Mise en oeuvre de l’accord d’Alger pour la paix au Mali : Le Conseil de sécurité encense l’Algérie

    Dans une résolution adoptée à l’unanimité, il a salué le rôle joué par la diplomatie algérienne pour aider les parties maliennes à retrouver le chemin de la paix.

L’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, constitue la pierre angulaire de la politique malienne intérieure et extérieure du Mali. Il est le gage d’un retour durable de la paix. La stabilité du Mali fait partie intégrante de l’action sécuritaire de l’Algérie.
Elle y veille comme elle l’aurait fait pour elle-même. Pour son propre territoire. Cela ne peut être autrement. En plus d’une frontière qu’ils ont en partage, les deux pays entretiennent des relations séculaires exceptionnelles.

Lorsque le Mali est en proie à des troubles qui menacent son intégrité, il peut compter sur l’Algérie, qui ne dort que d’un oeil lorsque la paix est menacée chez ses voisins. C’est pourquoi elle ne renoncera pas à son action pour garantir l’intégrité du territoire malien, sa stabilité à travers le dialogue qui doit déboucher sur l’unité nationale. Une initiative qui a trouvé écho dans l’enceinte de l’Organisation des Nations unies. Dans une résolution consacrée à la situation au Mali adoptée à l’unanimité le Conseil de sécurité des Nations unies a, salué le rôle joué par l’Algérie et les autres membres de l’équipe de médiation internationale conduite par l’Algérie pour aider les parties maliennes à mettre en oeuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. L’organe exécutif de l’Organisation des Nations unies a souligné à ce propos (ONU).

Les membres du Conseil de sécurité l’ont, à cet effet, assuré du «plein soutien du Conseil de sécurité» et de leur engagement à «suivre de près sa mise en oeuvre» et, si nécessaire, à «prendre des mesures» contre quiconque entraverait la mise en oeuvre des engagements qui y sont contenus pour la réalisation de ses objectifs. L’accord d’Alger n’a pas que des amis, en effet. Ce dernier point a, d’ailleurs, été pointé du doigt par le président de la République. «Dans ce territoire, certains s’opposent (le Maroc, Ndlr) aux avancées de l’Algérie, essentiellement sur le dossier malien. Pour nous, il existe une volonté de saboter les accords d’Alger (accord pour la paix et la réconciliation au Mali de 2015).» a affirmé Abdelmadjid Tebboune.

«L’Algérie ne laissera jamais le nord du Mali devenir un sanctuaire pour les terroristes, ni ne permettra une partition du pays. Pour régler le problème au nord du Mali, il faut y redéployer l’État. Via les accords d’Alger, nous sommes là pour aider Bamako…», soulignera le chef de l’État. Il faut rappeler qu’à deux reprises au moins, elle est intervenue pour aider les Maliens à se retrouver entre eux, que ce soit en 1992 ou en 2015. Il faut rappeler que l’Envoyée spéciale de l’Union européenne (UE) pour le Sahel, Emanuela Claudia Del Re a tenu à saluer, à cet égard, le rôle important de l’Algérie en sa double capacité de chef de la Médiation internationale et de président du Comité de suivi de l’Accord, et son engagement sincère en faveur d’un Mali uni, stable, démocratique et prospère, lors de son entretien le 31 mai dernier avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

La voix de l’Algérie résonne désormais aussi puissamment qu’elle l’a été par le passé pour les causes justes, pour la paix. Cette intense activité diplomatique de l’Algérie en faveur de la paix a été soulignée par le SG de l’ONU. Antonio Guterres a mis en exergue «le rôle important et actif que l’Algérie a joué et continue de jouer au sein des Nations unies, notamment en assurant le leadership sur un nombre d’actions déployées par les Nations unies pour la prévention et le règlement des conflits internationaux», dans une missive adressée au chef de l’Etat à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance.
Une appréciation qui vient d’être renforcée par le soutien remarquable du Conseil de sécurité des Nations unies à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Une reconnaissance éclatante de la communauté internationale à la position de l’Algérie en faveur de la résolution des conflits régionaux et internationaux.

Lamamra en visite à Bamako
Dans le cadre du renforcement des relations bilatérales algéro-maliennes, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra effectue une visite de travail et d’amitié à Bamako du 1er au 03 septembre 2022, à l’invitation de son homologue Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Ramtane Lamamra conduira la délégation algérienne aux travaux de la 18ème session du Comité Bilatéral Stratégique Mali-Algérie.

Cette rencontre de haut niveau s’inscrit dans le cadre des consultations politiques régulières entre les deux pays et concourt au renforcement des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays. Le chef de la diplomatie présidera la 6ème session de haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord pour la paix et la stabilité au Mali, issu du processus d’Alger. Pour rappel, l’Algérie est le chef de file de la médiation internationale. En marge de ces deux importantes rencontres, Ramtane Lamamra aura des entrevues avec les plus hautes autorités maliennes en vue d’échanger sur des questions bilatérales et autres sujets d’intérêt commun.

Mohamed TOUATI


Règlement de la crise malienne

L’ONU salue le rôle «central et positif» de l’Algérie

Le Conseil de sécurité « a salué le rôle joué par l’Algérie et les autres membres de l’équipe de médiation internationale conduite par l’Algérie pour aider les parties maliennes à mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ».

Le Conseil de sécurité des Nations unies a, dans une résolution adoptée à l’unanimité, salué le rôle joué par l’Algérie pour aider les parties maliennes à mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Dans sa résolution S/RES/2649/2022 consacrée à la situation au Mali et adopté, hier, à l’unanimité, le Conseil de sécurité « a salué le rôle joué par l’Algérie et les autres membres de l’équipe de médiation internationale conduite par l’Algérie pour aider les parties maliennes à mettre en œuvre l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ». Le Conseil de sécurité a, dans ce cadre, souligné « la nécessité d’un engagement accru des membres de l’équipe de médiation internationale pour la mise en œuvre de l’Accord » en soulignant en outre l’ « importance du rôle que le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali devrait continuer à jouer pour soutenir la mise en œuvre de l’Accord ».

Le Conseil de sécurité n’a pas manqué de rappeler la « centralité » des dispositions de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Les membres du Conseil de sécurité ont, à ce propos, « apporté le plein soutien du Conseil de sécurité à cet accord, et à suivre de près sa mise en œuvre et, si nécessaire, à prendre des mesures contre quiconque entraverait la mise en œuvre des engagements qui y sont contenus pour la réalisation de ses objectifs ». Il s’agit là d’une autre marque de reconnaissance de la communauté internationale au rôle central de l’Algérie et de ses contributions constructives dans la préservation de la paix et de la sécurité internationales, en particulier dans son voisinage immédiat. Par ailleurs, la résolution consacrée au chapitre des sanctions, dans le cadre de la résolution 2374 (2017), a prorogé jusqu’au 30 septembre 2023 le mandat du Groupe d’experts, tel qu’énoncé dans cette même résolution.


 

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