Noam Chomsky : L’espérance de vie diminue aux États-Unis non sans raison

Source : Truthout, David Barsamian, 28-07-2019

La stagnation économique engendrée par la politique néolibérale est la cause de « morts par désespoir » aux États-Unis, selon Noam Chomsky. VCG VIA GETTY IMAGES

Par David Barsamian, Truthout

Publié le 28 juillet 2019

La vie aux États-Unis – le pays le plus riche de l’histoire du monde – pourrait être tout autre. Les guerres sans fin de ce pays, les morts par désespoir, l’augmentation du taux de mortalité, la violence incontrôlable par arme à feu …tout cela n’est pas dû au hasard. Dans cette deuxième partie, issue de la transcription en exclusivité d’une conversation diffusée par Alternative Radio, l’intellectuel Noam Chomsky commente les racines de la culture des armes à feu, du militarisme, de la stagnation économique et des inégalités croissantes aux États-Unis. Voir ici la première partie de cet entretien « Noam Chomsky : Trump tente d’exploiter les tensions avec l’Iran pour les élections de 2020 ».

David Barsamian : Vous arrive-t-il de faire le lien entre la violence extérieure de l’État américain et ce qui se passe à l’intérieur du pays, avec toutes ces fusillades et ces tueries ?

Noam Chomsky : Les États-Unis sont un pays très étrange. Si on regarde son infrastructure, les États-Unis apparaissent souvent comme un pays du « Tiers-monde »… Cela ne concerne pas tout le monde, bien entendu. Il y a des gens qui peuvent se dire ; « D’accord, parfait, je me déplacerai avec mon jet privé ou mon hélicoptère ». Mais circulez à l’intérieur des villes américaines : elles tombent en ruine. La Société Américaine des Travaux Publics classe régulièrement le pays au rang ‘D’, c’est-à-dire au dernier rang, pour son infrastructure.

Ce pays est le plus riche de l’histoire mondiale. Il possède de gigantesques ressources. Ses ressources agricoles et minières, son territoire immense et homogène lui confèrent des avantages incomparables. On peut parcourir 5000 kilomètres en avion et se croire toujours à son point de départ. C’est unique au monde. Dans les faits, il y a des réussites, comme par exemple la part importante dans l’économie des hautes technologies, certes largement subventionnée, mais réelle.

D’un autre côté, il s’agit du seul pays du monde développé dans lequel la mortalité est en augmentation. C’est un phénomène tout à fait inconnu dans les sociétés développées. Les États-Unis ont en effet vu l’espérance de vie de leur population baisser ces dernières années. Pour référence, le travail de deux économistes connus, Anne Case et Angus Deaton, qui ont étudié de près les chiffres de mortalité. Ils ont démontré que pour la génération des 25-50 ans – la tranche d’âge de blancs qui travaillent – c’est-à-dire chez les actifs blancs, il y a un nombre croissant de décès, ce que l’on appelle les « morts par désespoir » : par suicide, overdose, etc. Leur nombre est estimé à environ 150 000 morts par an. Ce n’est pas rien. La responsabilité en est généralement attribuée à la stagnation économique depuis Reagan. En fait, cette population est celle qui est entrée sur le marché du travail au début des années 80, au début de la mise en application des programmes néolibéraux.

Un léger ralentissement de la croissance en a résulté. La croissance n’est plus ce qu’elle a été. Il y a croissance certes, mais elle est très mal répartie. Les patrimoines se sont beaucoup concentrés. Actuellement, selon les derniers chiffres, 20 % du patrimoine du pays est concentré dans les mains de 0,1 % de la population et 40% environ dans les mains de 1 % de la population. La moitié de la population a une valeur nette négative, ce qui veut dire que pour elle, les dettes l’emportent sur l’actif. Il y a eu une stagnation à peu près générale pour les actifs dans toute la période néolibérale. C’est de ce groupe que nous parlons. Bien évidemment, il en résulte colère, amertume et désespoir. La même chose se produit en Europe avec les programmes d’austérité. C’est le terreau fertile pour ce qu’on nomme abusivement les « populismes ». Aux États-Unis, c’est particulièrement frappant. Le phénomène des « morts par désespoir » semble être spécifique au pays, et ne pas se rencontrer ailleurs.

