Algérie / ENTRETIEN N° 21 : OPPOSITION A BOUMEDIENE ET ÉVASION (avec Mohamed HARBI)

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L’ÉVASION DANS LE CONTEXTE DE L’ALGÉRIE DE BOUMEDIENNE  À partir de 1972, Harbi et Zahouane prennent la décision de s’évader d’Algérie. Préparatifs et organisation de l’évasion; les appuis et les « aidants». Le passage des frontières et les escales: Tunisie, Suisse, Italie, France. À Paris.

M. HARBI EN FRANCE Réorientation de l’activité de M. Harbi vers l’Université, chargé de cours à la Sorbonne et à Paris 8. Se mêle aux activités de la TMRI et de l’AMR. Points d’achoppement avec le trotskisme. Relation plus étroite avec les anciens de Socialisme ou Barbarie. Besoin d’un cadre internationaliste (Tunisiens, Marocains, Sud-Américains). Orientation vers l’écriture: articles et publication de deux ouvrages, qui deviennent des références. Correspondance avec Aït Ahmed. La tentative de créer un mouvement démocratique de l’opposition en 1976 est un échec.

L’OPPOSITION APRÈS 1965 ET SES POSITIONS Création puis éclatement de l’ORP. Le RUR, benbelliste, est en France un groupe ouvrier, dont la tendance de M. Boudia se met au service des Palestiniens. Naissance du PAGS contrôlé par les ex-PCA. Sous la pression soviétique, il fait un premier pas vers le régime de Boumediene, puis le soutient. Il contrôle le mouvement étudiant par le biais duquel il soutient la réforme agraire (1974) et truste une part de l’intelligentsia algérienne avec le PRS (Boudiaf). Une partie des syndicats, alliée à Boumediene fait la liaison avec le PAGS. Harbi et Zahouane hors de l’opposition organisée.

RETOUR SUR LA PRISON ET LA RÉSIDENCE SURVEILLÉE   Arrestation, tortures, séquestrations. Pressions internationales pour libérer les prisonniers. Militer en prison. Tentatives d’organiser un mouvement démocratique ouvrier. Dans le grand Sud avec Zahouane. Difficultés pour rencontrer des militants en résidence surveillée. Le pouvoir essaie à plusieurs reprises de récupérer les prisonniers.

LE BLOC AUTOUR DE BOUMEDIENE Les cadres de la nation, véritable assemblée et soutien du président; la bureaucratie industrialiste plus les syndicats. Un FLN statique. Le coup d’État manqué de Tahar Zbiri.


 

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