Le rapporteur spécial de l’ONU a joui de toutes les facilités possibles durant sa visite en Algérie

Clément Nyaletsossi Voule Algérie

Le rapporteur spécial de l’ONU, Clément Nyaletsossi Voule. D. 

Le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, M. Clément Nyaletsossi Voule, a achevé mardi sa visite officielle en Algérie, durant laquelle il « a joui de toutes les facilités possibles » pour ses rencontres avec les responsables et autres acteurs de la société civile, indique mercredi le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger dans un communiqué.

«A l’invitation des Hautes autorités nationales, le Rapporteur spécial des Nations unies sur les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, M. Clément Nyaletsossi Voule, a effectué une visite officielle en Algérie, du 16 au 26 septembre 2023», précise le communiqué.

Le ministère souligne, à ce titre, que «cette visite s’inscrit dans le cadre des invitations adressées par l’Algérie aux différents titulaires de mandat du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies, au titre de son 3ème Examen périodique universel en 2017».

Selon la même source, «elle incarne la concrétisation des engagements internationaux de l’Algérie, et plus particulièrement la tradition de la collaboration constructive qu’elle entretient avec les différents mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme».

«Les visites de pays font partie du mandat du Rapporteur spécial et interviennent sur invitation officielle des gouvernements concernés», explique le communiqué, relevant que «de telles visites ont pour objectif de relever les efforts visant la promotion, le respect et la protection des droits de l’Homme au niveau national et de profiter de l’expertise onusienne pour aller de l’avant dans cette dynamique et de faire face aux défis y afférents».

Tout au long de son séjour en Algérie, «le Rapporteur spécial s’est entretenu avec des membres du Gouvernement et de hauts responsables algériens, en particulier au niveau du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, y compris la Direction générale de la sûreté nationale, du ministère de la Justice, du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, du ministère de la Communication et du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et des Conditions de  la Femme», ajoute le communiqué.

Il a également rencontré «le Conseiller de Monsieur le président de la République chargé des organisations nationales, internationales et des non-gouvernementales, ainsi que les autorités locales et les représentants des assemblées élues au niveau des wilayas d’Alger, de Bejaïa et d’Oran».

En outre, «le Rapporteur spécial a eu des réunions de travail au niveau des institutions nationales indépendantes, à l’instar du Conseil national des Droits de l’Homme, du Conseil national économique, social et environnemental, de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, de l’Autorité nationale indépendante des élections et de l’Observatoire national de la société civile».

Il en est de même pour «la Commission des Affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale».

Le ministère des Affaires étrangères assure, par ailleurs, qu’«en sus de ces rencontres officielles, le Rapporteur spécial a joui de toutes les facilités possibles pour des rencontres avec des membres de la société civile, des représentants de partis politiques et d’autres acteurs qu’il a librement choisis, y compris lors de ses déplacements en dehors de la capitale».

«Cette visite a été l’occasion d’échanges francs et constructifs entre les autorités algériennes et le Rapporteur spécial sur les questions relevant de son mandat», affirme le ministère, soulignant que «ces rencontres lui ont permis de prendre pleinement connaissance des efforts consentis et des grands progrès réalisés par l’Algérie en faveur de la jouissance des droits à la liberté de manifestation et d’association».

Le ministère réitère, à l’occasion, la disponibilité de l’Algérie à «intensifier ses efforts afin de surmonter les défis qui se dressent dans ce domaine et, ce faisant, finaliser l’harmonisation de son arsenal juridique national pour l’aligner avec les dispositions de la nouvelle Constitution de 2020, laquelle est qualifiée par le Rapporteur spécial d’évolution positive dans le cadre du processus de réformes enclenchées par Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune».

«En définitive, cette visite dénote de l’importance capitale qu’attache le Gouvernement algérien à la promotion, à la protection et au respect de tous les droits de l’Homme, de manière non sélective, tant au niveau national qu’à travers le monde, principe qu’elle continue de défendre au cours de son mandat en qualité de membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies au titre de la période 2023-2025», conclut le communiqué du ministère.

R. N.

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