Covid : quelques chiffres

    Gérard Maudrux

 

Voici quelques chiffres intéressants pour alimenter vos réflexions, avec leurs sources.

QUATRIÈME VAGUE

L’analyse de certains indices permet de prévoir avec un peu d’avance ce qui va se passer : nouvelle vague ou fin de vague. C’est sur l’Internaute que les courbes sont les plus parlantes, source Santé France. On peut voir que les taux de positivité et d’incidence semblent sur un plateau, comme prêts à redescendre, et par contre le R effectif a fait une descente spectaculaire passant de 2,11 à 1,07 :

Est-ce que ce taux est fiable et que dit-il. Il suffit de voir l’historique pour comprendre. J’ai superposé les courbes du R et des nouveaux cas en faisant coïncider les dates. On constate que les montées et descentes de la courbe du R précèdent celles des nouveaux cas d’environ 2 semaines.


Nous sommes toutefois un peu en retard en ce qui concerne la baisse des cas, le pic du R se situant vers le 19-20 juillet. Il est très probable que le nombre plus important de tests pour le passe augmente le nombre des cas.

Conclusion : Dans 4 à 6 semaines on se félicitera de la fin de la vague, grâce à l’augmentation des vaccinations et de la mise en place du passe, alors que la fin de la vague aura commencé avant. Les affections virales évoluent depuis toujours par vagues. Regardez la première vague de l’an dernier : un joli pic, une jolie descente, sans vaccin ni passe. Le confinement ? Pour la seconde vague, le confinement a démarré le 30 octobre, le R avait commencé sa descente le 24 octobre, avant confinement, comme cette fois sans doute (vérifiez sur l’Internaute).

 

HOSPITALISATIONS

Vous avez toujours sur l’Internaute les chiffres des hospitalisations, avec courbes claires des entrées quotidiennes, du solde entrées/sorties et du cumul, pour les hospitalisations courantes et réanimation. Je vous laisse voir ces courbes (même page que précédemment). Pour plus de détails, sur les hospitalisations, vous avez ce site, mis à jour quotidiennement, avec hospitalisations, réanimations, décès. Vous pouvez sélectionner le jour, revenir en arrière pour l’historique. Sources : Insee, Santé Publique France, Drees.

On peut relever quelques chiffres intéressants (en prenant les chiffres du 13 aout pour éviter le WE).

Les Covids représentent 3,4% des hospitalisations (3,67% avec les Dom-Tom)

En France métropolitaine, on peut noter sur la période, 84 824 décès + 387 697 sorties, soit 472 521 hospitalisation. Les 84 824 décès représentent donc 18% des hospitalisation. Une hospitalisation sur 5 finit mal !

En comparant hospitalisations et réanimation, 1 hospitalisé sur 6 est en réanimation.

 

VARIANTS

En voici le catalogue. Rappelons que l’ARN qui caractérise le virus, est une chaîne de nucléotides (adénine, guanine, cytosine, uracile), se suivant en séquences, décrites par des lettres, A, B, C, D, .. Pour le E484K, la séquence E est remplacée par la K en position 484, ce qui modifie certaines propriétés.

Le Wuhan n’a pas de nom, Alpha est l’ex anglais, le Beta = Afrique du Sud, Gamma = Brésil et Delta = Inde. La mutation E484K rend le virus un peu plus résistant aux vaccins, le Delta qui est le dominant actuel a une quinzaine de mutations dont L452R et P681R qui le rendent très contagieux.

A surveiller Epsilon de Californie, virulent mais très peu contagieux (très ancien, mars 2020), Eta de Grande Bretagne et Nigéria, Thêta des Philippines et Japon, mais surtout Lambda, du Pérou, devenu majoritaire dans tout le continent d’Amérique du Sud (serait en baisse). Le « Colombien » qui a tué 7 résidents, tous vaccinés, d’une maison de retraite en Belgique en est une variante.

Egalement, site pour suivre les variants par pays. Vous les avez aussi par pays dans Our World in Data, vous permettant de suivre l’évolution dans le temps d’un variant à l’autre avec le curseur date en bas.

DELTA : CONTAGIEUX, VIRULENT ?

En ce qui concerne la contagiosité, c’est indéniable, Delta est très contagieux. Non 1 000 fois plus comme aurait pu le faire croire notre ministre devant les représentants de la Nation en parlant de la charge virale, mais 60% plus qu’Alpha, qui était 30% plus contagieux que le Wuhan. Total 2 fois plus contagieux que le Wuhan de la première vague. On retrouve ce 2 fois dans le R des courbes de l’Internaute. Delta a très rapidement remplacé les précédents en Europe et dans la plupart des pays comme Israël.