Le phénomène des « morts par désespoir » semble spécifique au pays, et ne pas se rencontrer ailleurs.

Rappelons qu’aucun autre pays au monde ne bénéficie des mêmes atouts que les États-Unis, en matière de richesse, de puissance et de ressources. Cette affirmation peut paraître choquante. On entend constamment que le taux de chômage ne dépasse pas un niveau optimal d’à peine 3 %. Mais ce chiffre est clairement trompeur. Si on étudie les statistiques du Ministère du Travail, on apprend que le taux du chômage dépasse en réalité les 7 %. Si on tient compte du grand nombre de personnes qui ont été exclues du marché du travail, la population en activité est largement moins importante qu’il y a 20 ou 30 ans. On trouve de très bonnes études économiques à ce sujet. Le taux de chômage tourne autour de 7,5 % et on peut dire que les salaires stagnent grosso modo. Depuis l’an 2000, le patrimoine médian familial est en baisse constante. Comme je l’ai dit, pour environ la moitié de la population, ce patrimoine net est maintenant négatif.

En ce qui concerne les armes, le cas des États-Unis est aberrant : 4 % de la population mondiale possède 40 % des armes à feu de la planète !

On trouve une étude très minutieuse à ce sujet. Il s’agit du livre récent de Pamela Haag intitulé « L’armement des américains : le commerce et la fabrication de la culture américaine des armes à feu ». Une analyse très intéressante. Ce que nous montre l’autrice, c’est qu’après la guerre de Sécession, les fabricants d’armes n’avaient plus guère de débouchés. Le gouvernement américain avait évidemment réduit ses achats, et les gouvernements étrangers n’étaient guère acheteurs. La société à la fin du 19e siècle était essentiellement rurale. Les fermiers possédaient des fusils, mais c’étaient des outils comme les autres, sans plus. On gardait son cher vieux fusil, c’était bien assez pour repousser les loups. Ils ne voulaient pas des armes sophistiquées produites par les industriels.

Alors on vit arriver la première grande campagne publicitaire, une énorme campagne qui a servi de modèle aux suivantes. Une campagne titanesque qui a été montée dans le but de créer une culture des armes à feu. On a “inventé” l’Ouest sauvage (Far West), qui n’avait jamais existé, avec ses courageux shériffs qui dégainaient plus vite que tout, et autres absurdités qu’on peut voir dans les westerns. Tout ceci a été entièrement fabriqué. Rien de tout cela n’est jamais arrivé. Les cow-boys représentaient la lie de la société, des gens incapables de trouver un travail ailleurs. On louait leurs services pour faire avancer quelques vaches. Mais on a construit cette image de l’Ouest sauvage et de ses grands héros. Et avec elle, les réclames, disant à peu près : « Votre fils n’est pas un homme s’il ne possède pas sa carabine Winchester. Votre fille ne sera jamais heureuse sans un petit pistolet rose ».

Ce fut un immense succès. J’imagine que c’était un exemple pour plus tard, lorsque les fabricants de tabac développeront le « Cow-boy Marlboro » et compagnie. On est fin 19ème, début 20ème siècle, la période au cours de laquelle l’énorme industrie de relations publiques commençait à se développer. Cela a été brillamment étudié par Thorstein Veblen, le grand économiste politique, qui a souligné qu’à ce stade de l’économie capitaliste, il était nécessaire de créer des besoins, pour maintenir une économie qui générerait des niveaux de profits élevés. La propagande sur les armes à feu a probablement été le début de tout ça.

Cela a continué, jusqu’à la période récente remontant à 2008 et la décision Heller de la Cour Suprême. Ce qu’on appela les droits du Second Amendement venaient de se transformer en parole d’évangile. [Pour certains], il s’agit des droits les plus importants qui existent, de notre droit sacré à détenir une arme à feu, établi par la Cour Suprême, jetant aux orties un siècle de jurisprudence.

