Algérie / Tlemcen : Une semaine pour Mohammed Dib

       par Khaled Boumediene

Pendant toute une semaine, la ville de Tlemcen vivra des activités en écho à la huitième session du prix de l’illustre écrivain-romancier, Mohammed Dib, sous le thème « Tlemcen fête son enfant ».

Samedi dernier, le wali de Tlemcen, Amoumène Mermouri, a remis les distinctions financées par l’ONDA (1 million de dinars pour chacun) aux trois lauréats, en l’occurrence, Amel Bouchareb (en langue arabe) pour son œuvre « Au commencement était la parole », Walid Sahli (en langue Amazigh) pour son œuvre « Taeggagt » et Keltoum Staali (en langue française) pour son œuvre « La ville aux yeux d’or ». La cérémonie s’est déroulée au palais de la culture « Abdelkrim Dali », en présence des autorités locales, du directeur de la culture, Amine Boudefla, de la présidente de l’association « La grande maison », Sabiha Benmansour, de la directrice de l’office national des droits d’auteurs et droits voisins (Onda), Nacéra Ayaïchia ainsi qu’un large public composé d’artistes et écrivains. Dans son allocution, le chef de l’exécutif de la wilaya a relevé le caractère « hautement symbolique » de cette cérémonie qui « revivifie la littérature dibienne » et « rend hommage à un grand homme de la littérature algérienne ».

Pour sa part, la présidente de l’association « La grande maison », Sabiha Benmansour a rappelé à cette occasion que son association œuvre comme toujours à « motiver la créativité littéraire chez les jeunes et adultes dans les trois langues arabe, amazighe et française » et à « adapter les romans de cet illustre écrivain au cinéma et au théâtre ainsi que l’édition de ses œuvres littéraires et poétiques». Avant la remise des prix, la cérémonie a été entamée par une présentation d’une vidéo intitulée « Au commencement est le paysage » et un spectacle théâtral produit par l’atelier de théâtre de la grande maison intitulé « À la recherche du regard perdu ». Après la proclamation des résultats et la remise des prix, le cinéaste Ahmed Bedjaoui a présenté un film-documentaire intitulé «Des images dans le silence obscur des mots » du réalisateur Mustapha Badie, avant la visite par les participants et invités des expositions intitulées « Les lieux de l’écriture » et « Si l’œuvre de Dib était figurée ».

   Concocté, par l’association « La grande maison » en collaboration avec la direction de la culture et des arts et de nombreux partenaires, pour faire ressurgir le patrimoine littéraire et rendre hommage à Mohammed Dib, le programme qui s’étale du 22 au 28 octobre 2022 comprend une promenade dans l’univers de Mohammed Dib et des séances présidées par Mme Nadjet Khadda et animées par Mme Afifa Bererhi, M. Mourad Yelles et M. Benaouda Lebdai, une projection intitulée « Parcours sur symphonie musicale dans l’œuvre dibienne », une performance musicale contemporaine inspirée de l’œuvre de Dib, une visite au siège de l’association « La grande maison », pour une rencontre avec les artistes de Street ART, en résidence à l’association du 17 au 25 octobre, des créations artistiques à partir du roman de Mohammed Dib, « L’Incendie », un concert de Lila Borsali intitulé « La légende du Simorgh, de Farid Eddine El Attar à Mohammed Dib », la projection « La voie de l’ennemi » de Rachid Bouchareb à la cinémathèque Djamel Eddine-Chanderli (ex-Colisée), une journée d’étude portant sur la dimension poétique de l’œuvre de Dib à la bibliothèque Mohammed-Dib, la grande dictée au département de français UABT, le café littéraire autour de l’œuvre de Mohammed Dib, organisé par Student Talk et Eco Green à l’école supérieure de Management, un concert de musique organisé par l’association SLAM et un parcours sur « Les lieux de l’écriture », organisé par l’OGEBC.


                      Institut français d’Alger

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