En ce qui concerne la virulence, en prenant les chiffres plus haut (hospitalisations), ou ceux de l’Internaute, sur 8 jours, nous avons en moyenne 55 décès par jour, pour 8 200 hospitalisations, cela fait 0,7% de décès. En janvier-février, l’épidémie était en plateau avec 24-25 000 hospitalisations, soit 3 fois plus, et les décès, eux, étaient sur la période de 400 par jour, soit 8 fois plus. Nous avons donc 2,5 à 3 fois moins de décès.

Deux causes possibles : soit la vaccination qui protège, soit le variant moins virulent. Comme on nous explique que 85% des hospitalisés sont non vaccinés, nous sommes dans la même situation qu’en janvier février pour les décès chez les malades, à 90% non vaccinés, avec 2,5 à 3 fois moins de décès dans cette catégorie de non vaccinée. C’est donc le variant qui est moins virulent, à moins qu’on nous donne de faux chiffres sur les hospitalisés vaccinés ou non.

EFFICACITÉ DES VACCINS

Dur dur d’avoir des chiffres fiables. La France est un pays exceptionnel, où le vaccin est nettement plus efficace que dans n’importe quel autre pays. Nos dernières statistiques officielles montrent que 85% des hospitalisés sont des non vaccinés. Nous ne devons pas avoir le même vaccin qu’ailleurs. Aux US, Fauci, l’éminence grise du covid depuis le début, à la fois Salomon, Delfraissy et Véran, a dit il y a quelques jours qu’avec le variant Delta, vaccinés ou pas, c’est pareil, autant de cas. Au Portugal, Graça Freitas, madame Salomon du pays, dit que la plupart des décès dus au covid sont complètement vaccinés. En Israël on avoue cette semaine 39% d’efficacité, voire moins. En Angleterre, cela fait un moment qu’ils le disent, et en Islande, un des pays le plus vacciné d’Europe, Monsieur Þórólfur le Salomon local reconnaît également que la moitié des personnes hospitalisées ont été vaccinées, « la vaccination n’a pas conduit à l’immunité collective que les experts «. Il n’y a guère qu’en France qu’on y croit encore.

A côté de ces discours officiels, quels sont les chiffres objectifs ? Je consulte régulièrement Our World in Data, si facile d’accès et riche. Vous avez en un clic les nouveaux cas, les décès, les vaccins, le taux de reproduction, les variants, etc, au jour le jour, moyenne de 7 jours ou cumulés, le tout pour tous les pays au monde, source John Hopkins University.

Voici par exemple la situation dans les pays Européens que l’on suit le plus, nouveaux cas et vaccinations. La vaccination, dans ces pays très vaccinés, n’empêche en rien la dernière vague due au Delta. Le vaccin n’est pas efficace contre ce variant, une troisième dose, solution proposée par certains ne changera rien sur cette efficacité, pas plus qu’augmenter le nombre de vaccinés.

Seules Italie et Allemagne, autant vaccinés, sortent du lot. Pourquoi ? La réponse est plus loin

Amusant, sélection d’Israël, vacciné, avec ses voisins, Egypte, Syrie, Jordanie, très peu vaccinés. Plus de vaccins, plus de cas ? Moins vaccinés, moins de malades ?

Conclusion : Un vaccin est fait pour empêcher la maladie. Vaccinés contre la tuberculose, variole, tétanos, coqueluche, diphtérie, vous n’attrapez pas la maladie. Ici, manifestement, vous l’attrapez autant que non vacciné. Alors pour continuer à vacciner, le discours a changé. On vous explique qu’il ne vous protège pas, mais qu’il vous empêche d’attraper une forme grave.

Par contre, paradoxalement, on court toujours derrière une immunité collective impossible à obtenir dans ces conditions, pour ceux qui ont un peu de bon sens. Cette immunité collective était la seule justification à vacciner les jeunes qui n’ont rien à craindre de la maladie, alors comme cette raison saute, pour quelle raison médicale, épidémiologique, on continue ? Qu’on nous le dise.

