Mutinerie au Mali : Le Président arrêté, appels au maintien de l’ordre constitutionnel

    Alors que le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a été arrêté hier par des soldats qui se sont mutinés près de Bamako, les premières réactions internationales appelant à l’apaisement et au maintien de l’ordre constitutionnel ont été enregistrées.
L’incident survenu près de Bamako après que des coups de feu ont été tirés en l’air dans la matinée par des soldats mécontents à l’intérieur du grand camp militaire de la ville-garnison de Kati s’est soldé par l’arrestation en fin d’après-midi du Président IBK et son Premier ministre Boubou Cissé.

Plusieurs personnalités seraient aux arrêts et la cité administrative ainsi que plusieurs autres lieux de travail sont fermés, selon des médias maliens. Des Etats et des organisations telles que la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont condamné «vigoureusement la tentative en cours» au Mali, où «une mutinerie» a été déclenchée hier dans «un contexte sociopolitique déjà très complexe». Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a condamné « énergiquement » l’arrestation hier du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, par des militaires en révolte.

La France «condamne avec la plus grande fermeté la mutinerie engagée» au Mali dans une garnison proche de Bamako, a réagi hier le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, en appelant les militaires à «regagner sans délai leurs casernes». Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu quant à lui de la crise qui s’est déclenchée dans ce pays avec ses homologues nigérien Mahamadou Issoufou, ivoirien Alassane Ouattara et sénégalais Macky Sall. Les Etats-Unis ont exprimé leur «opposition à tout changement de gouvernement en dehors du cadre légal au Mali, y compris par l’armée.

Les Etats-Unis s’opposent à tout changement extraconstitutionnel de gouvernement, que ce soit par ceux qui sont dans la rue ou par les forces de défense et de sécurité» a insisté l’émissaire américain pour le Sahel, Peter Pham. De leur côté, les représentations diplomatiques recommandent à leurs ressortissants de rester à la maison.


Des soldats maliens ont tiré des coups de feu en l’air le 18 août pour une raison inconnue dans le grand camp militaire de la ville-garnison de Kati.

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    Mutinerie au Mali : Le président Ibrahim Boubacar Keïta et son premier ministre Boubou Cissé arrêtés par des militaires

Une fronde militaire partie tôt ce matin du camp Soundjata Keïta de Kati  a eu raison du  régime du Président IBK.   Les coups de feu  ont  d’abord retenti dans la ville garnison de Kati et de la garde nationale à Bamako, suivis  d’une série d’arrestations opérées dans les rangs  des chefs d’Institutions et  des membres du gouvernement à  Bamako (le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné,  les ministres des Affaires étrangères et ses homologues de l’Economie et des finances,  de la Justice, de la Sécurité et de la protection civile,  et celui de l’administration territoriale).


maliweb.net – Des sources indiquent également que  plusieurs officiers supérieurs de l’armée ont été interpellés par les mutins. C’est vers 16 h30 qu’une colonne de blindés en provenance de Kati  s’est présentée à la résidence du Chef de l’Etat à Sébenicoro, et a procédé à son arrestation.  Il se trouvait à ce moment en compagnie  de  son premier ministre et son fils Karim Keïta. Les trois ont été éconduits par les mutins à Kati.

Pendant ce temps les manifestations spontanées se  sont invitées à cette situation confuse qui ressemble à une Coup d’Etat.   Sur les images amateurs largement partagées sur les réseaux sociaux, on voit des manifestants regroupés à la  place de l’Indépendance et dans les abords des grandes artères du capital malien entrain d’applaudir le convoi des militaires.

Au moment où nous mettons sous presse, la situation demeure confuse à Bamako.  L’activité économique est à l’arrêt et tous les services de l’Etats son fermés.

Siaka DIAMOUTENE / Maliweb.net


      Qui est Sadio CAMARA, le nouvel homme fort du Mali

Qui est Sadio CAMARA, le nouvel homme fort du Mali ?

       Le nouvel homme fort du Mali, le Colonel Sadio Camara et ses hommes ont pris le pouvoir aujourd’hui au Mali. Il est assisté par plusieurs officiers supérieurs de la Garde Nationale de la gendarmerie nationale, de la Police, de l’armée de l’air et de l’armée de Terre ainsi que les forces paramilitaires.

Né en 1979 à Kati, le Colonel Sadio Camara est sorti de l’école Militaire Inter Armes de Koulikoro EMIA, major de sa promotion avant de regagner le grand Nord aux Côtés du Général El Hadj Gamou jusqu’en 2012. Encadreur chevronné de la garde nationale, il est apprécié par tous ses frères d’armes pour sa rigueur et son sérieux.

Il fut directeur général du Prytanée militaire de Kati avant de s’envoler en Janvier dernier pour une formation militaire en Russie. Il est d’ailleurs arrivé à Bamako depuis seulement 15 jours pour des congés d’un mois.

Révolté avec ses collègues d’armes par la corruption qui gangrène le pays et le délitement de l’armée, Le Colonel Camara et ses hommes sont passé à l’offensive militaire ce matin et se sont emparés du pouvoir ce Mardi 18 Août 2020. Ils ont procédé à l’arrestation du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, et son PM Boubou Cissé, ainsi que quelques dignitaires du régime.

Au Prytanée militaire où Sadio Camara était Directeur, sa fille a fait deux fois le concours d’entrée sans succès. C’est dire à quel point son honnêteté et son sens de la Responsabilité. Sérieux et déterminé, Le Colonel Sadio est apprécié par tous ses subalternes.

Une page de l’histoire du Mali s’écrit désormais avec cette nouvelle équipe de jeunes officiers supérieurs qui ont le sens du patriotisme.

Prions pour qu’ils réussissent désormais pour le MALI

Un peuple – Un But – Une Foi.

SourceMalijet


 

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