Le bilan de la crise sociale que vient de traverser l'Equateur, avec de durs affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, est de huit morts et plus de mille blessés. En cause, la hausse des prix des carburants. Analyse par Angèle Savino.
En Équateur, où des protestations ont éclaté début octobre suite à la suppression des subventions sur les carburants, le commandement des forces armées a annoncé des restrictions de mobilité pour 24 heures à partir du samedi 12 octobre à 20h00.
La violence qui s’exprime ces jours-ci transcrit une réaction légitime de la population face aux mesures que l’on veut imposer par la force : elle reflète la violence vécue dans les territoires lorsque sont imposés des projets extractivistes et agro-i...
Devant la grogne populaire contre la hausse spectaculaire du prix des carburants, le président équatorien a quitté la capitale avec son gouvernement pour la ville de Guayaquil. Il a accusé Nicolas Maduro et Rafael Correa d'avoir fomenté ces troubles.
Il n’ont pas gagné les élections, le peuple ne les a pas sollicités, mais les techniciens du Fonds Monétaire International gouvernent maintenant l’Équateur en pleine alliance avec le gouvernement des entrepreneurs.
Le président équatorien Lenin Moreno a décrété l'état d'urgence lui permettant de réduire les libertés publiques après une grogne populaire d'envergure contre le doublement du prix du carburant, le gouvernement ayant supprimé les subventions.
Le président équatorien, Lenin Moreno, a passé sur les ondes la semaine dernière dans son premier discours à la télévision nationale de la nouvelle année. Même si les auditeurs espéraient de bonnes nouvelles alors que la nation est au bord du précip...
La vie des militantes écologistes du collectif des Femmes amazoniennes, comme celle des autres défenseurs de l'Amazonie contre des intérêts politiques et économiques liés à des projets d'extraction sur des territoires indigènes, est mise en danger par ...