Donald Trump a commandité l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani et a avoué qu’il avait souhaité réserver le même sort au Président syrien Bachar el-Assad. Est-ce seulement légal? Décryptage de Michel Raimbaud, auteur de «Les guerres de Syrie» et ancien ambassadeur de France, au micro de Rachel Marsden.
Donald Trump a récemment avoué sur Fox News avoir voulu assassiner Bachar el-Assad, affirmant qu’il avait été arrêté par le secrétaire à la Défense de l’époque, James Mattis. Et lorsque le gendre et conseiller de Trump, Jared Kushner, a été interrogé lors d’une interview pour savoir si les assassinats étaient un «outil légitime de politique étrangère», Kushner a répondu: «Une terminologie différente pourrait être utilisée pour décrire, vous savez, différentes méthodes pour riposter à quelqu’un pour une action qu’il a prise.»
Un aveu supplémentaire que l’Administration Trump cautionne de telles méthodes, qu’elle est d’ailleurs loin d’être la première à avoir employé. Michel Raimbaud, ancien ambassadeur de France et auteur du livre Les guerres de Syrie (Éd. Glyphe) revient sur ces procédés pour le moins discutables:
«Un projet d’assassinat d’un chef d’État étranger est un crime en droit international.»