Le film «Hamada» sur la jeunesse sahraouie des camps de réfugiés primé à Paris

Le film documentaire «Hamada» sur la jeunesse sahraouie des camps de réfugiés de Tindouf a été doublement primé lors du festival du Cinéma du réel, a-t-on appris mercredi des organisateurs. Le Cinéma du réel s’est déroulé à Paris du 15 au 24 mars, indique-t-on. Le film documentaire du réalisateur espagnol, qui s’est installé depuis 2012 en Suède, Eloy Dominguez Serén (88′, 2018) a reçu le Prix Loridon Ivens/CNAP, doté de 6500 euros, et le Prix des jeunes (15.000 euros). «Hamada» raconte avec humour, vitalité et scènes décalées, la vie d’un groupe de jeunes amis vivant dans un camp de réfugiés au milieu du Sahara. Dans les territoires libérés sahraouis, le film montre un champ de mines et la deuxième plus grande muraille militaire au monde qui séparent ces jeunes sahraouis de leur pays, dont ils ne connaissent que les histoires racontées par leurs parents. Ce sont les Sahraouis, abandonnés il y a plus de 40 ans dans ce camp de réfugiés au milieu du désert, après avoir été chassés par le Maroc qui a occupé illégalement leur pays le Sahara occidental. «Piégés quelque part entre la vie et la mort, Sidahmed, Zaara et Taher refusent de se laisser abattre. Ils passent leurs journées à réparer des voitures qui ne les mèneront nulle part, à se battre en vain contre un changement politique et à utiliser leur verve et force de créativité pour dénoncer la réalité qui les entoure et repousser les frontières du camp», raconte le synopsis du film suédois-allemand-norvégien.

Un Britannique tente de fuir l’Australie en scooter des mers
La police australienne a annoncé mercredi l’arrestation d’un Britannique recherché dans une affaire de trafic de drogue alors qu’il tentait de fuir en scooter des mers l’immense île-continent pour gagner la Papouasie-Nouvelle-Guinée. La police aux frontières a indiqué qu’elle avait reçu un tuyau sur «un homme, peut-être armé d’une arbalète, et chargé de réserves de carburant et de nourriture, qui avait été vu partant en jet ski» d’une péninsule de l’extrême nord-est du pays, dans l’Etat du Queensland. Le suspect est «un Britannique de 57 ans visé par un mandat d’arrêt dans une affaire de drogue dans l’Etat d’Australie-Occidentale». Il a été arrêté alors qu’il était coincé dans une vasière près de Saibai, île australienne du détroit de Torrès située à quelques kilomètres seulement du littoral papouasien. Le fugitif avait parcouru environ 150 km sur son engin. «Aucune arbalète n’a été découverte lors de la fouille du jet ski», qui a été remorqué, a précisé la police. Détenu mercredi par les autorités du Queensland, le suspect attendait d’être remis à la police d’Australie-Occidentale. «Quiconque croit pouvoir entrer ou sortir d’Australie par cette région sans être repéré devrait y réfléchir à deux fois», a averti Jo Crooks, de la police aux frontières. «Nous avons la capacité de détecter tout un ensemble de menaces contre la frontière, y compris les mouvements suspects».

Découverte de 3 anciennes sépultures dans une grotte à Tadjenanet
Des travaux de creusement pour la pose de canalisations d’eau potable ont fortuitement révélé l’existence d’une ancienne grotte souterraine contenant trois sépultures dans la région d’Ouled Bouzid dans la commune de Tadjenanet (wilaya de Mila), a indiqué mardi le chef du service de patrimoine culturel à la direction de la culture, Lezghed Chiaba. Le même cadre a précisé à l’APS que «les sépultures se trouvaient dans une grotte de 8 mètres de long creusée à 1,4 mètre de profondeur». Exhumés d’une manière «anarchique» par l’entreprise chargée des travaux de pose de réseau d’eau, «les squelettes ont été entièrement endommagés et sont actuellement déposés au siège de la brigade de la Gendarmerie nationale», a encore fait savoir la même source. «Les services de la direction de la Culture œuvrent actuellement à mener une recherche approfondie pour déterminer la période à laquelle remonteraient ces sépultures. Toutefois, la découverte des pièces de poteries près de la grotte laissent penser que cette excavation funéraire daterait de périodes reculées», a ajouté M. Chiaba. «Le transfert hâtif des squelettes a privé les spécialistes d’informations sur la technique d’enterrement, la position et l’orientation des cadavres qui auraient éventuellement contribué à dater rapidement cette découverte», a encore considéré M. Chiaba.

