Algérie / Le Crédit, et la dette engendrent respectivement la joie, et le malheur

 

   Contribution

« La propriété privée nous a rendus si stupides, et si bornés qu’un objet n’est nôtre que lorsque nous le possédons. » Karl Marx

La période de l’âge d’or en  Algérie, appréciée par cette modeste contribution sous l’unique angle des moyens propres au  financement du développement du pays. La politique  Algérienne de développement , à ses premiers débuts d’indépendance, était axée essentiellement sur  l’investissement productif. Elle  faisait  le bonheur de tout un peuple, qui par fierté, envisageait de jouir de  la puissance, qui  éclore à partir de la création de  la richesse. Dans ce pays,  il y a avait dans ces débuts, un véritable  maitre à bord, plein de sagesse, d’endurance ,de persévérance et d’opiniâtreté, qui faisait  bien actionner le mécanisme de  la machine structurelle  économique  par ses théories ,ses institutions, ses nouveaux produits, ses instruments,  ses  pratiques et ses discours  par voie  de la real politique économique ( le politiquement correct) malgré un manque flagrant de ressource humaine apte à prendre en charge ce développement.

Les gouvernements sont le problème et non la solution

Voilà venue à son insu, la décennie pour « une vie meilleure », balayant et effaçant ce qui avait été construit, et fait avant par la sagesse. L’austérité d’avant, elle  devrait laisser place à une nouvelle  fausse culture économique, ou l’investissement productif  n’avait pas  lieu d’y   être. Il fallait coûte que coûte  mettre en place la  nouvelle notion pratique de la consommation  au détriment de la production c’est-à-dire consommer sans mettre en valeur la notion du  travail via une importation tout azimut, l’argent du pétrole fera l’affaire. Le pétrole financera  les biens de consommation pour faire valoir « Une vie meilleure » slogan propre, et favori à la nouvelle équipe politique,  qui succédait à  H. Boumediene tout en favorisant une nouvelle classe bourgeoise  aspirant la finance publique en toute impunité.

Face à cette situation nouvelle, les nouveaux responsables avaient mis  en place tous les éléments nécessaires et utiles, à la financiarisation : institutions, produits, outils, et mécanismes. La parade des  nouveaux biens de large consommation  achalandait les espaces commerciaux, et se plaçait à coup de crédits fournisseurs à la consommation, que le prix du pétrole ne pouvait assurer, ni garantir dans  l’immédiat. IL était heureux ce peuple, oubliant la puissance représenté par le « Nif Algérien »  sinon la « Moustache »face a ses propres besoins, point d’austérité ; il ne faisait, que penser à sa panse, et le compteur multiplicateur des crédits fournisseurs tournaient à plein tube , le maître à bord de cette période , n’avait pas cette culture positive  d’écoute vis à vis de ses conseillers économiques ;  les  responsables, qui  se trouvaient sur  la périphérique politique, utilisaient plus le népotisme pour  faire valoir le slogan «  pour une vie meilleure » de petits bourgeois,  ces derniers pensaient plus à faire fructifier  malicieusement leur patrimoine et leur richesse en finance par égoïsme.

Voila enfin  venue la décennie 90, qui avait commencé  par une très  grave crise financière, l’état n’avait plus de fonds nécessaires pour honorer ses  propres dettes antérieures ; le pétrole  a vu son prix se balancer en dessous de la barre d’équilibre requis  pour le pays ; les revenus de l’état sont revus à la baisse, le déficit budgétaire augmente ; tout cela n’était, que les conséquences insensées et  inévitables de la bulle des années molles 80. Notre économie  avait reçu le un k -O général. Moins d’argent,  même pas les bonnes idées conceptuelles qui   devrait favoriser en général la  création des crédits non bancaires (partenariats…). La solution facile, le remous social, qui avaient englouti son propre capital ; faisait malheureusement son chahut via la casse. Heureusement ,le docteur financier « FMI »  est invité en urgence  pour diagnostiquer le mal, et mettre en place des remèdes à cette nouvelle maladie des « poches vides », et de « pleines dettes »  à étouffer ; en quelque sorte l’erreur impardonnable était le fait de mettre le crédit sur le marché, le disséminer pour produire plus de service de dettes avec moins de capital, l’idée géniale des responsables d hier. Cette vague d’innovations algériennes avait permis de financer la consommation à outrance ; la paix sociale oblige, mais également financer entre temps, le déficit tout en alimentant les prémices de la désindustrialisation en favorisant plus la spéculation rentière, oubliant l’adage qu’une entreprise, qui ne travaille pas, ne gagne pas d’argent. Une entreprise, qui ne gagne pas d’argent, ne peut pas payer ses salaires, et ses charges, elle ne peut pas rembourser ses crédits. Une entreprise défaillante meurt, et entraine avec elle ses employés, ses fournisseurs, et parfois même ses clients.

