La mondialisation… en marche — 9 alertes rouges

par Alain Nicolaï

Neuf alertes rouges pour vous faire bien comprendre que leur « Monde d’après » sera bien pire que le monde d’hier.

Alerte rouge n° 1 : La haute finance

Préambule :

À l’origine, la monnaie était créée et gérée par les États, au fil du temps des intérêts privés ont réussi, à force de manigances et de coups tordus, à déposséder les États de la création monétaire. Par exemple, la FED, Federal Reserve System [Système de Réserve Fédérale], la Réserve fédérale est la banque centrale des États-Unis, est un organisme privé.

« Il y a tant de présidents (américains) qui ont lancé des avertissements à répétition contre le pouvoir de l’argent ! Tant de sessions au Congrès et d’affaires juridiques qui ont incontestablement démontré le caractère privé de la Réserve Fédérale ! »

Hongbing Song, La guerre des monnaies, Le Retour aux Sources, Paris, 2013, page 123.

Ce système propulsé par le FMI, s’est étendu pratiquement à l’ensemble de la planète, actuellement de très rares États sont encore maîtres de leurs monnaies comme la Corée du Nord et Cuba.

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois. »

Mayer Amschel Rothschild (1743–1812)

« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières dressées. »

Thomas Jefferson, président des États-Unis de 1801 à 1809.

« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement, qui contrôlent la situation, puisque « la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ». […] L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »

Napoléon Bonaparte

« Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés et dominés, non pas par la conviction et le vote de la majorité, mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants. »

Woodrow Wilson, président des États-Unis de 1913 à 1921.

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Alerte rouge n° 2 : Le capital et le capitalisme

« Au demeurant, la survie de l’entreprise n’est pas un objectif de l’économie de marché : celle-ci cherche en effet à assurer la maximisation de la rentabilité du capital, ce qui passe par la réallocation (sic) permanente dans les secteurs les plus rentables, fut-ce au prix de la destruction des entreprises qui, à un moment donné, l’utilisent. Leur survie n’est donc pas de l’intérêt du capitalisme et elles ne survivent qu’aussi longtemps qu’elles permettent à ceux qui y investissent de faire le maximum de plus-values et de profits : et leur loyauté ne résiste pas à une chute de l’espérance de gains. L’entreprise est ainsi, pour l’actionnaire, comme une sorte de prostituée dont le mépris qu’elle inspire à son client augmente avec le plaisir qu’elle lui procure. »

Jacques AttaliSurvivre aux crises Fayard, Paris, 2009, page 207.

Qu’en conclure ?

1) À la lecture de ce texte, on comprend facilement que le sort des travailleurs, et donc de leurs familles, est le cadet de leurs soucis. Plus surprenants, l’entreprise et donc les entrepreneurs sont aussi jetés sans état d’âme avec l’eau du bain !

2) On comprend aussi facilement que ces gens-là n’ont aucun respect pour le travail. Ils n’ont de considération que pour la rente et les profits.

3) La dernière phrase est d’un cynisme absolu, elle révèle abruptement la mentalité égoïste de certains capitalistes. Par respect pour l’espèce humaine, on ose cependant croire que cet état d’esprit est exceptionnel !

« Le moteur du capitalisme financier apparaît plus clairement que jamais : la cupidité. »

« Les marchés, étant globaux sans que l’état de droit le soit, prennent peu à peu le pas sur l’état de droit de chaque nation et sur la démocratie supposée le fonder. »

« Nul ne peut évidemment croire que le capitalisme financier se moralisera tout seul. À l’heure actuelle, il est prêt à tout, ou presque, pour que les contribuables aient assez peur de leur propre avenir pour accepter sans trop rechigner de financer ses erreurs. Mais, sitôt qu’il le pourra, il recouvrera sa superbe et recommencera à se développer dans son intérêt propre, en poussant les autres à s’endetter pour son seul bénéfice. »

« Depuis que le capitalisme a pris le pouvoir, la crise semble même être son état naturel. »

Jacques AttaliLa crise, et après ? Fayard, Paris, 2008.