Les enfants non vaccinés contre la rougeole bannis des lieux publics dans une banlieue new-yorkaise
Frappé par une épidémie de rougeole, un comté au nord de New York a pris mardi la décision radicale de déclarer l’état d’urgence et de bannir de ses lieux publics tout mineur non vacciné contre la maladie. La mesure – qui définit les lieux publics comme tout endroit censé rassembler plus de 10 personnes, moyens de transport inclus- a été annoncée mardi par le chef du comté de Rockland sur son site officiel, puis lors d’un point presse. L’interdiction, effective à compter de ce mardi minuit et pour 30 jours, semble être la mesure la plus radicale annoncée aux Etats-Unis depuis que la rougeole est réapparue dans plusieurs régions, suite à des mouvements de résistance aux vaccins. «Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour éteindre cette épidémie et protéger la santé de ceux qui ne peuvent pas être vaccinés pour des raisons médicales ou les enfants trop jeunes pour être vaccinés», a indiqué le chef du comté, Ed Day. Il a déploré «la résistance croissante» de certains habitants face aux responsables de santé qui essaient de les protéger. «On leur raccroche au nez ou on leur dit de ne pas revenir», lorsqu’ils vont visiter les foyers touchés, a souligné M. Day, qualifiant ces réactions d’»inacceptables et irresponsables».
Le comté de Rockland, à quelque 40 kilomètres de New York, compte plus de 300.000 habitants. Une épidémie de rougeole y sévit depuis octobre, lorsque sept voyageurs ayant contracté la maladie sont arrivés dans le comté, soit la plus longue éruption de la maladie depuis son éradication officielle en 2000, selon M. Day.

Meurtre d’une fillette à Douaouda (Tipasa) : les parents adoptifs placés en détention préventive
Le juge d’instruction près le tribunal de Koléa (Tipasa) a ordonné, mardi, le placement en détention préventive d’un couple de parents pour avoir tabassé à mort samedi à Douaouda marine leur fillette adoptive de 4 ans, a-t-on appris mardi auprès de sources judiciaires.
Les deux prévenus, la mère et le père adoptifs, ont été arrêtés pour les chefs d’inculpation de «violence ayant conduit au meurtre d’un mineur», sachant que les deux parents avaient essayé de faire croire à un «accident» dont aurait été victime la petite fille, n’était ce le professionnalisme des enquêteurs qui ont su démêler les circonstances obscures de la mort de l’enfant, a-t-on ajouté de même source. Les deux parents ont été notamment arrêtés sur la base du rapport d’autopsie du légiste, qui a prouvé que la fillette a été victime de coups violents à l’origine d’une hémorragie aigue ayant conduit à la mort. Le juge d’instruction a ordonné la poursuite de l’enquête, parallèlement au placement de la sœur adoptive de la victime, âgée de 6ans, sous la tutelle du juge des mineurs. Cette dernière a aussi été victime de coups violents de la part des deux prévenus, mais son état est jugé «stationnaire» à l’hôpital de Tipasa, où elle est prise en charge. Pour rappel, cette fillette de 4 ans a été retrouvée morte, samedi soir, dans des «conditions obscures» à l’entrée du domicile familiale sis à la cité des oliviers de la ville de Douaouda marine, au moment où sa sœur adoptive était gravement blessée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *