Jérôme Rodrigues se prononce sur les nouvelles raisons de la colère des Gilets jaunes – vidéo

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Peu avant le début des rassemblements des Gilets jaunes de ce 12 septembre à Paris, Jérôme Rodrigues témoigne devant une caméra de Sputnik de l’intention des manifestants de dénoncer leur colère face à la gestion de l’épidémie en France, incluant les «mensonges» et les «incompétences» des autorités ainsi que les futures conséquences économiques.

Quelques heures avant le début des nouvelles mobilisations des Gilets jaunes à Paris, Jérôme Rodrigues, l’un des symboles de ce mouvement social, s’est prononcé sur les objectifs des rassemblements prévus ce samedi 12 septembre.

Reprenant leur action après des mois de confinement, les Gilets jaunes s’apprêtent à exprimer leur colère face à la gestion de la crise sanitaire par les autorités, indique-t-il.

«Manger des cailloux»

Ce sont notamment les «mensonges, les «incompétences, l’irresponsabilité de la gestion de la crise du Covid en France» qui interpellent les manifestants:

«Il y a moins de quatre mois, vous étiez un fou si vous portiez un masque, aujourd’hui vous êtes un fou si vous ne le portez pas».

 

Au micro de Sputnik, il a réclamé une approche pédagogique au lieu d’«amendes, répression et coups de bâton».

En revenant sur les conséquences économiques de l’épidémie en France, Jérôme Rodrigues a souligné que plusieurs des commerçants situés aux alentours de la place Wagram, où son discours a été filmé, fermeront et se trouveront en difficulté d’ici à la fin de l’année:

«Les gens vont manger des cailloux et il y aura plus en plus de sans-dents», a-t-il lancé.

«Du jamais-vu»

Interrogé au sujet du déroulement de la mobilisation de ce 12 septembre, il s’est dit incertain de ce qui se passera en raison de l’interdiction préfectorale de manifester dans de nombreux secteurs parisiens, ce qui est «du jamais-vu». La proposition de la place de la République a ainsi été refusée «pour la première fois». C’est «du jamais-vu», conclut-il.

Jérôme Rodrigues a appelé au calme pour exercer le droit constitutionnel de manifester.

Il a rappelé que le 17 novembre 2018, jour du lancement du mouvement, est «historique» car correspondant au moment où «les citoyens français sont descendus dans les rues pour réclamer à la fois de mieux vivre, de justice fiscal et de justice social» en plus de «la fin des privilèges».


 

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