« Les pouvoirs n’aiment terroriser les peuples que lorsqu’ils disposent aussi d’un moyen de les rassurer. »

Jacques Attali, Au-delà de nulle part. LGF — Livre de Poche, Paris, 1999.

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Alerte rouge n° 3 : Les médias et le pouvoir

4 agences de presse influencent toute la population mondiale. www.réseauinternational.net

« Les agences de presse sont rarement le point de mire du public. Pourtant, elles sont parmi les catégories de médias les plus influentes et en même temps parmi les moins connues. Ce sont des institutions clés avec une importance substantielle pour chaque système de médias. Elles sont le centre nerveux invisible qui relie toutes les parties de ce système. »

(Wolfang Vyslozil, ancien gérant d’APA)

C’est l’un des aspects les plus importants de notre système médiatique, et pourtant presque inconnu du public ; la plus grande partie des nouvelles internationales dans tous les médias principaux provient de quatre agences de presse seulement : New York, Londres, Paris et Berlin. La position de monopole de ces agences a plusieurs conséquences : elles déterminent le choix des reportages, elles décident de quoi on parle et de quoi on ne parle pas, et il est évident que les reportages sont très uniformes et ils sont souvent simplement copiés. (www.réseauinternational.net)

Rappel :

« Les riches achètent les médias pour donner de l’information bien choisie aux pauvres » ce qui dit autrement veut dire qu’on nous cache beaucoup de choses.

Bourdieu

Encore une manipulation de Macron : faire payer les Français pour la dette de la presse, Les médias officiels vous enfument, Macron veut nous faire payer l’addition. (Résistance verte)

Dans son édito du Trimestriel d’informations Tous contribuables de septembre — novembre 2020, son directeur Eudes Beaufreton résume parfaitement la situation actuelle :

« Car avec la crise du covid, l’État a réussi ce tour de force extraordinaire (avec l’aide des médias dominants) de nous faire croire que sans son intervention à tout bout de champ, nous allions tous mourir. »

Le Viol des foules par la propagande politique, Serge Tchakhotine, Tel Gallimard, Paris, Présentation par l’éditeur. Quatrième de couverture.

Censuré en 1939 par le ministère français des Affaires étrangères, détruit en 1940 par les Allemands, ce livre a été finalement réédité au début des années 1950 dans sa version actuelle augmentée et actualisée. C’est un traité classique de psychologie sociale qui cherche à démonter comme à comprendre les mécanismes auxquels obéissent les foules, les masses et, plus généralement, la formation de la volonté politique et l’action politique. Quatre impulsions affectives primaires sont mises en œuvre par la manipulation propagandiste et idéologique : l’agressivité, l’intérêt matériel immédiat, l’attirance sexuelle au sens large, la recherche de la sécurité et de la norme. Cette psychologie sociale discute, bien sûr, Freud, mais aussi Jung, Tarde et Pavlov. C’est bien évidemment sur le terrain historique de l’affrontement entre propagande nazie et résistance social-démocrate que l’auteur se situe dans un premier temps pour analyser les raisons du fulgurant succès de Hitler et celles de l’échec de la démocratie. Mais il étend ses investigations au-delà de ces événements, et traite aussi de la propagande soviétique, de l’affrontement idéologique de la guerre froide, du pacifisme, bref des formes générales de la propagande, de sa réussite ou de son échec, ainsi que des moyens d’y résister, ce qui conduit l’auteur, savant biologiste, à parler ici en sociologue et, surtout, en pédagogue.

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Alerte rouge n° 4 : La politique politicienne

« La politique ne consiste pas à faire taire les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent. » « Quand vous êtes embêtés, embrouillez tout. »

Henri Queuille, membre du parti radical-socialiste, plusieurs fois ministre sous la Troisième République française.

