Algérie / Ils ont attaqué les «hirakistes» de la diaspora avec des gaz lacrymogènes : Les islamistes de Rachad montrent leurs crocs

   Cette escalade met un terme à une «cohabitation», voire à un mariage incestueux qui a duré plus de 16 mois pour se rendre compte que l’ennemi était à l’intérieur de cette dynamique populaire.

De la tragédie grecque à la tragédie algérienne en France, l’agora de la place de la République s’est transformée, récemment, en véritables écuries d’Augias. Telle est la résultante d’un Hirak 2 aux relents, le moins que l’on puisse dire, faits de manipulations et d’agendas dont tout le monde ne voyait pas l’odeur des officines et des nébuleuses se dégager avec force et versatilité au sein de ce Mouvement populaire dont l’objectif était de redresser une situation politique qui a versé dans le pourrissement et l’exacerbation du pouvoir oligarchique incarné par l’impotent et grabataire président déchu et les symboles de son régime honni et pestiféré par la majorité des Algériens et des Algériennes.
Cet intermède a été dévoyé par les missionnés à la solde des officines étrangères comme ce qui vient d’arriver à la place de la République. Les thuriféraires et les cerbères de Rachad ont cette fois montré vertement leur démarche violente qui n’est pas étrange au demeurant à leurs pratiques et leurs stratégies consistant à faire dans la peur et l’extrémisme le plus honni.
Les sbires de Rachad ont osé cette fois recourir à une méthode d’escalade et de propagation de la peur via l’utilisation de la «gazeuse» ou ce qui est appelé communément, le gaz lacrymogène. Le dernier rassemblement des membres du «Hirak de la diaspora» a été le théâtre d’une violence qui nous rappelle la période de la déferlante islamiste du FIS dissous et ses attaques contre tout ce qui faisait référence à l’art, le cinéma, les femmes qui ne portaient pas le hidjab et les galas comme c’était le cas avec Linda De Souza et l’attaque d’une kyrielle de forcenés islamistes contre la salle de l’Atlas. Les exemples sont légion en la matière.
La place de la République vient de vivre une situation identique à celle des années 90 du siècle écoulé, en Algérie.
Les militants qui se disent fervents défenseurs de la double rupture et du projet démocratique, ont été l’objet d’une attaque par les affidés du Rachad en les sommant de mettre un terme à ce rassemblement où les islamistes sont dénoncés par les animateurs de cette agora à la place de la République.
Mais les éléments «perturbateurs» scandaient les slogans chers aux islamistes tels que «dawla islamiya» et des insultes gravissimes à l’image de «vous êtes des kouffar», impies pour être clair.
Cette escalade met un terme à une «cohabitation», voire à un mariage incestueux qui a duré plus de 16 mois pour se rendre compte que l’ennemi était à l’intérieur de cette dynamique populaire dans le but de la dévoyer et la transformer en un instrument de propagande au service de son idéologie mortifère. Le comble, c’est que cette mouvance islamiste avec la nébuleuse de Rachad à sa tête, disait que le Hirak doit reporter le débat sur les questions idéologiques. Mais cette nébuleuse usait de tous les moyens audiovisuels et de réseaux sociaux et des plates-formes pour propager ses fiels et ses scatologies anachroniques. L’enjeu allait réellement prendre une démarche d’entrisme saillant avec la bénédiction des semblants de démocrates qui faisaient dans le principe biscornu et naïf de «khawa-khawa» avec l’ennemi juré de la démocratie en cachant son entreprise d’une manière hypocrite et versatile en vue d’asseoir les fondements d’un Etat théocratique où le Califat remplacera la République et les institutions d’un Etat moderne.
Ce qui vient d’arriver à la place de la République doit servir de leçon aux néophytes de la politique, il est nécessaire de faire son inventaire et déterminer le cap en dehors de cette logique pernicieuse de la nébuleuse islamiste et ses alliés qui se sont auto-proclamés comme étant les représentants du Hirak 2.
La transition qu’ils visaient n’est autre qu’une embuscade qu’ils allaient tendre aux naïfs et les crédules pour vicier la situation politique et s’emparer des institutions de l’Etat et les livrer à leurs mentors de l’étranger.
L’enjeu est crucial, la démarcation est plus que jamais exigée, la menace est bel et bien tangible, les agendas sont bien établis, ce qui renseigne sur une manoeuvre sordide des forces occultes et des nébuleuses à la solde des puissances qui veulent rééditer le scénario coloré de «printemps arabe» en Algérie sur fond d’attaque à tout ce qui fait référence à l’Etat national et l’institution militaire comme instrument de défense de cet Etat et de sa souveraineté. /

Hocine NEFFAH

Révélé par son sbire Reda Boudraâ de porter les armes

Rachad a un plan pour détruire l’Algérie

Le terroriste Reda Boudraâ ne cache pas son plan et son dessein, contrairement à son mouvement Rachad qui joue les cassandres avec tout le monde pour éberluer la majorité des Algériens.

