Un contrat de 2 milliards de dollars signé avec la Russie : L’Algérie a acquis 14 avions Su-57

 

     L’Algérie a acheté à la Russie des combattants Su-57 d’une valeur de près de 2 milliards de dollars. C’est qu’a rapporté, hier, le site russe Avia.pro. Ce dernier a fait état d’un accord entre le ministère de la Défense nationale et l’armée russe, sur l’achat des derniers combattants russes Su-57 d’une valeur de près de 2 milliards de dollars. Il s’agit, toujours selon la même source, de 14 combattants de 5e génération. Pour rappel, différents sites électroniques avaient fait état de négociations entre l’Algérie et la Russie pour l’achat avions de combat Sukhoi Su-57, en 2019.

Il s’agissait également de l’acquisition de 28 Su-34 et Su-35. Hier, la confirmation de cet achat a été donnée par le journal russe Polit Russia, cité par Avia.pro. «Le ministère algérien de la Défense nationale a signé un contrat pour l’achat à la Russie d’environ 14 chasseurs lourds Su-57 de nouvelle génération. Cela fait de l’Algérie le premier client étranger des nouveaux combattants du Kremlin après leur entrée en production en série en juillet 2019», a indiqué le journal, citant l’édition américaine de Military Watch. L’achat de chasseurs Su-57 pourrait permettre à l’Algérie de devenir l’une des meilleures forces aériennes de tout le continent africain, souligne la même source.

Citant un expert algérien, le média russe Sputnik News a relevé, l’année dernière, que l’acquisition du Su-57 par l’Algérie «est une révolution sur le flanc ouest de la Méditerranée» affirmant que «c’est la première fois qu’un avion furtif de 5e génération sera introduit en Afrique». «C’est inédit également en Méditerranée, car dans ce Bassin il n’y a qu’Israël et l’Italie qui disposent d’avions furtifs en l’occurrence le F-35». Précisons enfin que le Su-57 est un appareil performant à la fois furtif, hypersonique, polyvalent, super manoeuvrable et doté d’équipements électroniques sophistiqués. Il est doté d’une intelligence artificielle.


Le chef d’état-major à propos de l’industrie militaire

                      «Nous visons le marché international»

L’ANP réfléchit sérieusement à exporter ses produits qui doivent être de qualité et répondre aux normes internationales dans ce domaine.

Le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a présidé une réunion de travail, hier, avec les différents directeurs généraux des établissements industriels relevant de la direction des fabrications. Lors de son intervention en la circonstance, il a mis l’accent sur la grande importance qu’accorde le Haut Commandement de l’Armée nationale populaire au secteur des industries militaires dans notre pays, que ce soit pour la fabrication des armes et des munitions, des industries mécaniques et des véhicules militaires, ou pour l’habillement et les divers effets militaires. Il note: «De prime abord, il m’est agréable de souligner l’intérêt particulier que j’accorde à cette réunion qui constitue une opportunité, à travers laquelle nous allons nous enquérir du niveau atteint par nos fabrications militaires, que nous voulons, au sein de l’Armée nationale populaire», ajoutant « qu’elles soient une autre composante du travail sérieux mené sur le terrain». Le général de corps d’armée soutient que «ce travail, basé sur une vision prospective et de long terme, met en avant la recherche, le développement et la fabrication militaire, avec ses branches et spécialités, comme l’une de nos plus importantes préoccupations, voire de nos priorités, qui nécessitent davantage d’attention et de parrainage».

Dans ce contexte précisément, indiquera encore, le chef d’état-major, «nous devons, au sein de l’Armée nationale populaire, élargir le cercle d’intérêt des fabrications militaires pour subvenir non seulement aux besoins de l’Armée, des autres corps constitués et du marché local, mais aussi pour accéder aux marchés régionaux, voire même au marché international». Insistant sur ce point précis, il a ajouté «nous devons réfléchir sérieusement à exporter nos produits, qui doivent être de qualité et répondre aux normes internationales dans ce domaine, et ce, en sus de l’instauration de la transparence et des méthodes de gestion des plus évolués, ainsi que de l’élévation du taux d’intégration, à même de nous permettre de faire concurrence aux autres produits en ce qui concerne la qualité et les prix, sur la base du coût raisonnable des matières premières et d’une main-d’oeuvre qualifiée, disponible localement».

Tout en soutenant l’intérêt particulier qu’il accorde à l’évaluation, en toute objectivité et impartialité, il souligne: «C’est à ce titre que nous tenons à faire une évaluation, en toute objectivité et impartialité, des étapes franchies dans ce domaine, car nous pensons que malgré notre valorisation des réalisations concrétisées jusque-là dans ce domaine important, nous croyons que nous pouvons en concrétiser davantage, si l’on procède à un emploi judicieux et optimal des potentiels humains dont dispose la direction des Fabrications militaires», à l’évidence, atteste-t-il, «si les établissements industriels arrivent à faire bon usage des moyens et équipements en dotation, et c’est uniquement de cette manière qu’on atteindra assurément les objectifs escomptés». A ce titre, assure-t-il,«je suis profondément convaincu que les défis majeurs dans tous les domaines, ne peuvent être relevés qu’avec une ferme détermination, imprégnée de persévérance et appuyée par les compétences requises et les bonnes qualités morales, à l’instar de l’intégrité, du dévouement et de la conscience des missions à accomplir, ce qui est à même d’acquérir la capacité réelle de concrétiser les objectifs tracés».

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