Abdelkrim Touahria, Consul général d’Algérie à Milan : «La règle des 51/49 n’est plus un obstacle»

La règle 51/49%, régissant l’investissement étranger avec un partenaire étranger en Algérie, n’est désormais plus un obstacle pour la venue des investisseurs italiens, a affirmé le consul général d’Algérie à Milan, ajoutant que la majorité des chefs d’entreprises italiens intéressés par le marché algérien n’ont pas émis des réserves quant à l’application de cette mesure qui relève de «la souveraineté de l’État algérien».

La règle 51/49%, régissant l’investissement étranger avec un partenaire étranger en Algérie, n’est désormais plus un obstacle pour la venue des investisseurs italiens, a affirmé le consul général d’Algérie à Milan, ajoutant que la majorité des chefs d’entreprises italiens intéressés par le marché algérien n’ont pas émis des réserves quant à l’application de cette mesure qui relève de «la souveraineté de l’État algérien».
«Les hommes d’affaires italiens s’adaptent et arrivent même à trouver des solutions pour travailler dans le cadre de la règle 51/49, d’autant plus que le marché italien présente une forme de saturation», a déclaré, en effet, Abdelkrim Touahria.
M. Simone, chef de la société italienne « Petit château », en partenariat avec le groupe Khodja, installé à Oran, a affirmé, de son côté, qu’il n’a pas vu cette règle comme «empêchement», mais comme une «opportunité qu’il faut absolument saisir», qualifiant par la même occasion le climat d’affaires en Algérie de «bon», surtout que le marché est en plein essor, notamment dans le domaine de BTP.
Résidant en Italie depuis 30 ans, Kamel Layachi, directeur d’une société italo-algérienne, AGROTOOLS, ainsi que d’une firme spécialisée dans le consulting qui accompagne les entreprises italiennes en Algérie intéressées par le partenariat et l’investissement, assure avoir toujours œuvré pour la promotion de la destination Algérie, non seulement du point de vue historique et touristique, mais aussi du point de vue économique. «Le pays regorge d’opportunités d’investissement dans divers secteurs encore inexploités. C’est notamment le cas du tourisme, des mines, de l’agroalimentaire, de l’électronique, du secteur bancaire et financier et des TIC. J’ai accompagné plus de 80 entreprises italiennes en Algérie et j’ai réussi à faire de la prospection dans tous les domaines», a-t-il dit. Poursuivant ses propos, l’entrepreneur a insisté sur l’importance d’améliorer le climat d’affaires en Algérie. «Le dialogue avec le partenaire permet de construire un rapport de confiance et durable», a-t-il expliqué.
Il faut dire que la diversification de l’économie algérienne est un impératif de plus en plus urgent, avec la baisse des recettes des hydrocarbures. Cette diversification s’appuie aussi bien sur les entreprises publiques, les PME que sur les IDE.
S. A. B. C.

El Moudjahid 03.12.2018

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