Regardons le Second amendement. Il est écrit : Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit qu’a le peuple de détenir et de porter des armes ne sera pas transgressé. Jusqu’en 2008, ce fut interprété plutôt à la lettre, considérant que le but d’avoir des armes était de former une milice. Scalia, dans son arrêt de 2008 est revenu là-dessus. C’était un excellent érudit, censé être un « originaliste » (courant d’interprétation de la Constitution) tenant compte des intentions des [pères] fondateurs. Si on lit l’arrêt [de la Cour suprême], c’est intéressant. Il y a toutes sortes de références à d’obscurs documents du XVIIème siècle. Il est frappant de constater qu’il ne mentionne pas une fois les raisons, pourtant claires, pour lesquelles les fondateurs voulaient que le peuple soit armé.

Une de ces raisons était que les Britanniques étaient sur le point de débarquer. Ils étaient alors le grand ennemi, le pays le plus puissant du monde. Les États-Unis avaient à peine une armée permanente. Au cas où les Britanniques seraient revenus, ce qu’ils ont ont fini par faire, il était nécessaire de disposer de milices pour les combattre, donc il fallait des milices bien organisées.

Les États-Unis sont l’un des rares pays à avoir été en guerre quasi continuellement depuis sa fondation.

La deuxième raison tenait au fait que c’était une société esclavagiste. Cette époque avait connu des révoltes d’esclaves dans toutes les Caraïbes. L’esclavage s’était énormément développé après la révolution. Cela suscitait de profondes inquiétudes. Les esclaves noirs étaient souvent plus nombreux que les blancs. Il fallait des milices bien armées pour les garder sous contrôle.

Il y avait néanmoins une autre raison. Les États-Unis sont peut-être l’un des rares pays à avoir été en guerre quasi continuellement depuis leur fondation. Il faut vraiment chercher pour trouver une année de paix.

Quand on revient sur la Révolution américaine, l’histoire des manuels se résume à « l’impôt sans la représentation » , ce qui n’est pas faux mais ce n’est pas si simple. Il y a eu deux déclencheurs principaux de la Révolution. D’abord, les Britanniques limitaient l’expansion des colonies au-delà des Appalaches dans ce qui était appelé « le pays Indien ». Les Britanniques bloquaient cela. Les colons voulaient s’étendre vers l’Ouest. Non seulement les gens qui voulaient des terres, mais aussi les grands spéculateurs fonciers, comme Georges Washington, voulaient gagner l’Ouest. L’« Ouest » voulait dire juste au-delà des Appalaches. Les Britanniques empêchaient cela. A la fin de la guerre, les colons ont pu connaître l’expansion.

L’autre facteur a été l’esclavage. En 1772, une décision de justice très importante et célèbre d’un éminent juriste britannique, Lord Mansfield, a spécifié que l’esclavage était si « odieux », c’est le terme qu’il a utilisé, qu’il ne pouvait être toléré en Grande-Bretagne. Il pouvait être toléré dans les colonies, comme en Jamaïque, mais pas au cœur de la Grande-Bretagne. Or les colonies nord-américaines étaient intrinsèquement une partie de la Grande-Bretagne. Et elles formaient une société esclavagiste. C’était pour eux couru d’avance. Si les les États-Unis restaient dans le système britannique, il y aurait une vraie menace sur l’esclavage. La révolution a mis fin à cela.

Mais cela impliquait, pour revenir aux armes à feu, que vous en aviez besoin pour vous débarrasser des Britanniques, que vous en aviez besoin pour contrôler les esclaves, que vous en aviez besoin pour tuer des Indiens. Pour attaquer les nations indiennes – c’était des nations, bien sûr – et nombreuses à l’Ouest du pays, il fallait des armes et des milices. Finalement, tout cela a été remplacé par une armée de métier.