  Par ailleurs, le crédit n’est pas inoffensif, il est encore moins neutre comme le font croire certains ;  par contre, le crédit  est un grand criminel, car il tue l’épargne, et transforme l’investissement vers plus d’ immoralité, puisqu’ il alimente davantage la spéculation, il s’attaque à la structure économique, institutionnelle et même à la culture, il sème le mal dans les rouages de la société ou l’informel devient maitre, et surpasse le formel. Cette situation vecue, a provoqué un immense  déséquilibre sur le prix du capital, et celui du travail a tel point, ou la norme n’est plus de mise ; ou un producteur est moins rémunéré, que celui d’un spéculateur, et c’est tout les échelles de valeur qui se mettent en brouilles. Cette situation de manipulation,  fausse toutes les prévisions des données économiques dites rationnelles, qui touchent même la répartition de la valeur ajoutée. La dette provoque en effet, l’accumulation de capital fictif en vertu du principe que les dettes des uns constituent les créances, c’est-à-dire le capital, des autres.  C’est pour cette unique  raison que la dette algérienne d’hier était un instrument de manipulation politique exercé par « Monsieur le docteur financier FMI » via la banque mondiale celle-ci est sous contrôle de l impérialisme US, qui avait toutes les cartes de l’ enjeu politique ,économique du pays.

Le crédit n’est pas inoffensif

Le prix relatif du capital et du travail, ce prix qui est essentiel dans l’équilibre du système via la production, et la productivité de façon générale,  ce prix pourrait être  bouleversé exactement pareil,  que la répartition des valeurs ajoutées, et des surplus dégagés.  Par conséquent, l’accumulation de capital productif est absorbée, immergée, et, polluée par l’accumulation  de ce capital fictif (dettes). Ainsi apparait la nécessité,  et l’utilité de surexploiter au maximum la force du travail, et de réduire, puis détruire les biens communs (décapitalisation du patrimoine public), et les services publics pour rentabiliser ce capital fictif une forme de privatisation qui cède les actifs de l’état (patrimoine) aux privés, et ses derniers cèdent à l état ses propres passifs pour assurer un équilibre du jeu économique. Une économie  ne se relance qu’à la condition que le travail  productif reprenne. Le surendettement destiné à la consommation est une forme de pandémie et de confinement des esprits tordus qui avaient crée cette situation aventurière  qui nous avait amené  vers les conditions d’une catastrophe qu’a vécu l’Algérie pendant la décennie 90 et s’est poursuivit jusqu’en 2019.

La hausse des Bourses est une création de valeur tout aussi réelle que la production de biens et de services ;
Ailleurs et plus particulièrement dans les pays occidentaux (Europe), de nouvelles idées se sont  emparées dans les cercles politiques, alors que les normes de la  gestion orthodoxes  de l’ ancienne époque sont mis de  côté comme par exemple  le déficit ne représente  pas grand-chose, quand d’autres  mettrons leurs mains dans la poche pour les financer. La planche à billets et les bilans de la banque centrale font un nouveau jeu  entre les mains des oligarques, pour faire circuler la monnaie des singes,

Les états ne peuvent pas faire faillite puisque ils ont ce pouvoir de créer de la fausse monnaie. par conséquent, l’argent n’a plus d importance puisque les banques peuvent créer par un simple jeu d’écriture (comptable).

Publique ou privé , la dette n’est bénéfique, que  si elle génère de la croissance économique, parce qu’enfin de compte, la croissance augmente les revenus ,et par conséquent, elle facilite le remboursement du capital ,et des ses services alors que l’endettement  n’a pas  su crée suffisamment de croissance  pour qu’ il y est croissance  proprement dit ; car   il faut  pour qu’ il y est  croissance ;pour 4  unités monétaires de crédit,   il est nécessaire pour créer une unité  de croissance réelle nos responsables Algériens de l’époque 80 à aujourd’hui s’en fichaient éperdument du taux d’intérêt,  ils empruntaient toujours davantage sans pour autant créer de la richesse qui nait de la croissance positive,  car les crédits étaient destinés  pour la consommation pendant cette époque 80, et chaque unité de crédit reçu, il    n’était pas destiné pour créer la valeur ajoutée mais bien pour alimenter l inflation !. Nos responsables s’endettaient sans compter, et dépensaient sans efficacité ; jusqu’ au jour ou la dette devenait insoutenable, et la caisse de l’état ne pouvait pas faire le plein, car le prix du pétrole  commençait à chuter.

