur le statut de la femme algérienne… On est parti sur des chiffres contradictoires selon la source, concernant le phénomène du divorce et la pratique du Khoul’. Un pourcentage infime par rapport au total (20% selon certaines sources… officielles et 12% seulement selon d’autres sources… officielles ) mais qui entraîne des analyses tendancieuses voulant certainement le remettre en cause… et d’autres sujets tout aussi orientés. Même l’élection de Miss Algérie a été exploitée négativement… par nos «racistes» qui s’ignorent ou par des machos tout heureux (sic !) de déclarer publiquement leurs tendances, voulant influer (ou les créer) sur les choix politiques. Une impuissance quelque part ? Décidemment, on ne se sortira jamais de cette fameuse phrase, prémonitoire, entendue déjà en 62-63, dans nos bus du Cous et de la Rsta (il y en avait si peu) : «Avancez à l’arrière !».
4/ Mouloud Hamrouche ? A peine sorti d’un silence qui a certes assez duré, avec un très long texte (plutôt une étude), assez ( trop ?) long, et assez (trop ?) théorique sur la vie démocratique, juste au moment où nous nous interrogeons (et nous nous angoissons… peut-être à tort) sur la manière dont nous allons, une fois de plus, être «enfarinés» en ce tournant de la vie politique du pays, il reste toujours le grand incompris de la gent politique du pays. Une initiative qui vient trop tard … peut-être? : Car, les gens s’intéressant à la politique ont déjà tout compris et ce, depuis bien longtemps. Et, une initiative qui n’intéresse plus les moins de 30 ans, au regard porté sur d’autres horizons.
5/ Sept chaînes privées ont déjà obtenu une autorisation du ministère de la Communication en 2018. Les chaînes concernés sont : Echourouk Tv, Ennahar Tv, El Djazairia One, Hoggar Tv, Dzair Tv, Numidia Tv et … El Bilad Tv. Cette dernière aurait obtenu son autorisation du ministère de la Communication en (fin ?) 2018.
Officiellement, ces chaînes privées sont considérées comme des télévisions de droit étranger, puisqu’elles émettent de l’étranger et de ce fait, elles ont introduit des demandes pour obtenir une autorisation pour ouvrir un bureau à Alger. Le ministère de la Communication accorde une accréditation pour un journaliste pour diriger un bureau de la chaîne en Algérie. Le ministère de la Communication accorde une autorisation annuelle renouvelable chaque début d’année.
Il paraît, selon notre «gorge profonde national de l’audio-visuel (suivez mon regard !) », deux autres chaînes souhaiteraient obtenir le fameux sésame du ministère de la Communication : SamiraTv et El Heddaf Tv.
A noter que la production est libre (est-elle imposée financièrement ?) et n’est donc pas soumise à autorisation… Internet faisant le reste pour ce qui concerne l’exportation et la diffusion des programmes. On a déjà vu cela dans bien des pays européens avant les ouvertures des champs audio-visuels (Grande-Bretagne, France, Italie, Espagne..). Une drôle de «cuisine» plus politique (ou politicienne, sinon affairiste puisque les promoteurs sont (presque) toujours de gros «entrepreneurs», visibles ou cachés) et circonstancielle, que répondant à une logique de bonne gouvernance d’un pays «normal». En attendant… Quoi ? On ne le sait plus.