Mais considérez un peu les raisons pour lesquelles les armes étaient nécessaires du point de vue des fondateurs. Aucune n’est plus valable au 21ème siècle. Cela est complètement passé sous silence dans l’arrêt de Scalla, et même dans le débat parlementaire à ce sujet. Il existe bien une littérature juridique autour de la décision Heller, mais qui presque entièrement s’arrête sur le point technique de savoir si le Second Amendement institue un droit à la milice ou bien un droit individuel. La formulation de l’amendement est un petit peu ambigu, alors on peut en débattre, mais c’est complètement hors sujet. Le Second Amendement n’est plus du tout pertinent dans le monde moderne; il n’a rien à y faire. Mais c’est devenu une parole d’Évangile.

Ainsi, il y a une gigantesque campagne de propagande. Elle a eu de l’effet sur moi, en tant qu’enfant. Wyatt Earp, les armes, « tuer des Indiens », tout ça. Ça s’est répandu partout dans le monde. En France, ils adorent les westerns. Une image de l’Ouest totalement fabriquée, mais qui a réussi à créer une culture des armes à feu. Et maintenant cela est sanctifié par une Cour Suprême réactionnaire. Alors, oui, tout le monde doit avoir une arme …

Parlons du Premier Amendement, de la liberté de la presse et du journalisme, un métier qui, désigné comme « l’ennemi du peuple », s’est retrouvé sous le feu du soi-disant « génie extrêmement équilibré » de la Maison Blanche. Parlons de cela et aussi du cas d’Assange.

Le Premier Amendement est un des piliers de la démocratie Américaine. Il ne garantit pas vraiment la liberté d’expression. Il énonce que l’État ne peut pas prendre de mesure préventive empêchant la parole. Il ne dit pas qu’il ne peut pas la punir. Donc selon le Premier Amendement, littéralement, vous pouvez être puni pour ce que vous dites. Il ne vous empêche pas de le dire. Cela a néanmoins été un progrès dans le contexte de l’époque, que les États-Unis ont par bien des aspects révolutionné. Avec tous ses défauts, la Révolution Américaine fut progressiste à bien des égards, selon les standards de l’époque, ne serait-ce qu’à travers la phrase « Nous le peuple ». En mettant de côté ses défauts de mise en œuvre, son idée même était une avancée. Le Premier Amendement fut une avancée.

Cependant, ce n’est vraiment qu’au 20ème siècle que le problème du Premier Amendement s’est posé, d’abord avec l’opinion dissidente de Oliver Wendell Holmes, et un peu plus tard avec celle de Louis Brandeis à propos d’affaires liées à la Première Guerre Mondiale. Cela vaut la peine de regarder à quel point ces contestations furent ténues. La première contestation sérieuse fut émise, dans l’affaire Schenck en 1917, par quelqu’un qui avait publié un pamphlet décrivant la guerre comme impérialiste en disant qu’il n’était pas obligatoire de s’y engager. Le premier amendement ne défendait que très peu la liberté d’expression, comme l’a montré la protestation de Holmes, puis son soutien à la sanction. L’affaire était un scandale total, mais même Holmes a suivi.

En fait, les véritables avancées dans l’établissement d’une solide protection de la liberté d’expression sont survenues dans les années 60. Un procès majeur fut celui du Times contre Sullivan. L’État d’Alabama avait réclamé ce que l’on appelle l’immunité souveraine, c’est-à-dire qu’on ne puisse pas attaquer l’État avec des mots. C’est un principe appliqué dans de nombreux pays – Royaume Uni, Canada et d’autres. Un encart publicitaire avait été publié par le mouvement des droits civiques dénonçant la police de Montgomery, Alabama, pour des actes racistes, et une plainte avait été déposée pour le censurer. Cela fut porté jusqu’à la Cour Suprême. Cette publicité était parue dans [Le New York Times]. C’est pour cela que c’est dénommé Times contre Sullivan. Pour la première fois la Cour Suprême invalida la doctrine de l’immunité souveraine. Elle a dit que l’on pouvait attaquer un état avec des mots. Bien sûr, cela avait déjà eu lieu, mais à partir de ce moment, c’était devenu légal.