Quant au passe pour mettre fin à l’épidémie, là encore la France est très forte. Il permet d’éviter de transmettre une maladie que vous n’avez pas, à des gens qui sont vaccinés contre cette maladie, et qui eux ont le droit d’aller et venir partout contaminer les autres, car porteurs autant que les non vaccinés. Pour aller sur votre lieu de travail, non vacciné, il vous faut un test, prouvant que vous êtes négatif. Par contre le vacciné, porteur de passe, n’a pas besoin de test pour travailler, alors qu’il peut être positif et peut vous contaminer. Contrairement à ce qu’on nous dit, avec le passe, ce n’est pas les non vaccinés qui contaminent les autres, mais les vaccinés qui vont contaminer les autres, vaccinés ou négatifs ! Comprenne qui pourra le raisonnement de nos « élites ».

Pour terminer avec ce passe, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal affirmait en février que ce passe « n’avait de sens que si on était sûr que les vaccinés ne transmettent pas la maladie », maintenant que l’on sait qu’ils transmettent, virage à 180°, il affirme que ceux qui l’ont cru en février sont des irresponsables. « L’immunité de groupe est un objectif mythique qui ne sera jamais atteint », selon les responsables du vaccin d’Oxford. Chez nous, Alain Fisher, Monsieur vaccin, court encore après ce jour.

 

VACCINS : MOINS DE FORMES GRAVES ?

Moins de formes graves ? C’est ce qu’on nous dit maintenant pour justifier la vaccination, après nous avoir promis une couverture individuelle à 95%, ensuite il fallait faire plus pour une immunité collective, maintenant c’est pour éviter les cas graves.

Pour se faire une idée, regardons ce qui se passe chez le pionnier, que nos élites citaient en exemple il y a quelques mois : Israël. Tout d’abord, ils sont en train de nous faire la même vague que l’an dernier avant vaccin, malgré les 2/3 de la population vaccinée, montrant l’inefficacité ou le peu d’efficacité de ce dernier.


Le 5 août, le Dr Kobi Haviv, directeur médical de l’hôpital Herzog à Jérusalem, a déclaré lors d’une interview sur la chaîne 13 TV News, que 95 % des patients hospitalisés pour une forme sévère de Covid, sont vaccinés. Dimanche 15 aout, on comptait 525 patients dans un état grave, 162 de plus qu’une semaine plus tôt. Parmi eux, 404 ont plus de 60 ans, dont 277 complètement vaccinés. Si dans ce pays, où il y a plus de vaccinés que de non vaccinés, on trouve en réanimation plus de vaccinés, on peut se poser des questions sur l’efficacité des vaccins sur les formes graves.

Au Portugal, Graça Freitas, directrice de la santé citée plus haut, disait il y a peu dans une interview, que la majorité des victimes qui meurent du covid-19 sont âgées de plus de 80 ans et ont été complètement vaccinées, deux doses, soulignant qu’il s’agissait d’une situation prévisible compte tenu de l’efficacité du vaccin. Les 7 décès du Lambda en Belgique, vaccinés deux doses, ne vont pas non plus dans ce sens.

Avec le temps, on voit de moins en moins de différences entre les vagues de l’an dernier sans vaccins, et de cette année, avec vaccins, tant en ce qui concerne les cas que leur gravité. Même chose pour le pays le plus vacciné, Les Seychelles, très, très grosse vague, virulente.

On peut également voir apparaître une différence entre les pays vaccinés et ceux qui le sont moins, confirmant la sonnette d’alarme que lancent certains spécialistes : le phénomène ADE. Le delta chez les vaccinés serait plus sévère que chez les non vaccinés ? En effet, ces données en Israël et aux Seychelles montrent que le delta est virulent, alors que d’autres pays semblent montrer le contraire, avec un variant moins virulent. On ne peut toutefois pas généraliser, les chiffres anglais ne montrent pas autant de virulence. Il est difficile de se faire une opinion réelle sur les chiffres, en raison des différents facteurs pouvant intervenir en bien ou en mal. Le temps nous dira ce qu’il en est. Dernière mise en garde sur l’ADE dans cette étude récente : « la possibilité d’une ADE devrait être étudiée plus avant, car elle pourrait représenter un risque potentiel pour la vaccination de masse au cours de la pandémie actuelle de variants Delta ».

Voir aussi : l’article tiré de cette étude, Le variant Delta change-t-il la donne de la vaccination ?

