Ukraine / Marioupol a déjà été libéré à 90-95%, a déclaré Kadyrov

 
         MOSCOU, 31 mars – RIA Novosti. Marioupol a été presque totalement libéré, la vie reprend dans la ville, a écrit sur sa chaîne Telegram le chef de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, qui s’y trouvait en début de semaine .
« Mariupol est déjà libérée à 90-95 % des salauds de Bandera, des nazis et des shaitans de langue tchétchène. La vie revient progressivement sur le territoire de la ville sans eux. Les gens descendent dans les rues depuis leurs abris, fatigués de la canonnade des explosions et de la faim. Certains conduisent même leur voiture, il y a aussi ceux qui ont changé d’avis sur le fait d’aller à Rostov-sur-le-Don et qui sont retournés à Marioupol en transport privé », indique la publication.
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Le chef de la région a déclaré qu’Adam Delimkhanov , un député de la Douma d’Etat de Tchétchénie , qui se trouve à Marioupol , travaille en étroite collaboration avec le commandant de la 8e armée, le lieutenant-général Andrei Mordvichev. Ils font le tour du territoire, inspectent les endroits où les bandits peuvent se cacher, repèrent les positions de tir potentielles.
« A l’aide d’une radio Azov capturée, Adam Sultanovich a proposé de se rendre aux Ukrainiens, qui étaient frauduleusement impliqués dans les rangs des gangs, du côté russe. Dans le même temps, il n’y aura aucune pitié pour les commandants Azov. « Azovstal. Mais même de là, ils seront chassés par nos militaires », a conclu Kadyrov.
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Eduard Basurin à propos des mercenaires étrangers en RPD : Ils seront traduits en justice. C'est un fait - RIA Novosti, 1920, 31/03/2022

La RPD a promis de traduire en justice les mercenaires étrangers

Lors de la proclamation de la RPD en 2014, Marioupol, avec une population d’environ 450 000 habitants, était la deuxième plus grande ville de la république après Donetsk . Cependant, en juin de la même année, les forces de sécurité ukrainiennes ont repris le contrôle sur lui. Le 7 mars 2022, Alexandre Semyonov , commandant adjoint du bataillon Vostok de la RPD , a déclaré que la ville était encerclée et qu’un nettoyage de certaines zones avait commencé. Parmi les autres unités ukrainiennes à Marioupol, il y a un régiment nationaliste « Azov », contre les combattants duquel une affaire pénale a été engagée en Russie .

Le 24 février, des unités russes ont lancé une opération militaire spéciale pour démilitariser l‘Ukraine . Vladimir Poutine a appelé son objectif « la protection des personnes qui ont été victimes d’intimidation et de génocide par le régime de Kiev pendant huit ans ». Selon le ministère de la Défense, les forces armées ne frappent que les infrastructures militaires et les troupes ukrainiennes et, au 25 mars, elles ont accompli les tâches principales de la première étape – elles ont considérablement réduit le potentiel de combat de l’Ukraine. L’objectif principal de l’opération dans le département militaire russe s’appelait la libération du Donbass .


                  Bataille de Marioupol : Reportage indépendant

Contacté par Erik Tegnér du média français « Livre Noir », un jeune reporter mais faisant montre d’un grand professionnalisme et surtout d’une honnêteté de regard, j’ai accepté de le rencontrer à Donetsk pour un entretien sur la situation actuelle du front et en particulier à Marioupol, bataille principale du moment.

La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass

Présentation du reportage par Livre Noir :

« Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables. Tout cela pour un simple travail de terrain. Notre reporter Erik fait partie des rares équipes de journalistes occidentaux présentes du côté russe du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Parmi la première équipe de journalistes européens à pénétrer à Marioupol, il vous raconte dans ce reportage exceptionnel ce qui se joue ici dans le Donbass. Un travail de terrain, d’analyse, au sujet d’une guerre qui risque de bousculer la scène internationale. Merci de vos partages, commentaires et abonnements.

• https://livrenoir.fr/reporter-de-guerre

Avis aux auditeurs :

1. Pour entrer à l’intérieur de Marioupol, nous avons évidemment été guidé par un séparatiste pro-russe. Mais sans que cela soit dans le cadre d’un reportage dit « embeded » avec l’armée. Être ainsi accompagné est incontournable dans une zone de guerre où les bombardements pleuvent (le lendemain de la première visite d’Erik, un collègue chinois a ainsi été blessé au même endroit). En particulier lorsqu’on couvre la partie de celui qui assiège.

2. Nous ne prétendons pas généraliser comme nous le précisions d’ailleurs au début du reportage. Nous sommes évidemment vigilant. Nous nous contentons de montrer ce que nous avons vu et de décrypter sur un moment T.

3. Nous avons couverts les deux côtés : Ukraine pendant 8 jours au début du conflit puis Donbass pro-russe. Pour entrer, nous avons suivi la procédure habituelle d’un dépôt de dossier. Et avons même passé près de 8 jours d’attente avant d’entrer, après 6 jours de voyage.

4. Les critiques qui nous reprochent d’être dans le Donbass doivent avoir à l’esprit que ces deux derniers mois, France 2, Ouest France et Libération étaient sur place en ayant suivi la même procédure. En période de guerre, il est du rôle des journalistes que de couvrir les deux côtés. Sans que cela veuille dire qu’il y a un parti pris.

Bon visionnage à tous. »

Et ce tweet de Erik Tegner :

« La diffusion de ce reportage sur #Marioupol en zones russes a failli ne pas avoir lieu. Je n’ai jamais subi de telles pressions. Peut-être perdrai-je tout, tant pis. L’indépendance journalistique a un coup, même si c’est la solitude. »

Observation personnelle :

Quelques heures seulement après les reportages réalisés dans le Donbass par des journalistes (je parle de vrais reporters par de bouffons ayant juste une carte de presse sucée auprès d’autorités) j’observe que, malgré une neutralité d’autant plus exemplaire qu’elle devient de jour en jour rarissime, ils subissent les accusations hystériques d’être des pro-russes à la solde de Poutine et bien sûr des fascistes, tant il est confortable pour une bien pensance occidentale de bloquer tout débat et jugement par une « reductio ad hitlerum » dogmatique et arbitraire.

J’avais déjà observé les coups de poignards dans le dos des Moreau, Brayard, Néant (qui pourtant fait du bon travail) et autres maroufles et courtisans à breloques cherchant à reproduire, pour servir leurs pitoyables égos, les mêmes intrigues, népotismes, calomnies, inversions accusatoires et censures qu’ils prétendent conchier du côté des caniveaux de la bien-Pensance occidentale. Mais par rapport à leurs homologues de Libération, du Monde, de Street press, ces insectes rampants français, tant en méthodes et mentalité, restent des amateurs presque pitoyables.

source : Alawata Rebellion


 

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