Pendant la période, ou l’or noir se marchandait à prix fort. Nos responsables  de la décennie 2000 ont  procédé à faire le  remboursement de la dette en  cash de 31 milliard de dollars ( capital dette +service de la dette) , il était plus  lucide de rembourser par le biais du travail et du capital investi( profit dégagé) , le pays avancerait mieux vers la prospérité avec moins de chômeurs que de vider d’un seul trait une importante cagnotte pouvant créer les miracles  via l investissement +croissance et le bonheur du peuple..  C’est un «  taux négatif » qui « nie en quelque sorte une certaine  philosophe se rapportant au progrès  social», l’idée qui se trame derrière le taux négatif. En fait, le taux négatif nie la « philosophie du progrès social » car il néglige carrément  de voir l’intervalle de temps qui sépare le prêt de son remboursement comme une source de progrès, un espace temporel qui va permettre à l’homme de s’améliorer et dans ce cas de générer un profit.

Cette « philosophie du progrès social c’est à dire de l’idée que le temps qui passe représente pour l’homme une possibilité de s’améliorer par le travail et fructifier le capital- dette investi. En d’autres termes, que demain nous aurons progressé avec un profit suffisant pour amortir la dette  et c’est  donc cela qui nie le taux négatif.

Évidemment, un état n’est pas un agent économique comme les autres. En effet, il n’a pas vocation à être rentable comme une entreprise et est considéré comme beaucoup plus solvable que tout autre agent. Ainsi, même si un état enchaîne les années avec des déficits importants et a une dette très significative, il sera très souvent perçu comme toujours solvable par les agents à capacité de financement et n’aura donc pas de mal à emprunter à des taux d’intérêt faibles. De plus, on compare souvent la dette au PIB, mais un état possède aussi un patrimoine qui peut être perçu comme une assurance par les acteurs financiers. Mai s notre pays ou l’état s’est érigé le droit de prendre en charge le développement, il y aurait plus utile décoller la dette aux entreprises publique qui ont bénéficié de cette dotation et les responsabiliser de prendre en charge leur remboursement intégral  par la valorisation du capital et du travail

D’autant plus , il n y avait pas de croissance, donc  de création de richesse,  en plus il s’en est suivi un taux de chômage difficile à supporter, un déficit  public  commençait à se « germaniser » les clignotants se mettaient au rouge,  et  demander une pression fiscale forte pour tout équilibre, que le peuple ne pouvait supporter, que par une révolte pour un changement de gouvernance basé sur une vision réaliste qui se construit sur la base de la croissance avant tout par des investissements créateurs de valeurs ajoutées d’emplois, et de prospérité dans un cadre ,ou la rigueur réglementaire est de mise . Car l’ informel,  par son jeu préféré qui est la spéculation  sera ruiné dans le long terme ;c’est la fonction principale des marchés  qui font ruiner le maximum  les gens ; prenant un petit exemple  pour éclaircir mieux cette idée, si vous prenez  les « parkingueurs », ils ne gagnerons pas grands choses dans le réel ; mais ils ne perdront pas tout quand même, devant  cette situation, ces « parkingueurs »  s’appauvrissent en réel,  il n’est pas possible pour eux de s’enrichir ; sauf dans les cas échéants ou extrêmes  si on est un véritable magouilleur, ou bien encore  un génie hors paire.

Un crédit ne vaut que si le créditeur sait qu’il sera remboursé, c’est à dire un crédit qui crée des revenus à partir de la richesse, et de la richesse à partir de la croissance, telle est la formule de toute politique de développement économique, car en dehors de ce système ; le crédit insolvable entraînera une situation monétaire ou la monnaie ne vaut plus rien.

Les prochaines générations vont souffrir

L’économie algérienne continue de s’enfoncer par les bêtises  de nos responsables des années 80  à 2000, la planche à billets, et les faux investissements ( a intégration nulle)  du montage automobile, toute marques confondus ;la monnaie des singes( planche à billets) servira de faire tarir la cagnotte des reverses par (malice réglementaire) à aujourd’hui la production industrielle est insignifiante c’est le pétrole qui nous  fournis d’ailleurs de quoi manger, de quoi s’habiller, de quoi voyager ,de quoi regarder la TV ,de quoi se distraire ,de quoi lire même de quoi boire alors que la richesse se trouve en nous, et que nous évitons par bêtises de la mettre en œuvre .Le principe devrait pour le pays  est d’acheté la croissance avec de la dette, et  de la payer par le travail ; L’Algérie pendant la période écoulée, nous avions préféré la situation de  la fuite en avant, qui nous avait mis dans de sales draps, sinon dans une situation inextricable ; c’était une véritable pandémie, qui avait mis notre économie à l arrêt  comme aujourd’hui avec le corona, un chiffre d’affaire réel nul, une monnaie sans valeur, une trésorerie vide beaucoup de chômage, une croissance nulle , et un déficit  permanent ;  et c’est à partir de ces données que le problème de fond  se pose. Par ailleurs, les générations d’aujourd’hui ont laissé un gros fardeau  pour celle  qui va venir./

BENALLAL Mohamed


 

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