En France, il n’y a aucun problème, on affiche un excellent résultat de la vaccination, avec première quinzaine de juillet, 85% des formes graves hospitalisées, relevant de non vaccinés. Je signale que ces chiffres que tout le monde a repris, ne sont pas issus d’un comptage, mais de savants calculs de la DRESS, à partir d’autres données. J’ai pu juger pendant 20 ans de ces études Dress, par exemple pour les revenus nets des médecins. J’avais ces chiffres, (ainsi que le fisc), précis au centime près, à partir des avis d’imposition fournis par les confrères. Par contre le ministère, la SS, la presse, n’utilisaient que les chiffres Dress, faux, calculés arbitrairement à partir du brut, et publiés comme chiffres officiels.

 

TESTS

Parmi les pays proches, à peu près autant vaccinés, nous avons vus que l’Allemagne et l’Italie avaient beaucoup moins de cas. Pourquoi ? Certains vont pouvoir formuler plusieurs explications. La vérité est peut-être simple, et elle se trouve non dans des théories, mais dans les chiffres. Ce que j’ai constaté peut remettre en question beaucoup d’hypothèses élaborées depuis 1 an quant aux différences entre pays.  Voici tout simplement, grâce aux données de Our World in Data, la courbe du nombre de tests par habitants : l’Italie teste 3 fois moins que nous, l’Allemagne 10 fois moins. Plus vous testez, plus vous avez de nouveaux cas déclarés ! Logique.

Conclusion : si vous voulez mettre fin à l’épidémie, ne testez plus, et si vous voulez affoler la population pour justifier des mesures impopulaires, prendre testez plus.

Trêve de plaisanterie, deux choses :

Premièrement, cela montre que le nombre de cas n’est pas un bon indice pour suivre une évolution tellement il est dépendant du nombre de tests, plus que de la maladie. On doit tenir compte du nombre de tests.

En voyant ces courbes et l’importance du nombre de tests, on peut se demander ce que l’on aurait en testant 100% de la population, tous auraient les mêmes courbes. Normal, c’est le même virus. On constaterait aussi que chaque vague s’éteint quoi qu’on fasse. J’en reviens toujours à notre première vague, belle cloche sans vaccin ni traitement, avec des indices qui baissaient avant confinement comme expliqué plus haut. Cela rejoint ce que dit le Pr Raoult qui fait parler son expérience quand il nous dit que chaque vague n’est pas une reprise de la même épidémie, mais est due à un variant différent, il s’agit de plusieurs épidémies successives, non de la même. Ces courbes semblent le démontrer.

INCIDENTS, ACCIDENTS DES VACCINS

Ici, pour avoir des chiffres fiables des effets secondaires, c’est la cata. Et quand certains publient les chiffres officiels qu’ils trouvent, ils sont censurés, comme Laurent Mucchielli, chercheur au CNRS. Même chose sur YouTube, FB et Twitter : les chiffres officiels sont complotistes, il ne faut pas les donner, quels qu’ils soient. Pour faire baisser la température, il faut casser le thermomètre. En théorie, pour l’affichage, cela marche, mais en pratique, je ne suis pas sûr que cela fasse réellement baisser la température.

Tous les pays ont des chiffres minorés, pour plusieurs raisons. Les patients, ne pensent pas toujours qu’il peut y avoir un lien. Je vous ai déjà cité ces cancers du pancréas qui flambent juste après vaccin, quelles preuves d’un lien ? Aucun. Ce jour c’est une amie qui me demande si la dissection aortique de sa mère moins de deux semaines après vaccin est une coïncidence ou non (pour info, 108 enregistrés sur Vigibase, soit sans doute 500 en pratique). Lésions préexistantes stimulées ? Même chose pour les médecins traitants, coïncidence ou non ? De plus ayant poussé à la vaccination, ils ont tendance à dire que cela n’a rien à voir. Les autorités, rechignent à enregistrer, puis font tout pour ne pas valider, la preuve n’étant jamais formelle. En France, on ne publie plus de chiffres officiels de décès après vaccins, au motif qu’il est difficile de faire la preuve de la cause, et donc que les chiffres ne peuvent être fiables.

Comment s’y retrouver ? Certains parlent de moins de 10% de remontées d’effets secondaires, une étude de 2019 parle même de 1%, cela me paraît excessif, je l’évalue autour de 5 par plusieurs recoupements. Le Dr Georges Diaz, aux US, a fait une énorme étude portant sur 2 millions de dossiers covids. Ce travail, au nombre significatif, a été publié dans le JAMA. Il n’a étudié que les cas de myocardites et péricardites, et a pu le faire sur un grand nombre grâce aux dossiers informatisés. Il a trouvé 5 fois plus de myocardites et péricardites dans les dossiers, que de cas déclarés dans le VAERS (base de données américaine sur les effets secondaires).