Il y a eu une décision encore plus marquante deux ans plus tard, en 1969, Brandenburg vs Ohio [une affaire dans laquelle la Cour a jugé que les droits d’un membre du Ku Klux Klan en vertu du premier amendement avaient été violés par une loi sur le syndicalisme criminel de l’Ohio, NdT], où la Cour a rendu une décision spécifiant que la liberté de parole n’excluait que la participation à une action criminelle imminente. Ainsi, par exemple, si vous et moi allons dans un magasin dans l’intention de le braquer, que vous avez une arme et que je vous dis de tirer, je tombe sous le coup de la loi. En gros, c’est ça la doctrine. C’est une très forte protection de la liberté d’expression. Il n’y a rien d’autre comme cela ailleurs, à ma connaissance.

En réalité, les USA ont, non pas un bilan exemplaire, mais l’un des meilleurs (peut-être même le meilleur) en matière de protection de la liberté d’expression et de la liberté de la presse. C’est ce qui, en fait, est actuellement attaqué quand la presse est dénoncée comme étant l’« ennemie du peuple » et qu’on envoie des militants violents s’en prendre à la presse. C’est une menace sérieuse.

Et Julian Assange ?

La véritable menace pour Assange depuis le tout début, la raison pour laquelle il a cherché refuge auprès de l’ambassade de l’Équateur, c’était la menace d’extradition vers les USA, maintenant mise à exécution. Il est déjà accusé de violations de la loi sur l’espionnage; théoriquement, il encourt même la peine de mort. Le crime d’Assange a été de divulguer des documents secrets qui sont très embarrassants pour le pouvoir, parmi lesquels une vidéo montrant comment des pilotes d’hélicoptères américains prenaient plaisir à tuer des gens.

A Bagdad.

Oui. Mais ensuite, il y en a eu beaucoup d’autres, dont certaines étaient très intéressantes. La presse y a fait écho. Ainsi, [Assange] prend sa responsabilité de journaliste d’informer le public à propos de choses que le pouvoir préférerait garder secrètes.

Cela semble être la base du travail d’un bon journaliste.

Et ce que de bons journalistes font. Comme lorsque [Seymour] Hersh a raconté l’histoire du massacre de My Lai, ou quand Woodward et Bernstein ont mis à jour les crimes de Nixon, ce qui fut considéré comme tout à fait digne d’éloges. C’est aussi ce que fait le Times en publiant des extraits des Pentagon Papers. Et c’est ce que fait Assange, essentiellement. Vous pouvez mettre en question son jugement – est-ce qu’il aurait dû le faire à ce moment là ? Ou pas ? Vous pouvez lui adresser de nombreuses critiques, mais le fait est que WikiLeaks a produit de la matière que le pouvoir a voulu supprimer mais que le public devait connaître.

Ceci est une transcription légèrement remise en forme d’une interview donnée sur Alternative Radio.

David Barsamian est un journaliste d’investigation parmi les plus infatigables et polyvalents, il a changé le paysage des médias indépendants. Son émission de radio hebdomadaire, Alternative Radio, en est à sa 34e saison. Ses livres avec Noam Chomsky, Eqbal Ahmad, Howard Zinn, Tariq Ali, Richard Wolff, Arundhati Roy et Edward Said sont vendus dans le monde entier. Son dernier ouvrage, écrit avec Noam Chomsky, est intitulé Global Discontents : Conversations on the Rising Threats to Democracy [Le mécontentement global : Dialogue sur les menaces croissantes contre la démocratie, NdT]. Il donne des conférences sur la géopolitique, l’impérialisme, le capitalisme, les médias et la crise écologique. En 2017, Radical Desi [magasine alternatif publié à Vancouver au Canada, NdT] lui a décerné le Lifetime Achievement Award [récompense pour toute une carrière, NdT]. Il a collaboré avec le célèbre Kronos Quartet dans le cadre d’événements à New York, Londres, Vienne, Boulder et San Francisco. David Barsamian est lauréat du Media Education Award, du prix Upton Sinclair de l’ACLU pour le journalisme indépendant et de la Cultural Freedom Fellowship de la Fondation Lannan. L’Institute for Alternative Journalism l’a nommé au top 10 des héros des médias.

Suite à lire ici – la semaine prochaine

Source : Truthout, David Barsamian, 28-07-2019

Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.


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