Un bel exemple de politicards qui a fait des émules… En premier et essentiellement, ce genre de chenilles républicaines ne fondent leurs causes que sur leurs intérêts personnels. Ils cherchent le pouvoir, non pas pour aider honnêtement leurs semblables, mais pour les dominer et en tirer, seul, ou avec d’autres, des avantages et/ou des profits.

« La majorité des hommes politiques, à en croire les éléments dont nous disposons, ne s’intéressent pas à la vérité, mais au pouvoir et au maintien de ce pouvoir. Pour maintenir ce pouvoir, il est essentiel que les gens demeurent dans l’ignorance, qu’ils vivent dans l’ignorance de la vérité, jusqu’à la vérité de leur propre vie. Ce qui nous entoure est donc un vaste tissu de mensonges, dont nous nous nourrissons. »

Harold Pinter, prix Nobel de littérature en 2005.

« Des tireurs de ficelles aux sociétés plus au moins secrètes, des organisations de parti aux comités, tous ont une action sournoise d’accaparement des institutions et d’emprise sur les fonctionnaires ; ils choisissent les candidats, font les élections, domestiquent et corrompent les élus, pour aboutir à ce que le monde de l’argent et le monde de la politique tendent, de plus en plus, à ne faire qu’un. »

André Tardieu, Ancien Président du Conseil, 1936.

La Théatrocratie de Platon

La mise en scène du pouvoir politique est la façon dont ses détenteurs donnent à voir la nature de ce pouvoir aux yeux de ceux qu’ils gouvernent, de leurs pairs ou leurs rivaux.

Il semble qu’assez vite le principe de l’affichage symbolique des différences se transforme en un exercice psychologique du pouvoir, et l’autorité des hommes et femmes qui détiennent le pouvoir politique va être non seulement affichée, mais également dramatisée et mise en scène au travers d’une symbolique stéréotypée ou non.

En fonction des sociétés, de la conjoncture historique, ces mises en scène ont été destinées à impressionner, rassurer, mystifier, terrifier, ou simplement berner les spectateurs.

La mise en scène peut donc avoir une fonction heuristique, illustrant les différentes responsabilités du pouvoir aux yeux des sujets, promouvoir l’éthos de la personne publique ou au contraire jouer un rôle de désinformation analogue à celui de la propagande en insistant sur le pathos. Certaines mises en scène peuvent même être classées dans l’arsenal de propagande du pouvoir.

Ce souci de jouer sur l’apparence, à l’aide de techniques proches de celles du théâtre et du spectacle en général, existe dans de nombreux domaines du pouvoir, et dans toutes les formes de pouvoir politique. (Préambule de l’article de Wikipédia sur la Théocratie)

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Alerte rouge n° 5 : Le Nouvel Ordre Mondial

Nous avons vu dans un précédent article, que la société secrète des Skull & Bones, issue de l’Université de Yale, « dont les membres les plus actifs de l’organisation viennent d’un noyau d’environ 20 à 30 familles, attachées à la défense de leur héritage et de leur lignée. » (Skull and Bones, l’élite de l’Empire) n’hésite pas à signer leurs interventions dans la crise du covid-19.

Par ailleurs, il faut savoir que des réunions soi-disant informelles, avec des participants triés sur le volet, se tiennent régulièrement depuis des années, comme celles du groupe Bildeberg, de la Trilatérale, ou du Forum de Davos… sans que la grande presse s’en occupe particulièrement. Le groupe Bilderberg, Conférence de Bilderberg ou Club Bilderberg, créé en 1972, dont un des fondateurs est David Rockefeller (ancien étudiant de Yale), est un rassemblement annuel d’environ cent trente personnes, composé en majorité de personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias. La Trilatérale (ou Commission trilatérale) est une organisation privée créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations, parmi lesquels Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinsk et David Rockefeller. Le Forum de Davos ou Forum Économique Mondial est plus connu… Suite à la crise du covid-19, ce dernier, et sans aucun doute les précédents, veulent nous imposer des décisions prises dans notre dos… comme le montre clairement le site du Forum Économique Mondial (Davos) qui propose unilatéralement leurs soi-disant solutions pour leur « Monde d’après », en annonçant un « Great Reset », une « grande réinitialisation », c’est-à-dire un nouveau système mondial basé sur leurs seules décisions prisent en dehors du système démocratique.