De mon côté, il y a 15 jours, en prenant le nombre de décès déclarés en GB, 1 500, avec une règle de 3, en divisant par le nombre d’injections dans le pays, en multipliant par le nombre d’injections dans le monde, j’arrivais à 70 000 décès dans le monde, 5 fois plus que ceux déclarés dans Vigibase de l’OMS. Aux USA, la base officielle donnait 6 207 décès dus aux vaccins le 21 juillet. D’autres sources donnent plus : 6 985 décès le 2 juillet, 11 940 le 30 juillet , et le 6 aout, nous sommes à 12 791 décès (source, confirmé ici). Ces chiffres de décès sont-ils sûrs ? Je suis allé voir sur un site anti fake, Reuters Fact Check, équivalent de AFP Factuel. Un article de fin juillet confirme le rapport de 6 207 décès dans le VAERS à la date du 21 juillet, en émettant une réserve que je rapporte : « cette déclaration est assortie de réserves on “La FDA exige que les prestataires de soins de santé signalent au VAERS tout décès survenu après la vaccination par COVID-19, même s’il n’est pas clair si le vaccin en est la cause.”

Je ne prendrai donc que le chiffre le plus bas, sachant que comme chez nous, tout est fait pour rejeter le maximum de décès sans preuves et non rapportés. 6 207 pour 320 millions de doses injectées à cette date, avec une règle de 3, pour 4,2 milliards de doses injectées dans le monde, cela fait 81 500 décès. Nous sommes toujours dans le rapport de 1 à 5 avec la base OMS, et de 1 à 10 avec 150 000 décès si on prend les sources citées plus haut dépassant 12 000 décès pour les USA. Faites le calcul, il n’y a pas de raison pour que le vaccin tue plus ici que là, ce sont les mêmes hommes, le même vaccin, et il va falloir cesser d’enseigner la règle de trois à l’école, opération complotiste. Vous pouvez vous même faire une autre règle de trois en vaccinant 2 doses toute la planète (soit 14 Mds de doses), puisque c’est l’objectif des grands de ce monde. Et ce pour 6 mois d’efficacité, sans parler des 3e et 4e doses commandées et des futurs variants. Toujours dans cette base, 16 décès chez les moins de 17 ans, dont aucun ne serait mort du covid. Egalement 1 576 myocardites, ce n’est pas rien.

Personnellement, ce n’est pas cette cuisine de chiffres qui m’inquiète le plus. Je ne détaillerai pas tous les effets connus, leur nombre, on les trouve partout, sauf dans la presse main stream, je vous laisse voir :

En Angleterre pour Pfizer , Astra et Moderna,

Aux US, c’est le VAERS

Ici la base européenne, très incomplète. Allez sur C, et sélectionnez Covid-19 pour avoir les chiffres. Un seul pays semble transmettre correctement, l’Italie, qui transmet 20 fois plus que les autres européens !

La plupart de ces effets sérieux, sont, nous le savons maintenant, le plus souvent dus à des micro thromboses. Si on nous a aussi expliqué que le vaccin restait dans le muscle de l’épaule, on sait maintenant que c’est faux. Ci-joint un document Pfizer, caché au début, qui montre une diffusion dans tous les organes (y compris les gonades), heure par heure, confirmant bien que le produit passe dans la circulation générale.

On nous dit que la plupart de ces incidents régressent, oui, c’est vrai. J’ajouterai aussi que beaucoup ne sont pas apparents, sans symptômes. Les micro thromboses sont constantes comme le montre le dosage de D-dimères avant et après. Maintenant, médicalement, je me pose des questions. Elles sont microscopiques et touchent tous les organes. Le poumon en premier on est d’accord. Si nombre de ses vaisseaux sont bouchés, la pompe cardiaque continuera à débiter, mais va peiner pour aspirer dans les artères pulmonaires, quel sera l’état de la pompe qui fonctionne dans des conditions anormales dans 20-40 ans ? Même chose après myocardites : si vous perdez 5-10% de muscle cardiaque, qui ne régénère pas, vous ne verrez rien de suite, à 70 ans, ce n’est pas grave, mais si vous êtes jeune, comment sera votre cœur dans 20-40 ans ?  Insuffisance cardiaque ? Greffe ? Même chose pour les glomérulonéphrites maintenant explorées par l’EMA : si vous perdez 5-10% de votre fonction rénale, les glomérules filtrants étant bouchés, vous ne verrez rien de suite, mais dans 20-40 ans ? Dialyse ? Greffe ? Pour l’œil, 18 500 effets signalés dans le VAERS. Tous les organes possèdent des micro vaisseaux et sont donc sujets à micro thromboses. Personne ne peut vous dire le taux de cellules abîmées et les conséquences sur le long terme, et je ne fais que me poser la question.

