« L’initiative turco-russe sur la Libye doit servir d’exemple pour d’autres régions en conflit »

La coopération entre la Turquie et la Russie est très importante pour la garantie de la paix et de la stabilité dans la région, a indiqué à Sputnik le parlementaire turc Ahmet Berat Conkar, commentant le processus de négociations sur un règlement en Libye initié par Ankara et Moscou.

Des initiatives conjointes de la Turquie et de la Russie dans le cadre du processus de règlement du conflit en Syrie ont déjà apporté d’importants résultats positifs pour la région, a rappelé à Sputnik Ahmet Berat Conkar, député du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir) au parlement turc.

Une initiative qui compte énormément

«Toujours à l’initiative de la Turquie et de la Russie, la nécessité d’instaurer un cessez-le-feu en Libye s’est retrouvée à l’ordre du jour. Avant tout, c’est un grand succès dans les efforts déployés pour prévenir l’effusion de sang et une catastrophe humanitaire dans le pays», a souligné l’interlocuteur de l’agence.

Et d’ajouter que la position ferme et efficace des Présidents turc et russe comptait énormément pour la stabilité et le bien-être de la région et du monde.

«Cela est d’autant plus important qu’aujourd’hui bien des acteurs internationaux renoncent à prendre des initiatives dans la résolution de problèmes du monde et ne font pas preuve de qualités de leader. Dans ces conditions, les efforts déployés par la Turquie et la Russie méritent un soutien de la part de tous les pays, de l’Union européenne et des États-Unis», a relevé M.Conkar.

Selon lui, les parlementaires turcs souhaitent que cessent enfin les souffrances de la population au Proche-Orient et en Afrique du Nord.

«Nous regrettons que l’Occident n’ait toujours pas changé son attitude erronée sur cette question, mais les efforts déployés par la Turquie et la Russie nous donnent de l’espoir. L’initiative turco-russe sur la Libye doit servir d’exemple pour d’autres régions en conflit», a-t-il résumé.

Les pourparlers se sont tenus à Moscou le 13 janvier. Ils faisaient suite à l’initiative de Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan de pousser les parties adverses en Libye à cesser les hostilités. Évoquant une situation «calme», la Turquie a estimé dimanche 12 janvier que les deux belligérants s’efforçaient «de respecter» le cessez-le-feu.


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