En fait, la crise du covid-19, et la crise économique qui en découle, ne leur sert que de prétexte pour camoufler la faillite du système monétaire actuel. Elle leur permettra de justifier la création à plus ou moins long terme d’un gouvernement mondial et l’édification d’un nouveau système monétaire basé sur une monnaie (dématérialisé ?) entièrement sous leur contrôle. En résumé, les citoyens verront les pouvoirs s’éloigner encore plus d’eux, ils n’auront plus aucune prise sur les décisions les concernant, ils deviendront les jouets de forces obscures… et pour finir, pour le mieux, ils seront plumés.

Valérie Bugault le dit clairement :

« J’ajoute que la fin du dollar en tant que monnaie internationale est la condition sine qua non pour qu’advienne une monnaie mondiale viable, du moins selon les critères de fonctionnement économiques et monétaires imposés par les banquiers internationaux. Or, la fin du dollar comme monnaie mondiale suppose la fin de l’hégémonie de l’empire américain. Dès lors, il devient facile de comprendre que certains membres décisionnaires de cet empire se sont violemment opposés, et s’opposent encore violemment, à ce projet qui aboutira à une disparition de leur situation dominante. Cette partie des dirigeants américains qui se rebellent peut-être qualifiée de patriote, il s’agit des gens qui étaient ouvertement impliqués dans la domination du monde par les Américains eux-mêmes. À l’opposé, ces derniers ont pour pires ennemis internes les globalistes apatrides, dont la tête se situe à la City of London, et qui œuvrent en sous-main pour l’avènement d’un gouvernement mondial, lequel suppose la disparition de l’empire US. »

Extrait de l’article Géopolitique du coronavirus I – entretien avec Valérie Bugault
Stratégika. 15 avril 2020.

De plus, en consultant le site du Forum Économique Mondial (Forum de Davos) vous pourrez constater qu’après avoir pendant des décennies pollué la planète, ils veulent maintenant nous faire croire qu’ils se sont transformés en écologistes vertueux, ils prennent vraiment les gens pour des imbéciles…

Un exemple flagrant est le décret passé en douce début juillet 2020 par le gouvernement Macron sur les milieux aquatiques. Il fera sans doute comprendre définitivement aux écolos et aux amoureux de la nature que ce gouvernement se moque d’eux. Un décret scélérat autorise la destruction des moulins, canaux, étangs et plans d’eau sur simple formalité, sans étude d’impact ni enquête publique ! (hydrauxois)

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Alerte rouge n° 6 : L’OMS, Bill Gates et le mauvais usage du pouvoir et de l’argent

« Pour mettre en place un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer des esprits leur individualisme, leur loyauté aux traditions familiales, leur patriotisme national, et leurs dogmes religieux. »

Dr George Brock Chisholm, premier Directeur général de l’OMS, de 1948 à 1953.

OMS — Fonds privés… (L’OMS dans les griffes des lobbyistes ?). Le problème majeur de l’OMS est qu’elle est depuis plusieurs années financée en grande partie par des entreprises (notamment des laboratoires pharmaceutiques) et des donateurs privés (dont la fondation Bill et Mélinda Gates, son plus grand « donateur », qui prône la vaccination à outrance tous azimuts (BILL GATES : L’INCROYABLE ARNAQUE DERRIÈRE SA FONDATION)

C’est pour cela, sans aucun doute, que Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui n’a aucun diplôme en médecine, a été nommé Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé en 2017 malgré les très lourdes casseroles qu’ils traînent derrière lui. (Les crimes de Tedros Adhanom, directeur général de l’OMS)

« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. »

Montesquieu — Du pouvoir.


 

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