BÉNÉFICE/RISQUE

Enfin ne faudrait-il pas revoir la notion de bénéfice/risque ? En effet, on peut évoquer cette notion quand il y a couverture individuelle à 95%, mais quand cela ne marche pas sur un variant, que devient ce facteur bénéfice/risque quand il n’y a pas de bénéfice ? Un mathématicien vous dira qu’il s’inverse ! Il doit être évalué en fonction de l’efficacité réelle et durable, alors qu’aujourd’hui il n’est établi que dans l’hypothèse de 100% d’efficacité définitive. La notion de durabilité doit aussi être introduite, car quel est ce rapport après 6 mois si le produit a 0 efficacité à 6 mois ? Que devient le risque pour un bénéfice égal à zéro ?


Voir commentaires sur le forum.


Cet article est issu du blog du Dr Maudrux et repris avec son aimable autorisation.  Auteur(s): FranceSoir


     Qu’est-ce qui est à l’origine des formes sévères du Covid-19?

Par 

Pourquoi les réactions varient-elles autant d’une personne à une autre? Deux études publiées le 19 août dans la revue Science Immunology mettent en évidence des anomalies génétiques et immunologiques qui expliquent environ 25% des formes sévères du Covid-19.

Une anomalie génétique ou immunologique provoque près de 25% des formes sévères du Covid-19, indique l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué, s’appuyant sur deux nouvelles études publiées jeudi 19 août dans la revue Science Immunology.

Elles ont été dirigées par des chercheurs de l’Inserm, des enseignants-chercheurs de l’université de Paris et des médecins de l’AP-HP au laboratoire de génétique humaine des maladies infectieuses.

La première étude porte sur l’hypothèse que les formes les plus sévères touchent principalement les hommes. Les scientifiques ont séquencé le chromosome X de 1.202 patients de sexe masculin ayant développé une forme grave pour ensuite les comparer entre elles et avec celles de sujets d’un groupe contrôle ayant contracté le Covid-19 dans des formes asymptomatiques ou légères.

Résultat: des anomalies génétiques du gène TLR7, responsable de la production d’IFN 1 (une protéine produite en réponse à une infection rivale), constituent 1,3% des formes graves de Covid-19 chez les hommes. Le déficit d’IFN 1 est plus fréquemment observé chez les patients de moins de 60 ans (1.8%).

La seconde étude

Dans le cadre de la seconde étude, les scientifiques sont parvenus à la conclusion que des auto-anticorps présents dans le sang des patients et ciblant spécifiquement les interférons de type 1 (IFN 1) causent 15 à 20% des formes sévères.

«Il a été mis en évidence que ces anticorps bloquent l’effet protecteur de l’IFN1 sur la réplication virale. Le virus Sars-Cov-2 pénètre ainsi dans les cellules sans rencontrer de résistance et se réplique de façon incontrôlée», indique le communiqué.

Cette étude souligne également une hausse de ces auto-anticorps dirigés contre les IFN 1 avec l’âge: leur présence est très rare avant 65 ans (0,2 à 0,5%), alors qu’après, ils connaissent une hausse exponentielle, atteignant 4% entre 70 et 79 ans, et 7% entre 80 et 85 ans.

La vaccination préconisée par l’OMS

Lors d’une conférence de presse tenue le 18 août, la scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Soumya Swaminathan a rappelé l’importance de se faire vacciner:

«Nous savons que les vaccins sont efficaces contre les formes graves et la mort, alors quand ce sera votre tour, veuillez vous faire vacciner et recevoir le cycle complet de ces doses».

Maria Van Kerkhove, haut responsable du Covid auprès de l’OMS, a mobilisé l’attention sur le fait que même dans les pays à haut niveau de vaccination sur le plan national, le variant Delta circule toujours dans des zones à faible couverture vaccinale, où les mesures de santé publique et sociales sont très limitées et incohérentes.


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