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Le Professeur-Docteur Trân Binh Giang, directeur de l’Hôpital d’amitié Viêt-Duc et ses collègues réalisent un cas de chirurgie laparoscopique.
Photo : VNA/CVN

Selon le Professeur-Docteur Trân Binh Giang, directeur de l’Hôpital d’amitié Viêt-Duc – la chirurgie laparoscopique au Vietnam est un domaine médical proche du développement du monde en la matière. Seulement cinq ans après le premier cas de chirurgie laparoscopique réalisé dans le monde (en 1987), le Vietnam a également effectué sa première opération du cas de ce genre. Pour l’heure, grâce à cette intervention, les opérations les plus complexes telles que la résection rénale, la résection hépatique, la gastrectomie ont été réalisées dans le pays.

Étant le pionnier de l’introduction de la chirurgie laparoscopique au Vietnam, le Professeur-Docteur Trân Binh Giang a également apporté une contribution importante à la chirurgie laparoscopique des glandes surrénales et est le premier inventeur de la méthode de traitement conservatif des organes rompus.

Après la technicité de la chirurgie laparoscopique, en 2002, l’ouvrage de recherche scientifique du Professeur-Docteur Trân Binh Giang sur la chirurgie laparoscopique des surrénales a été publié à l’échelle internationale. Jusqu’à présent, l’hôpital Viêt- Duc devient un centre majeur dans le monde pour la chirurgie surrénalienne. Cette technique a également été transférée aux médecins dans les provinces.

La technicité de chirurgie laparoscopique a permis de réduire le coût de l’examen et du traitement ainsi que le raccourcissement du séjour à l’hôpital pour les patients. En outre, le Professeur-Docteur Trân Binh Giang est également le premier expert à pratiquer une chirurgie laparoscopique pour remplacer l’aorte abdominale et retirer la masse duodénale pancréatique – qui sont des techniques difficiles, que seuls quelques grands centres médicaux dans le monde peuvent effectuer.

Environ 80.000 cas d’intervention chirurgicale 

Chaque année, l’Hôpital Viêt-Duc effectue près de 80.000 cas d’intervention chirurgicale dont des interventions difficiles telles que les greffes multi-donneurs pour les patients en état de mort cérébrale et les greffes de cœur, de poumon, de foie et de rein, entre autres.

D’autre part, les techniques de traitement et de chirurgie cardiovasculaires du Vietnam se sont également rapprochées du niveau mondial, aidant les Vietnamiens atteints de maladies cardiovasculaires à pouvoir effectuer leur traitement médical dans le pays.

Pham Manh Hùng, directeur de l’Institut national de cardiologie, a déclaré que son entité continue de promouvoir les chirurgies cardiovasculaires mini-invasives, ainsi que l’application de techniques avancées dans ce domaine.

On peut dire que le domaine de la cardiologie dans le secteur de la santé au Vietnam s’est développé parallèlement à d’autres pays de la région et d’Asie, a déclaré Pham Manh Hùng.

Lors des grandes conférences sur la cardiologie en Asie, en Europe ou aux États-Unis, le comité d’organisation invite toujours les experts de l’Institut national de cardiologie pour partager des expériences.

Pendant ce temps, le Professeur agrégé-Docteur Trân Ngoc Luong, ancien directeur de l’Hôpital central d’endocrinologie, a inventé sa propre technique unique de thyroïdectomie laparoscopique, ouvrant une nouvelle voie dans le traitement des maladies liées à la thyroïde.

Des médecins étrangers viennent au Vietnam pour apprendre la thyroïdectomie laparoscopique.
Photo : Vietnamplus/VNA/CVN

Pratiquée depuis 2003 au Vietnam, la méthode « Dr. Luong » consiste à retirer la thyroïde par voie axillaire. La petite incision pratiquée permet, après opération, de ne conserver qu’une minuscule cicatrice, de moins d’un centimètre. Autres avantages de cette technique : son coût pour le patient, la durée de l’intervention et la possibilité de la réaliser au Vietnam. Alors qu’en République de Corée ou à Singapour, une thyroïdectomie classique nécessite deux heures d’opération pour une facture s’élevant entre 8.000 et 10.000 USD, au Vietnam, une thyroïdectomie laparoscopique ne dure qu’une demi-heure, avec une fourchette de prix variant de 300 à 400 USD.

En outre, le médecin a également étudié et amélioré d’autres techniques chirurgicales, telles que la sympathectomie pour traiter la transpiration des mains avec un temps opératoire de trois à quatre minutes et l’anesthésie avec un tube endotrachéal à lumière unique, entre autres.

VNA/CVN

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