Le coup d’Etat raté du chef de file des islamistes tunisiens Rached Ghannouchi
Selon des sources bien informées, nous apprenons que le 3 juillet dernier, un émissaire algérien a été envoyé en secret à Tunis afin de rencontrer en privé le président Kaïs Saïed. Sa mission consistait à remettre au chef d’Etat tunisien un rapport de nos services de renseignement et de rentrer aussitôt à Alger.
Ce rapport détaillait les préparatifs en cours en Tunisie visant le gel des fonctions du président Saïed pour avoir refusé d’approuver le remaniement ministériel effectué par le Premier ministre Hichem Mechichi. Ce remaniement résultait d’une demande d’Ennahda qui s’était allié au parti dirigé par Nabil Karoui, ce dernier ayant été arrêté pour corruption majeure mais avait vu son procès interrompu par son entrée au Parlement, élection qui lui permet désormais de bénéficier de l’immunité parlementaire. Le but du remaniement ministériel était d’octroyer le contrôle de l’Etat tunisien au mouvement Ennahda.
Le rapport des services de renseignement algériens a révélé qu’une réunion s’était tenue en secret entre Rached Ghannouchi, chef du parti Ennahda, Hichem Mechichi, Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef du Renseignement, réunion au cours de laquelle un coup d’Etat visant à destituer le président Saïed a été planifié. Le chef du Renseignement devait mettre le plan en œuvre pour le début du mois d’août au plus tard. En voici les détails : un groupe des services de renseignement tunisiens soutenu par l’armée devait investir le palais présidentiel et informer Kaïs Saïed de la décision de l’armée de geler ses pouvoirs sous prétexte qu’il était devenu un obstacle majeur à la vie politique en Tunisie et qu’il entravait le bon fonctionnement du gouvernement, empêchant notamment celui-ci de contenir la propagation de l’épidémie de Corona, et qu’il était du devoir de l’armée de protéger le pays et de sauver le peuple tunisien. Le président devait ensuite être exfiltré du palais présidentiel et conduit à son domicile où il devait être placé en résidence surveillée. Le Parlement mis alors sous la présidence de Ghannouchi devait organiser une session d’urgence pour entériner le gel des pouvoirs de Kaïs Saïed, déclaré inapte par un comité de médecins en attendant de le traduire en justice pour atteinte au bon fonctionnement de l’Etat. Il faut savoir que la Constitution tunisienne ne permet pas au Parlement de destituer un président élu mais bien de geler ses pouvoirs pour corruption, haute trahison, ou raisons médicales. Une fois Kaïs Saïed écarté, le poste de président aurait alors été assumé par le Premier ministre Mechichi qui s’est allié au mouvement Ennahda et au parti Qalb Tounes de Karoui, tandis qu’Ennahda, à travers l’accord avec Mechichi, se serait emparé de tous les ministères afin d’étendre son influence sur toutes les institutions.
Le rapport des services de renseignement algériens a donné au président Saïed la possibilité de surprendre ses opposants avant qu’ils ne le destituent. Il est à préciser que ce plan était soutenu par le gouvernement marocain des Frères musulmans qui aurait été l’un des premiers pays à bénir ce coup d’Etat contre un président élu. Et donc, le 25 juillet, le président Kaïs Saïed a surpris les Tunisiens et le monde entier en prenant une série de mesures pour confondre ceux qui s’apprêtaient à le renverser. Hichem Mechichi, le Premier ministre, a été convoqué au palais présidentiel et a été destitué avec l’ordre de faire profil bas. Le lendemain, 26 juillet, ce fut au tour du ministre de la Défense et du chef du Renseignement d’être démis de leurs fonctions et d’être placés en résidence surveillée. Le président a également opéré des purges dans l’armée, la police et les services de renseignement qui avaient été infiltrés au cours des années précédentes par Ennahda.
Par ailleurs, il ne fait aucun doute que les incendies meurtriers qui ont lieu en Kabylie sont le fruit d’une volonté de faire payer à l’Algérie son implication directe dans l’échec du coup d’Etat en Tunisie, ainsi que ses positions en faveur du Sahara occidental et de la Palestine. Le meurtre ignoble du jeune Djamel Bensmaïl est le début d’un nouveau cycle de violence et ressemble étrangement à un massacre à la manière de Daech. Le jeune homme a été témoin du piège tendu aux soldats encerclés par les flammes et de leur mise à mort par des hordes d’assassins, il a filmé les événements tragiques et a été réduit au silence, son téléphone subtilisé, afin qu’il ne puisse pas témoigner de ce qu’il avait vu. Nous avons assisté à un attentat terroriste qui, hélas, en annonce d’autres. D’ailleurs, peu de temps après, il y a eu la fusillade à une terrasse de café à Aïn Defla. Le but de ces tueries est de provoquer une guerre ethnique entre Kabyles et non-Kabyles qui favoriserait l’éclatement de l’Algérie. L’organisation terroriste Rachad est au cœur de ce dispositif, elle est le prolongement direct des organisations terroristes du GIA dont l’un des chefs est Mourad Dhina. Alors oui, il existe une organisation secrète armée en Algérie rassemblant des éléments de Rachad, du MAK, des Frères musulmans alliés de Ghannouchi, une organisation terroriste parrainée par le Makhzen et qui a décidé de passer à l’offensive.
