L’Algérie Aléatoire / L’AGRICULTURE

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La suite de cette section (jusqu’à la page 103) sera insérée ces jours prochains. Pour l’heure, les sections consultables sont : L’Administration publique, L’information, Les Institutions, Les Questions juridiques, Les Ressources, et La Vie politique.


OUVRAGE ACHEVE POUR IMPRESSION, LE 05 AOÛT 2018, LES EDITEURS SONT CONVIES A SA PUBLICATION.


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One thought on “L’Algérie Aléatoire / L’AGRICULTURE

  1. Cet aperçu sur l’Agriculture algérienne n’évoque pas la destruction de la mutualité agricole progressivement mise en place pendant la période coloniale et dont le démontage a commencé dès 1954 par la création des CAPER (petite exploitation implantées sur les terres des ex-compagnies (Algérienne et Genevoise) qui ont pris le relais pour 100 après l’échec de la colonisation par l’attribution de petites superficies (moins de 30 hectares) qui avait conduit à la faillite et à un endettement et à l’usure.
    A partir de la mise en place de la Banque d’Algérie après l’arrivée au pouvoir de Napoléon III en 1848, le modèle d’exploitation s’est caractérisé par l’attribution de concession pour 100 ans à deux grands compagnies (Algérienne et Genevoise) cette concession a expiré en 1955.
    Le système coopératif a eu un grand rôle dans le développement agricole en Algérie (mutualisation du risque et rétrocession de la valeur ajoutée issue du stockage et de la commercialisation. Ce système a été détruit en moins de 10 ans. Ce passage des CAPER vers l’ONRA puis les CAPRA a réduit à néant le secteur privé et le secteur public a reçu le coup de grâce en 1987 grâce à l’aide Européenne qui encourageait la création des EAC et AEI.
    Sur le plan des finances. La BNA prend le relais des caisses agricoles mises en sommeil sous cet aspect. Le financement sera réduit à financer l’importation des céréales et à leurs stockages (taux préférentiel de réescompte de la Banque d’Algérie de 2,5%. La Valeur Ajoutée n’ira plus aux agriculteurs et sera répartie entre des emplois et des cadres de ces organismes coopératifs regroupés sous le chapeau de l’OAIC (organisme d’Etat de Contrôle). La BADR hérite de la BNA et progressivement de 1982 à 1990 deviendra une pure banque commerciale.
    Ainsi nous revenons à la case départ et le paysan qu’il soit privé ou issu du secteur public n’aura d’autre moyen de se financer qu’auprès d’un financier privé (guidé par le gain exclusivement et qui renforcera son emprise en s’appuyant sur l’Islam (le crédit bancaire est de l’USURE) alors que ce partage de gain qui oubli l’apport physique et matériel du paysan est un bien fait. Pour finir la situation actuelle est dramatique malgré les apparences trompeuses ( 95% d’exploitation de mois de 200 hectares (c’est la superficie minimum pour la culture céréalière sur les hauts plateaux, 65 % d’analphabètes, 95% des besoins en matériels agricoles couvert par l’importation de qualité médiocre (visible sur les terres emblavées en automne (les pertes à la moisson sont conséquentes). L’exode rurale est une réalité et l’émiettement digne de la politique entreprise après l’introduction de la notion de propriété individuelle qui a conduit à l’abandon suite à l’endettement des propriétés collectives qui subsistaient. La seule sortie de cette crise est donc le retour à un vrai système coopératif intégrant le circuit stockage, commercial et industriel du type mis en place par un grand Président Américain qui a laissé ce système coopératif opérationnel à ce jour. L’Administration doit se limiter à ses fonction d’animation de transfert des connaissances et des opérations de remembrement des terres demeurent nécessaires pour en finir avec l’émiettement.

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