Le Rubicon a bel et bien été franchi par les sbires de la nébuleuse islamiste et ceux qui lui vouent un «respect» au goût de sang et de chaos.
L’affidé, voire le militant organique du Rachad, Reda Boudraa en l’occurrence, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour annoncer sans ambages que «le Hirak 2 doit s’atteler à préparer le peuple pour porter les armes comme moyen pour rééquilibrer les rapports de force par les armes à l’égard de l’Etat» (sic).
Le terroriste Reda Boudraâ ne cache pas son plan et son dessein, contrairement à son mouvement Rachad qui joue les cassandres avec tout le monde pour éberluer la majorité des Algériens en se présentant comme le porte-drapeau des vertus et des valeurs de changement démocratique dans un cadre politique pacifique. Pendant plus d’une année et demie, les nombrilistes du PAD et les promoteurs de «qui-tue-qui» ont fait preuve de «magnanimité», voire de fraternité politique avec cette nébuleuse qui n’est, en vérité, que la descendante de son ancêtre, à savoir le FIS dissous et son oeuvre macabre durant la période des années 90 du siècle écoulé.
Le comble de l’ironie, c’est que Boudraâ, cet affilié à l’organisation terroriste internationale des Frères musulmans qui siège en Turquie, reconnaît qu’il s’agit d’un Hirak 2 où la dynamique et le processus sont complètement différents de l’élan populaire du 22 février 2019.
C’est dire que le terroriste et le militant organique du mouvement Rachad est conscient de sa démarche que sa structure feint et daigne l’escamoter, une manière de détourner l’attention et ne pas afficher ses cartes vertement. C’est la stratégie de la nébuleuse islamiste qui consiste à ne pas faire dans un seul jeu, mais brouiller les cartes et maintenir le cap même si cela doit passer par l’imposture et le double discours qui n’est autre que l’opportunisme et la versatilité connus pour des nébuleuses de ce genre.
Mais là, l’enjeu devient de plus en plus clair et limpide, Rachad vient de commettre l’irréparable en permettant à son sbire, le terroriste Reda Boudraâ qui réside en Turquie, sous une protection dorée par les promoteurs et les mentors de l’internationale islamiste des Frères musulmans.
Donc, les accointances avec des officines étrangères sont foncièrement établies, ce qui veut dire que la nébuleuse de Rachad est inféodée au réseau international des Frères musulmans sous une couverture politique qui s’intitule « Mou3tamar el Oumma» et l’association El Karama du Qatar. Ces structures regroupent toutes les organisations des frères musulmans au niveau international, son but comme cela est expliqué dans la déclaration constitutive de cette nébuleuse internationale, c’est la mise en place d’un Etat du type califat dans tous les pays, une espèce d’oecuménisme islamique fédérant l’ensemble des pays sous la bannière de la chari’a et le régime califal moyenâgeux et anachronique.
Abou Mousaâb le Syrien et son «résumé de mon témoignage dans le djihad en Algérie», est la tête pensante de Reda Boudraâ et le pourvoyeur en «réflexions» sur le djihadisme version Rachad à travers les Zitout et les sbires de la nébuleuse islamiste. Boudraâ est le disciple zélé de Abou Mousaâb Essoury, il a même été dans les groupes terroristes qui activaient sous le label du Front Al Nosra et Daesh en Syrie en coordination avec le chef de mou3tamar el Oumma, El Matiri.
Il est à rappeler que le terroriste Boudraâ a été envoyé en Libye par le réseau de mou3tamar el Oumma avec des facilitations du gouvernement turc sous la mainmise d’Erdogan et son parti qui coiffe la nébuleuse islamiste au niveau international. Ce sbire de Rachad a déclaré en présence des terroristes de «El Haraka el moukatila ellibiya» que «la Libye est notre avant-poste qui va nous permettre de libérer l’Algérie et tous les pays de la région». Donc, la stratégie de déstabilisation est visible, elle obéit à un agenda savamment orchestré et réfléchi par des officines aux ramifications internationales.
Les forces patriotiques doivent se serrer les coudes pour faire face à cette menace qui cible l’Etat national et sa colonne vertébrale, l’Armée nationale populaire./

Hocine NEFFAH

>>>     La menace islamiste sur le Hirak est plus qu’évidente

                        L’heure de la démarcation


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *