Larbi Djacta élu président de la Commission onusienne de la fonction publique internationale

     

 

L’Ambassadeur algérien Larbi Djacta a été élu triomphalement président de la Commission onusienne de la fonction publique internationale, par les Nations Unies. L’élection s’est déroulée, ce vendredi, au siège des Nations Unies à New York.

L’Ambassadeur algérien a été élu après avoir remporté 121 voix alors que le rival marocain n’a obtenu que 64 voix. Un résultat qui a été le fruit d’un effort inlassablement entrepris par l’appareil diplomatique et en particulier à l’occasion de la dernière session de l’Assemblée Générale  de l’ONU à New York. La réélection de M. Djacta à la tête de cette commission constitue sans doute une reconnaissance de l’excellent travail qui a été mené durant son premier mandat et confirme le retour de la diplomatie algérienne. Il est à rappeler que la CFPI est un organe d’experts indépendant créé par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1974, chargé de renforcer et maintenir des normes élevées dans la fonction publique internationale, tout en équilibrant les besoins et préoccupations des Etats membres et des principales parties prenantes. Il s’agit de l’organe par excellence qui assure à tout le système onusien et au personnel du Secrétariat de l’ONU de s’acquitter de leurs tâches et de garantir le fonctionnement exemplaire de l’organisation mondiale.

R.N.


        Hommage à la brillante réélection de l’ambassadeur Larbi Djacta à la présidence de la Commission de la Fonction publique internationale des Nations-Unies

                    Par Attar Mokhtar, ancien diplomate.

Dans la haute résonance de la célébration du 68e anniversaire de l’iconique 1er Novembre 1954, et le droit lignage des prestigieux et non moins transcendants novembristes aînés, l’ambassadeur Larbi Djacta, natif du 14 novembre 1962 — un signe d’ardente astrologie patriotique — a relevé avec fierté, ad augusta per angusta, le défi de sa propre réélection à la présidence de la Commission de la Fonction publique internationale, d’autant qu’il était opposé, pour la seconde fois, au candidat marocain dont le pays semble méconnaître les effets du pérenne souffle de l’esprit de Novembre sur l’action de la diplomatie algérienne.
Depuis toujours, Novembre est algérien dans toute la force de sa puissance historiale qui s’élève vers le ciel étoilé de liberté. Novembre est un legs d’avenir, sans cesse à revivifier par des hautes œuvres telles que la réélection brillante du frère Larbi Djacta. Dans le contexte de l’adversité de ce défi victorieusement relevé, l’ambassadeur Larbi Djacta s’est substantiellement imprégné, pour s’en nourrir fructueusement, de la confiance constante de Monsieur le Président de la République en la vitalité de l’engagement des compétences diplomatiques nationales au service exclusif du rayonnement accru de la crédibilité de l’action du pays au plan international.
Le résultat sans appel du vote (121 pour, 64 contre), en faveur du sémillant candidat algérien, honore amplement l’appréciée confiance présidentielle, gage précieux d’une stimulante motivation de l’appareil diplomatique national dans ses divers segments.
Possédant une très fine connaissance de la complexité organique des arcanes onusiens et se distinguant par une disponibilité remarquable, l’ambassadeur Larbi Djacta ne s’est jamais carapaté devant aucun défi, lesté qu’il est, au plan humain, de l’humilité et du courage des aînés et, au plan professionnel, des enseignements capitalisés de l’expérience multilatérale algérienne.
Sa brillante réélection d’un écart jamais enregistré dans la vie institutionnelle de la CFPI est la consécration éclatante de la reconnaissance de la qualité du travail de gestion globale qu’il a mené, durant son premier mandat 2019-2022, pour consolider les normes élevées d’efficience afin d’optimiser l’utilisation des ressources humaines des Nations Unies au service du développement et de la paix dans le monde.
Pour la qualité humaine de son engagement de cœur et d’esprit au service du pays, l’ambassadeur Larbi Djacta mérite toute la fraternelle admiration.
En ce fondamental novembre 2022, l’Algérie est fière de sa diplomatie renouant avec son rôle auratique de partie prenante active aux enjeux et défis du monde.
A chaque grande œuvre, l’esprit de Novembre continue de parapher, de sa geste éternelle, le temps mémorable du récit national.
A. M.


 

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