L’explosion de Beyrouth : L’étrange comparaison (+vidéos)

https://www.facebook.com/abdulqayyum.sargarh/videos/1040922089697749/

Etrange comparaison


                                   Les principaux commandants militaires américains ont dit à Donald Trump qu’il s’agissait d’une attaque,                                                            pas d’un accident, et il est question de ce qui a pu être utilisé pour la mener à bien, comme les armes à énergie                                            dirigée, ou les bombes et les missiles guidés d’un F -35, essayant de piéger le Hezbollah.


Un panache de fumée mardi en fin d’après-midi dans le ciel de Beyrouth. Karim Sokhn/Instagram/Ksokhn + Thebikekitchenbeiru via REUTERS

Une vue du port de Beyrouth après la double explosion. (Photo d’illustration) | NABIL MOUNZER/EPA/MAXPPP

   Quelle est l’arme nouvelle utilisée dans le Golfe et à Beyrouth ?

 

Une arme nouvelle a été utilisée début juillet contre 7 bateaux iraniens dans le Golfe persique[1] , puis le 4 août au port de Beyrouth.

Dans les huit cas, le nuage de fumée n’avait aucun rapport avec celui observé lors des explosions conventionnelles, mais formait un champignon comme lors des explosions atomiques.

À Beyrouth, l’explosion a fait trembler la terre à 200 kilomètres à la ronde, à une magnitude de 3,5 sur l’échelle de Richter, selon le centre allemand de géoscience (GFZ). C’est cette vibration et non pas le souffle de l’explosion qui a détruit de nombreux quartiers de la ville.

Elle a aussi provoqué une vague géante et a soulevé certaines voitures au port, et non pas poussé latéralement l’eau et les véhicules, mais comme si on avait appuyé sur la mer et sur le lieu immédiat du sinistre.

Ces attaques interviennent alors que le jugement du Tribunal spécial des Nations Unies pour le Liban devrait être rendu le 7 août [2]. Il devrait être reporté.


[1] Nous avions évoqué cette attaque dans « Le Liban face à ses responsabilités », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 juillet 2020.

[2] « Révélations sur l’assassinat de Rafiq Hariri », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie), Réseau Voltaire, 29 novembre 2010.

source:https://www.voltairenet.org/article210662.html


 

    Beyrouth : une ville sous le choc de l’explosion


    Beyrouth touchée en plein cœur par des explosions mortelles – 28′ –

  Conférence de presse du Président Emmanuel Macron depuis Beyrouth


    Le Liban décrète l’état d’urgence. Vers une récupération politique internationale des explosions de Beyrouth

Le Liban a décrété l’état d’urgence pour deux semaines suite aux puissantes explosions ayant détruit le port de Beyrouth et endommagé près de la moitié de la capitale.

Les autorités libanaises ont également affirmé sanctionner les responsables de ce drame ayant tué plus d’une centaine de personnes et blessé plus de 4000 autres.

La récupération politique internationale de ces explosions ne fut plus l’ombre d’un doute et tous les indices semblent pointer du doigt une situation analogue aux conséquences de la puissante explosion ayant coûté la vie à l’ex-Premier ministre Rafik Hariri sur la corniche de Beyrouth en 2005. A la différence cette fois que c’est le Hezbollah libanais qui va se retrouver à la place de la Syrie.

Le Liban est un pays officiellement en banqueroute engagé dans des discussions très difficiles avec le Fonds Monétaire International. Il subit également des sanctions financières et économiques en raison du rôle politique prépondérant du Hezbollah et de ses alliés dans la vie politique libanaise. La classe politique libanaise demeure divisée et fragmenté entre un courant pro-occidental et soumis à l’influence des riches pays du Golfe et une autre partie soutenant l’axe Damas-Téhéran. Le mouvement politico-militaire du Hezbollah soutient le gouvernement syrien et demeure allié à l’Iran.

Pour Washington et ses alliés européens et arabes, les explosions de Beyrouth sont une opportunité pour récupérer le Liban et créer la césure entre une partie du Liban et l’axe Damas-Téhéran, un objectif que la guerre hybride dure n’a pu atteindre ces huit dernières années.

Pour les tenants de ce bloc, le très puissant attentat à la bombe ayant assassiné l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri a permis de mettre la Syrie dos au mur et par dessus tout l’amener à quitter militairement le Liban et l’affaiblir d’un point de vue stratégique en prélude à un changement de régime qui n’a pas tardé à se concrétiser au début des années 2010. Entre 2005 et 2010, la Syrie a fait l’objet de pressions internationales intenses dont le paroxysme a été la création d’un Tribunal International pour l’assassinat de Rafik Hariri.

Les choses pourraient être exploitées à nouveau pour cibler le Hezbollah et le mettre sur la sellette. La situation économique désastreuse du Liban en raison d’une corruption endémique et d’une guerre financière et monétaire hybride semble favorable à un ciblage particulier du Hezbollah. Il suffirait que la justice libanaise établisse des liens entre les responsables du port de Beyrouth et le mouvement politique pour que la machine se mette en ordre de marche de façon optimale.

L’aide de certains pays et les visites de certains Chefs d’Etat au Liban ne sauraient sortir du cadre général de cet effort de guerre hybride universelle.

Les violations de l’espace aérien libanais par Israël entre le 04 et le 05 août 2020

L’aviation israélienne a violé l’espace aérien libanais à 22 reprises entre les journées du 04 et 05 août 2020.

Selon le commandement militaire libanais, des aéronefs israéliens ont survolé illégalement à 22 reprises le territoire libanais au-dessus de Beyrouth, Naquoura, Tyr, Baabda, etc. Des aéronefs pilotés ou non survolaient l’espace aérien libanais au moment des grandes explosions ayant ébranlé Beyrouth. La source militaire libanaise ajoute que ces violations sont suivies en coopération avec les Forces temporaires des Nations Unis au Liban.

source:https://strategika51.org/2020/08/05/le-liban-decrete-letat-durgence-vers-une-recuperation-politique-internationale-des-explosions-de-beyrouth/


   Risque industriel : la France doit-elle s’inquiéter de ses propres stocks de nitrate d’ammonium ?


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *