L’Algérie française en effervescence amicale

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Comme nous avons eu l’occasion de l’étayer, et à plusieurs reprises sans jamais être contesté, le système colonial français dirigé par le Président le plus haï de son histoire par le peuple, ne cesse de bâtir des plans destructeurs contre le peuple algérien, dont certains émanant directement de l’Etat profond ont été exposés par nos soins aux lecteurs.

Nous avons eu l’occasion de décrire les attaques honteuses de la part d’un système français totalement soumis au régime criminel de Tel-Aviv, qui n’a plus aucune honte, ni aucune limite, pour poursuivre sa guerre contre le peuple algérien, qu’il a commencée en 1830.  Au-delà des agressions politiques incessantes, venant de l’extrême-gauche comme de l’extrême-droite,  d’autres attaques moins transparentes épousent des formes diverses et variées:

*soit par le biais de la désinformation qui a gangréné à tous les étages  la presse française ouvertement coloniale, accompagnée par des néo-harkis biberonnés au lait de l’OAS,  

* soit par le biais de l’instrumentalisation de la religion musulmane, manipulée pour causer des guerres par ce choc des civilisations,  notamment avec le célèbre clown Chalghoumi,

*soit par le biais du commerce des « Droits de l’Homme » et de la liberté de « pression », appelée mensongèrement  « liberté d’expression »,  

*soit par le biais de pseudo-intellectuels, tous vendus aux « bienfaits » de la colonisation et de l’apartheid, qui organisent des séances de labellisation des collabos les plus performants,

*soit par le refuge politique offert aux voyous, aux crapules et aux bandits algériens classés au rang de révolutionnaires dans une France actuellement en régression violente, 

*soit par le biais de la formation et de l’entretien des groupes terroristes du « MAK » et de « Rachad », hébergés en France pour organiser le chaos de part et d’autre de la mer Méditerranée, 

*soit par la création d’associations, ou même de partis politiques néo-indigènes, réclamant un statut de sous-hommes pour les Algériens, et se présentant comme les porte-voix de l’indigénat, 

*soit par le biais du tourisme et du folklore politique, destiné à injecter à nouveau le germe colonial en Algérie, 

*soit par le biais de productions cinématographiques et sur les réseaux sociaux, où l’insulte et l’injure sont devenues monnaie courante contre le peuple algérien,…etc.

Révisionisme

Tous les moyens sont donc mis en œuvre pour maintenir le peuple algérien sous le joug colonial, avec une obsession de domination inégalée, allant jusqu’à vouloir réécrire notre Histoire de « victimes » d’un système de génocide universel, actuellement en cours en Palestine occupée, avec comme maître-d’œuvre les « parrains » israéliens. Et c’est Benjamin Stora, ce mémorialiste du système colonial, qui s’en est chargé avec sa commission néocoloniale, qui s’est déplacée à Constantine, mercredi 22novembre 2023, pour nous enseigner les « bienfaits de la colonisation » et son « rôle positif » décrite dans la loi du 23 février 2005! 

On dirait que Benjamin Stora, ce « grand » historien de la guerre d’Algérie, qui a été nommé au tour (de passe-passe) extérieur par François Hollande, par le décret du 12 septembre 2013 ( HYPERLINK « https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/jo/2013/09/13/0213 » JORF n°0213 du 13 septembre 2013), est allé creuser les sillons d’accueil pour Gaston Ghenaïssia (le milicien de Maurice Papon), le militant sioniste aux mains encore tâchées de sang des Algériens, qui avait appelé à « dégommer » physiquement les membres d’un parti politique français (qui n’ont même pas osé déposer la moindre plainte)! Pour rappel, dans le dernier rapport qu’il a remis à E. Macron, le 20 janvier 2021, il n’a pas manqué de faire l’éloge de l’OAS, par le biais d’André Rossfelder, ami intime d’Albert Camus, partisan de l’Algérie-française; rappelons qu’il a été condamné à mort par contumace pour sa participation à la tentative d’assassinat du président de la République, Charles de Gaulle, au mont Faron, à Toulon, le 15 août 1964. André Rossfelder, c’est lui aussi  qui transmettait les listes de condamnés à mort par l’OAS, indiquant la mention « fait », ou bien « loupé » ou encore « en cours de préparation » en face des noms visés par cette organisation terroriste. 

C’est une insupportable préfabrication de l’Histoire « coloniser-exterminer », digne des plus mauvais films d’Hollywood, à laquelle le peuple algérien n’adhérera jamais.  Dans quel autre pays du monde les héritiers de Fernand Meyssonnier, le guillotineur des Algériens, ont écrit l’histoire des guillotinés Ahmed Zabana et Fernand Iveton ?  Benjamin Stora, rangez votre encre noire de l’histoire de  l’Algérie, au risque d’ouvrir des pans entiers révisionnistes. L’Algérie restera debout en dépit du « Dilem » raciste, le croque-mort des « planches », qui avait l’air de beaucoup vous faire rire avec ses caricatures mortifères de notre peuple (et d’autres aussi). 

D’ailleurs, s’il était un vrai mémorialiste, Benjamin Stora quitterait son salon, pour  se précipiter à Gaza, afin d’écrire l’histoire (encore toute fraîche) du sang chaud qui coule des corps de ces bébés, de ces enfants, de ces femmes et de tous ces innocents déchiquetés par les bombes au phosphore du régime d’apartheid israélien. Mais çà, c’est la vraie Histoire, qu’il ne faut surtout pas écrire  pour les générations futures!! Bien au contraire, il faut l’étouffer et étouffer, les cris de détresse émanant de ces enfants hachés, et peut-être encore sous  les décombres de ce minuscule territoire qu’on est en train de raser de la surface de la terre, comme l’a  HYPERLINK « https://www.youtube.com/watch?v=7lnHrBzDyJ0 » déclaré publiquement Ayelet Shaked, l’ancienne ministre israélienne de l’Intérieur : « Après avoir transformé Khan Yunis en terrain de football, nous devons profiter de la destruction pour dire aux pays que chacun d’entre eux doit prendre un quota… Nous avons besoin que les 2 millions partent, c’est la solution pour Gaza ».

Tiens, il ne nous reste plus qu’à lui faire confiance pour écrire cette histoire coloniale inhumaine, comme l’histoire de ces grottes à gaz du Dahra et de Kabylie, où l’armée française avait déjà réalisé des prouesses dans l’extermination des populations locales, à l’image de ce que nous observons aujourd’hui à Gaza ! Ces « historiens » prévoient peut-être des propositions de mise en place  de stèles de commémoration pour l’histoire future de la résistance palestinienne, comme cela avait été fait pour l’Algérie, et du génocide que nous observons aujourd’hui en Palestine occupée.  

C’est donc à partir de la métropole du soutien inconditionnel au régime sioniste de Tel Aviv, en pleine action de « nettoyage ethnique » à Gaza, où la liberté d’expression est tant vantée par les satellites « défonceurs » des « Droits de l’Homme », pourtant  silencieux face aux crimes engagés contre le peuple palestinien  innocent! Cela est avéré être (pour les naïfs) juste une liberté de pression sur les « Justes », par un régime français toujours en effervescence coloniale depuis 1830. 

Face au « Dilem » du racisme ambiant, c’est le croque-mort de la teinture, (et non de la peinture) faite avec le sang des innocents, qui a rangé ses « planches » pourtant utiles par ces temps de génocide contre une partie de l’humanité !  On n’a plus aucun commentaire à faire devant ce tsunami de répression initié par la France, cette nouvelle colonie israélienne qui s’attaque aux enfants, aux chroniqueurs, aux journalistes (sauf les barbouzes El Kadi), aux militants, aux manifestants pour le « Droit et la Justice », et à tout un peuple qui ose encore alerter sur le danger d’une idéologie, que des représentants du système sont en voie d’officialiser par une loi pour criminaliser les voix anticoloniales discordantes. 

Le délire de ce système a atteint un tel niveau qu’il a même réussi à fabriquer des monstres contre l’Humanité, dans ses laboratoires politiques créateurs de chaos, et à les commercialiser comme  révolutionnaires en Algérie,  pour abattre le peuple algérien et le mettre à genoux, face à la normalisation voulu par le système criminel de Tel-Aviv. 

Association « Algérie française » 

A travers les nombreux préparatifs parisiens de guerre, qui se suivent et se ressemblent, contre le peuple algérien, il y en a un qui attire particulièrement l’attention, rien que par le fait qu’il s’incruste en entrant  par la porte d’une grande  armée de la société civile, en présence de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, pour « une contribution dans la durée », comme le précise Arnaud Montebourg, le grand président de l’AFA (Association France-Algérie), qui a succédé à Jean-Pierre Chevènement. Il s’agit d’une rencontre prévue le 2 décembre 2023 à la Maison de l’Amérique Latine, pour ressusciter l’espoir de l’Algérie-française, de l’OAS, et des déçus du 217 boulevard  Saint-Germain, avec un panel de pseudo-intellectuels venus salir la mémoire de Stéphane Hessel. 

Arnaud Montebourg (et son groupe de la France-Algérie- AFA), écrivent noir sur blanc, comme au temps des colonies: « un projet global a été construit en lien avec le profond mouvement de nature révolutionnaire, le Hirak qui empêche de penser l’Algérie seulement à partir de la guerre de libération ».  C’est une insulte, une injure, un racisme profond à l’égard de tout un peuple que l’on enjoint de penser selon des formules préfabriquées par ces « civilisateurs ».   Il est vrai que le mouvement des gilets-jaunes n’était pas un mouvement profond de nature révolutionnaire, réprimé pourtant dans le sang.

Ces civilisateurs proposent, pour leur séance néocoloniale du 2 décembre 2023, un programme alléchant en 4 séquences:

Séquence 1 : « 60 ans d’un lien d’amitié indéfectible » de néocolonialisme sans répit, après 132 ans de « coloniser- exterminer ».

Séquence 2 : « Le nouveau contexte socio-économique et géopolitique de la relation franco-algérienne » avec Jean-Louis Levet, son délégué (qui, depuis mai 2013 était désigné par le système colonial : Haut Responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, jusqu’au 18 février 2019, la veille du 22 février, date à laquelle il avait remis son rapport de fin de mission au gouvernement. On va y revenir ci-dessous). 

Séquence 3 : « Le féminisme en Algérie, d’hier à aujourd’hui ». On espère juste que Sandrine Josso, la députée qui aurait été droguée par le Sénateur Joël Guerriau, sera présente pour décrire ce qu’elle a vécu avec son collègue des palais bourgeois de la République française, donneur de leçons sur les femmes en Algérie, et dans le monde! Peut-être qu’ils vont inviter aussi Louisette Ighilahriz, cette résistante dont le souvenir des agressions et des tortures sexuelles commises quasi systématiquement par l’armée coloniale, hantent encore ses nuits et celles de sa famille. Cela est juste honteux! 

Séquence 4 : « Des leviers d’amitié (colons-colonisés) entre les deux sociétés », comme dans le passé qu’ils veulent absolument figer celui des colonies.

Sans aucun scrupule, ce groupe a construit un véritable plan gouvernemental pour les «ratons » algériens, allant d’enjeux sociétaux et culturels, jusqu’à la création artistique (danse et chant), l’innovation, l’écologie, la santé, l’éducation, la formation, les rapports femmes/hommes, les migrants, le sport, la place du religieux, en passant par la santé, la justice, les investissements, l’entrepreneuriat, le numérique et le développement des territoires, agriculture, environnement et protection de la biodiversité, la jeunesse, l’éducation, la formation, …etc. Tout est prêt, clefs en main! le peuple algérien n’a pas beaucoup à se « fouler », ne va pas transpirer, il n’a aucun  effort à faire, ceux qui aujourd’hui ont fait couler la France lui ont tout préparé à Paris. 

Si le Conseil d’administration de cette organisation gouvernementale pour les « indigènes » d’Algérie est très riche de par ses participants, où se côtoient des intellectuels qui nous ont échappé, on retrouve quand même de hauts indicateurs, comme Nadia Agsous, Ghaleb Bencheikh, Yazed Sabeg, ou encore Akli Mellouli, qui ne trompent personne quant à leurs intentions. Pour rappel, Nadia Agsous est la « révolutionnaire du sourire du Hirak » depuis 2019, où elle n’a cessé de cracher son venin de vipère sur le peuple algérien; Ghaleb Bencheikh, lui dirige la  HYPERLINK « https://algerie54.dz/2023/10/14/neocolonisation-35/ » Fondation de l’Islam de France avec Smail Chertouk (un Kabyle « AOC » du Hirak colonial) , sous les ordres du régime français; il a été  HYPERLINK « https://www.youtube.com/watch?v=CvHRDAtw68U » l’invité sans surprise du « berbérologue » Akli Mellouli, de type lui aussi « kabyle AOC », le nouveau sénateur du régime, membre de la commission de l’armée coloniale française au Sénat. 

Tout ce « peuple », élu dans les salons parisiens dorés, soi-disant pour aider le peuple algérien, est dirigé par Jean-Louis Louvet, un imminent membre de l’impérialisme français;  au vu du parcours politique de cet ancien dirigeant national du Parti Socialiste, il est difficile de ne pas le confondre avec l’état profond du système colonial en France banni par presque toute l’Afrique. Ce Pied-noir né à Sétif le 18 octobre 1955, est actif dans les sphères du pouvoir en France depuis les années 1980, à la Direction générale du Ministère de l’industrie (1982/1988), avant d’occuper le poste de « conseiller-spécial » pour les affaires économiques de Christian Pierret, président de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations (1988/1990). Après avoir été « chargé de mission » pour les questions industrielles au cabinet d’Edith Cresson, première Ministre (1991/1992), il a rejoint le Commissariat général du plan, en tant que chef de service du développement technologique et industriel (mai 1992-juin 2001) ? et occupé le poste de « chargé de mission » d’Alain Etchegoyen, Commissaire général au Plan, pour les questions industrielles et européennes. 

Lorsque l’on connait l’état de désertification industrielle de la France, comment ne pas associer le Président-fondateur (1997-2002) de l’Association française pour le développement de l’intelligence économique (AFDIE), initiateur des Rencontres nationales de « l’intelligence économique » (1998-2001) et créateur et dirigeant de la revue « l’intelligence économique » de 1997 à 2003, dans le désastre des politiques de délocalisations des outils de production de l’hexagone ? N’en est-il pas le responsable, bien que personne n’ose le contester au sein du régime, y compris Christine Deviers-Joncour, qui vient d’étaler encore une fois l’affaire de corruption (4 milliards de franc de bakchich) des frégates de Taïwan ? 

Jean-Louis Louvet,  le conseiller « industrie » du système, qui a presque tout délocalisé hors de l’hexagone,  (comme auprès de François Hollande  et de Ségolène Royal, candidate du PS lors de l’élection présidentielle de 2007), a été nommé par le régime français, en mai 2013, Haut Responsable (HR)  à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. Il a occupé ce poste de mai 2013 jusqu’au 18 février 2019, la veille du déclenchement du Hirak en Algérie, comme s’il pressentait l’arrivée de ce mouvement de contestation (que leur rencontre du 2 décembre 2023 qualifie de « révolution », avec en prime  le sourire de Nadia Agsous). Avec le plan de coopération de la France-Algérie, mené par Jean-Louis Louvet entre mai 2013 et le 18 février 2019, l’Algérie indépendante (toujours naïve!), a accusé un énorme retard industriel et économique, accompagné d’une corruption inégalée touchant les cercles de brigands (dont certains sont en prison et d’autres refugiés chez leurs maîtres parisiens qui les protègent avec un statut de réfugiés gravitant autour de l’ambassade de France, notamment sous la direction du haineux Xavier Driencourt).  

Au-delà de tout le « mal » qu’il dit de « l’Algérie » dans son récit haineux sur le  peuple algérien dans le pamphlet qu’il a coécrit avec Paul Tolila (son conseiller dans sa mission de coopération avec l’Algérie), nous sommes en droit d’exiger le bilan de cette coopération, où ce membre du régime (toujours colonial)  a régné sur des milliards de transferts et de pillages, sur le « dos » du peuple algérien, au nom d’une technologie invisible. C’est aussi à Rabat, le 26 octobre 2023 ( HYPERLINK « https://www.youtube.com/watch?v=Yj_J9DzGIjU » filmé par la chaîne du Makhzen 360), qu’il est allé déverser sa haine contre le peuple algérien, en accusant le pays de tous les maux de la terre. A cette occasion, il a exposé clairement le plan néocolonial de l’impérialisme français sur toute la partie Nord de l’Afrique.   

Venant appuyer les positions de l’ancien oligarque et premier « sinistre » algérien, Ahmed Ouyahia (aujourd’hui en prison), sur le retour des Pieds-noirs en Algérie, il n’a pas hésité dans une interview qu’on lui accordée le 9 juin 2018 (alors qu’il était Haut-Responsable de la coopération franco-algérienne) dans un journal algérien, à plaider pour une Algérie-française, en déclarant qu’il était favorable au retour des colons en Algérie!! Rien que ça ? Les Algériens devraient donc s’asseoir sur leur mémoire et leur Histoire, puisqu’ils seraient des « animaux », comme l’a déclaré Yoav Galant, le sinistre ministre de la guerre contre le peuple palestinien.

Nous sommes maintenant habitués à voir le colonialisme français, cette bête immonde dressée contre l’Humanité, se renouveler en épousant des soi-disant formes d’amitié, de coopération, de sympathie, de partage, de liberté d’expression, de respect des Droits de l’Homme, et de diverses valeurs, insoupçonnables de domination, sans la terreur, dans ces guerres de quatrième génération au moyen d’armées dites de la « société civile ». 

C’est pour cela que nous ne pouvons que nous interroger sur l’annonce de la présence de Saïd Moussi, l’Ambassadeur d’Algérie à Paris, à cette séance néocoloniale de la France-Algérie (AFA) du 2 décembre 2023. Après s’être pris en photo avec Rosa Ameziane (la salariée de Beur-FM de Nacer Kettane, l’élève de Shimon Peres), actrice principale dans le complot médiatique contre l’Algérie, avec son collègue Malik Yettou, en janvier 2021), l’ambassadeur d’Algérie à Paris va-t-il renouveler des accords coloniaux avec l’AFA d’Arnaud Montebourg et de Jean-Louis Louvet? Surtout avec l’approche (au mois de décembre 2023) de l’examen du projet de loi ( HYPERLINK « https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b1325_proposition-resolution » résolution N° 1325) appelant à la dénonciation par le régime français, de l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, déposé le 6 juin 2023 par une soixantaine de députés. 

Nous espérons que l’ambassade d’Algérie a bien fait part au Président de la République, ainsi qu’aux institutions algériennes, de « l’injure » contenue dans l’exposé des motifs de ce projet de loi (avec un article unique), qui s’appuie sur la haine de  Xavier Driencourt, ancien ambassadeur du régime français à Alger, où il est explicitement indiqué : 

– inapproprié : cet accord est instrumentalisé par les autorités algériennes, qui le présentent souvent, à l’instar du président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, comme une forme de dû en compensation des années de colonisation ; cette présentation n’est pas légitime ; le renouvellement de la relation franco‑algérienne doit passer par un rééquilibrage des relations entre les deux pays.

Dans l’intérêt de l’Algérie et de l’avenir du peuple algérien, nous ne pouvons qu’en souhaiter une issue positive, et donc l’aboutissement de ce projet de loi (mené par Eric Ciotti, Olivier MARLEIX, Annie GENEVARD et Meyer Habib), afin d’éviter la refabrication de notre histoire par Benjamin Stora; et éviter ainsi le retour de la coopération coloniale avec Jean-Louis Levet, de l’Algérie-française, qui a plombé l’économie du pays et qui organise des blocages et des complots qui ne disent pas leur nom.  En plus, nous continuerons à n’être concernés :

* ni par la justice du téléphone colonial sioniste, et sa circulaire CRIM-AP n° 09-900-A4 dite « Alliot-Marie » de février 2010, qui organise la criminalisation des militants  « BDS » du boycott d’Israël, et de la proposition de loi, 

* ni par la proposition de loi (texte N°21 -2023-2024) des 16 sénateurs français menés par Stéphane Le Rudulier, déposée le 10 octobre 2023 criminalisant l’antisionisme,  déjà adoptée mardi 3 décembre 2019, sous la direction de Sylvain Maillard, un député macroniste. 

Et avec tout cela, la colonie israélienne insiste pour réécrire notre Histoire et organiser ainsi « l’amitié et la coopération franco-algérienne ». 


 

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