L’heure est grave et il faut appeler à la mobilisation générale de toutes les forces patriotiques pour éviter le démantèlement de l’Algérie. Nous devons resserrer les rangs autour de notre armée et nos services de renseignement, colonne vertébrale de notre État, et rester vigilants face à toutes les manœuvres visant à déstabiliser l’Algérie. Malgré les plans machiavéliques de l’empire mis en œuvre par leurs larbins serviles, l’Algérie restera une et indivisible et son peuple restera uni. Tahia El Djazair ! Gloire à nos martyrs !
Mohsen Abdelmoumen
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Alg4rie / Sonelgaz, cible du terroriste Ghannouchi
Des informations très bien sourcées nous sont parvenues concernant l’organisation secrète Katibat Jound el Khilafa, bras armé du parti Ennahda de Ghannouchi. Ces informations attestent du projet d’assassinat du président tunisien Kaïs Saïed par cette organisation, laquelle va être activée pour organiser des attentats. Nous avons également appris que cette organisation terroriste détient des informations et des documents troublants qui ont été saisis par la justice tunisienne lors de l’incarcération de Mustafa Khidr, chef de ce groupe terroriste. Il s’avère que le sieur Khidr, propriétaire d’une pseudo auto-école, a échangé des informations avec les services secrets italiens après avoir contribué, par l’intermédiaire de son réseau terroriste affilié aux Frères musulmans, à la libération d’un journaliste italien détenu en Syrie. Le plus étrange, c’est que la libération du journaliste italien a été monnayée par une demande d’informations concernant la société algérienne Sonelgaz auprès des services de renseignement italiens.
Bien des questions se posent suite à cette nouvelle alarmante, questions qui nécessitent des réponses de toute urgence. En effet, pourquoi le terroriste Ghannouchi cherche-t-il à obtenir des informations sur Sonelgaz et dans quel but ? Pourquoi Sonelgaz est-elle le centre d’intérêt de la branche armée tunisienne et à qui celle-ci devait-elle délivrer ces données en Algérie, et à quelles fins ? Car l’information a été demandée par l’une des branches des Frères musulmans en Algérie, or le HMS est le plus proche tant au niveau organisationnel que politique du leader terroriste d’Ennahda. Qui a intérêt à obtenir des informations confidentielles concernant l’une des entreprises publiques algériennes des plus importantes si ce n’est le HMS de Makri lui-même ? Quelles sont les informations qui ont été recueillies ? Tous les mouvements affiliés aux Frères musulmans sont dotés d’une organisation secrète. Sachant cela, existe-t-il une organisation secrète du mouvement HMS en Algérie du même type que la Katibat Jound el Khilafa, bras armé du mouvement Ennahda ? Si cette organisation existe, quelle est sa capacité de nuisance ? De quelles armes dispose-t-elle ? Quel est le degré de son implication dans cette affaire ? Telles sont les questions que nous nous posons face au danger qui pèse sur notre pays mais qui restent pour l’instant sans réponse en attendant des investigations menées par nos services de renseignement dont la réputation d’efficacité est reconnue mondialement et qui ont pris les mesures nécessaires, nous n’avons aucun doute à ce sujet. L’Algérie a le droit de demander aux autorités tunisiennes d’interroger le chef de l’organisation secrète qui a été arrêté, Mustafa Khidr, afin de faire toute la lumière sur cette affaire et pour connaître le parti algérien qui a demandé des informations confidentielles sur Sonelgaz, et dans quel but.
J’avais évoqué la menace terroriste que représentait ce Ghannouchi pour l’Algérie dans mon précédent article. Nous voyons à présent que cette menace se précise de plus en plus. On ne peut que déplorer le fait que les médias algériens, une fois de plus, prouvent leur inutilité en ne s’intéressant pas le moins du monde à cette information, alors qu’il s’agit d’une question gravissime qui concerne la sécurité de notre pays.
L’Algérie est encerclée par le Makhzen marocain à l’ouest et les terroristes d’Ennahda à l’est, sans oublier les amis djihadistes de Ghannouchi en Libye, pays qui est devenu un sanctuaire djihadiste de plusieurs dizaines de milliers de terroristes. Notre chère patrie est plus que jamais menacée et notre rôle est de soutenir notre armée et nos services de renseignement. Il faut neutraliser tous les ennemis de l’Algérie qu’ils soient de l’intérieur ou de l’extérieur. La cohésion du front interne et son appui à l’ANP est une question de vie ou de mort, nous devons résister et nous résisterons. L’Algérie restera la dernière forteresse de la résistance dans un monde de traîtres et de brutes.
J’apprends en terminant ce texte que notre ANP a payé un lourd tribut aujourd’hui en combattant les incendies. 25 soldats et un gendarme ont péri dans les flammes, d’autres sont blessés. Nous sommes tous sous le choc. Non seulement nos soldats meurent en traquant les terroristes, mais voilà qu’ils perdent la vie en luttant contre les incendies criminels. J’ai une pensée émue pour ces martyrs du devoir et j’adresse mes sincères condoléances à leurs familles.
Mohsen Abdelmoumen